Dans un autre pays que l'Hexagone Tricolore, des manifestations depuis une quarantaine d'années auraient amené une recherche de réformes… au moins a minima, à force d'entendre les incessantes demandes des diverses couches sociétales de ces régions si riches d'originalités et de cultures.
Mais en France, non !
Car pour une poignée de hauts-fonctionnaires qui se reproduit sur elle-même et ferre sa chasse-gardée si précieuse de gauche ou de droite, d'une élection à une autre, il n'existe et ne peut exister qu'une pensée unique qui tombe depuis ce cercle restreint au coeur de Paris. Et fondus dans la mouvance politique du moment au fil des déceptions et… des déficits abyssaux, les Haut-Fonctionnaires tirent les ficelles de cette gouvernance mais ce sont les politiques qui en font les lois ! Donc responsables : ah, non !
Ce sont les prédécesseurs qui les ont mis devant cet état de fait. Une législature, dans laquelle ils se sentent si bien, n'en fait ni des responsables encore moins des coupables… ils assurent la liberté républicaine… bien sûr, la meilleure du monde, et donc ne veulent pas réformer l'État. Un État ruiné qui creuse sa dette un peu plus chaque jeudi de la semaine grâce à la garantie apportée par les comptes en banque et bas de laine des citoyens de l'Hexagone.
Un domaine où les Bretons tiennent le haut du pavé et payent. Mais pour quel retour dans une Bretagne tronquée sans jamais demander leur avis !
Or, ils tiennent - rappelons-nous le référendum sur Maastricht - dans le pourcentage de leurs votes, la force de faire basculer les idées d'un côté ou de l'autre.
Enfin pour la première fois pour cette élection, un candidat s'est levé parmi eux. La pensée unique et jacobine aura un contradicteur régional.
Christian Troadec porte la différence des Régions dans cette pantalonnade indigne et le besoin d'autonomie à l'image des autres régions d'Europe. N'en déplaise à ceux qui nous gouvernent – mal - nous savons compter et nous exigeons le transfert des compétences à la Bretagne historique.
Et enfin ne plus s'entendre dire : “ citoyens, soyez contents de posséder la liberté de pensée, de l'exprimer, de l'écrire et de la publier. Et bientôt vous allez pouvoir voter ! Quelle chance ! ”
En écartant de dire :
“ Ce sera dans un scrutin sans proportionnelle, où seuls ceux, dits “majoritaires,” obtiennent des élus. Et être légitimement élu avec seulement 10 à 15 % de votes exprimés à partir des inscrits sur listes électorales ! Car les citoyens sont détournés du vote par les mascarades hollywoodiennes des politiques !
Enfin, quelle place pour les peuples minoritaires ? Ils ont exprimé leurs idées que les majoritaires, après promesses fallacieuses, se dépêcheront d'enterrer sitôt les urnes ramassées.
Après ? Les citoyens retourneront au « taf »… s'ils en ont un. Ou vers le chômage : “nous y pourvoyons,” dira-t-on Là-Haut… jusqu'au jour où il faut bien rayer ces chômeurs des listes… Ainsi, après, ils n'existent plus. Mais participent à la baisse des statistiques… promise par Hollande.
Ainsi va l'utopie dans l'Hexagone et tue la démocratie.