Ar Vro Bagan joue les pièces de cet auteur né dans le Nord de la France, qui a appris le breton au manoir familial, à Plabennec. Il a lui même traduit ses pièces en français, récemment éditées chez Aber.
Qui connaît Tanguy Malmanche ? Il faudrait pourtant lui laisser toute sa place dans la littérature bretonne de langue bretonne et de langue française. Que ce soit "Kou le corbeau", ou "le conte de l'âme qui a faim" en passant par les "Paganiz", on a là une oeuvre très cohérente, parue au début du XXe siècle, et que Ar Vro bagan remet régulièrement à l'honneur (son et lumière à Menez Hamm, pièces jouées comme ici dans le cadre des Deizioù de Lorient).
Fonds breton traditionnel (les âmes, les naufragés en mer, les chevaliers...) mais aussi un humour qui se rit des traditions, même si, selon Goulc'han Kervella, l'auteur préférait la fréquentation des crânes dans les chapelles perdues plutôt que des êtres vivants...