Depuis plusieurs années, ABP publie ses articles sur les réseaux sociaux, créant sur Facebook sa propre page alimentée automatiquement du flux d'info du site web abp.bzh . Le compte profil qu'ABP avait auparavant présentait cependant l'avantage d'avoir une option "abonnement" permettant pour les abonnés de tout recevoir venant du site web - ce qui n'est plus le cas.
En 2014, Facebook a obligé toutes les entreprises, associations et média à avoir ce que facebook appelle une "page" - un compte pour raison sociale différent des profils qui sont des comptes persos. Si ABP a son propre algorithme de mise en page de son site web, basé sur la popularité des articles au moment du chargement de la page d'accueil, Facebook a mis au point son propre algorithme indépendamment des sources et s'est doté d'une équipe de modérateurs appelés "Éditeurs de Sujets Tendances" (Facebook Trending Topics Editors) . Facebook s'est ainsi substitué aux média en décidant de ce que vous pouvez voir ou pas. Facebook fait sa propre ligne éditoriale même si, comme ABP, le choix des articles est basé sur un algorithme. L'Algorithme de facebook, on l'imagine, est aussi sophistiqué que celui qui vous sert des publicités en se basant sur vos clics et vos achats antécédents. Facebook vous sert des articles de presse basés sur ce qu'il pense être votre tendance politique et vos goûts de lecture. Il a enregistré et chiffré vos antécédents et construit votre profil de lecteur et l'algorithme décide.
Seulement environ 5% des articles envoyés sur la page facebook "agence bretagne presse" sont visibles par nos amis. Les amis étant les personnes ayant cliqué sur le bouton "j'aime" de la page agence bretagne presse. Nous en avons 6600 mais seulement une moyenne de 300 personnes est avertie de nos publications avec de rares maxima à 3000. L'algorithme de facebook qui décide qui reçoit quoi n'est pas public et à tout moment un "éditeur de sujet tendances" peut intervenir selon des recommandations écrites, mais qui vérifie ?
Cette démarche a été critiquée récemment par le Sénat américain comme le rapporte le New York Times : (voir le site) qui mène une enquête. Les recommandations écrites de facebook aux "éditeurs de sujets tendances" ont finalement été publiées jeudi dernier mais pour les sites anglophones. Rien sur facebook en français.
ABP constate que l'autre réseau social, twitter, diffuse quant à lui à tous les abonnés, tous les contenus d'une personne ou d'un média. Voir ABPTwit (voir le site)