Les économies de la France et particulièrement de la Bretagne meurent à petit feu. Ce n'est pas une exagération. La France est la bête noire de l'Europe. Le montant de ses dettes publiques effrayent les architectes du château de cartes financier Européen pendant que le taux de chômage, la fuite des cerveaux et la faillite de milliers d'entreprises fait de la France la grande blague de notre continent, moquée voire ridiculisée par les décideurs des pays voisins.
En Bretagne, cette crise touche particulièrement l'agroalimentaire. En moyenne, un jour sur deux un agriculteur se suicide face à la difficulté du travail rendue insupportable en raison des règlementations, des charges et des impôts qu'ils doivent payer. Sans compter qu'en raison de ces charges, nos entreprises bretonnes sont mises en lourde difficulté face à la compétition internationale. Les entreprises Européennes qui exportent en France et en Bretagne bénéficient d'un fort avantage compétitif simplement grâce à leur localisation géographique en dehors de France. Les producteurs bretons de porc et de volailles en particulier sont dans l'incapacité de lutter contre leurs concurrents internationaux.
C'est ce qu'on appelle le dumping social, c'est-à-dire que les producteurs compétitifs sur le marché breton sont ceux qui produisent à l'étranger, dans des pays où le coût du travail est beaucoup plus faible, une réalité économique qui tue les entreprises bretonnes. Il est temps d'y mettre fin.
La France, ce pays des normes et des règles imposées aux entreprises, crie régulièrement au scandale du « dumping social » , affirmant qu'il est scandaleux que les entreprises Européennes non-basées dans l'Hexagone bénéficient d'un avantage concurrentiel « déloyal » . La gauche comme la droite utilisent cet argument pour vanter les « avantages » du « modèle social français » , le meilleur système au monde à leurs yeux. Toute autocritique est immédiatement accusée « d'ultra-libéralisme » voire de « fascisme » ou de « régression sociale » . L'excès dans les qualificatifs insultants envers nos voisins Européens semble ne jamais parvenir aux frontières du ridicule aux yeux des hommes politiques français.
Ce système coûteux, qui impose des règlementations par milliers et des charges fiscales pratiquement sans équivalent sur notre planète, n'est pas viable dans un monde ouvert. Le code du travail et le code des impôts tuent littéralement les entreprises et mettent au chômage des dizaines de milliers de bretons. Le monstre Etatique français en est devenu irréformable. La lutte contre le dumping social en est devenue impossible.
Afin d'amasser des voix aux élections, les politiciens de gauche comme de droite adoptent un discours protectionniste, trouvant toujours des excuses pour vouloir fermer nos frontières avec nos pays voisins. Pratiquants d'une diatribe xénophobe, tous les leaders politiques vont accuser le reste du monde des pires maux imaginables. Le ridicule en arrive à son comble à droite comme à gauche. Arnaud Montebourg, ex-ministre de François Hollande, affirmait en 2012 que la garantie de sept ans proposée par le constructeur de voitures Coréen KIA pour l'achat d'une voiture neuve est une politique antisociale ! Les consommateurs qui souhaitent acheter des voitures de qualité sauront l'en remercier. Quant à Nicolas Sarkozy, il veut purement et simplement remettre les accords de Schengen en cause, choisissant la fermeture des frontières dans un monde où les jeunes générations sont habituées à les traverser et parler différentes langues de manière complètement naturelle. Peut-être est-il né un siècle trop tard, car le monde moderne n'est plus celui dans lequel il souhaite vivre.
Le poids du monstre Etatique français apporte des conséquences loin d'être négligeables. Le chômage de masse présent en Bretagne, la pollution liée à la surproduction exigée par Paris, la baisse continuelle du pouvoir d'achat des Bretons, le code du travail et le code des impôts favorise les producteurs étrangers et préparent la faillite complète de la Bretagne et de notre économie.
Il faut en finir avec ce dumping social. La France n'est pas réformable. Pour le retour à notre prospérité, la première étape d'une Bretagne indépendante devra être de supprimer le code des impôts et de la direction générale des finances publiques , le ministère en charge des impôts. Cette première étape permettra de remettre à plat tout le système des prélèvements sociaux. Les charges complexes et lourdes pour les entreprises et les travailleurs auront enfin disparues, et dans le même temps cette décision permettra de supprimer toutes les niches fiscales dont les grandes multinationales bénéficient . Fini l'impôt sur le revenu. Finie la taxe d'habitation. Finie la redevance TV.
L'opportunité apportée par l'indépendance et la suppression de plusieurs ministères nous permettra de redonner du dynamisme à nos entreprises et aux travailleurs bretons. La simplification permettra d'économiser des milliards d'euros perdus dans l'actuel labyrinthe administratif.
La première question que nos amis collectivistes nous poseront sera bien entendu « par quoi voulez-vous remplacer le système actuel ? »
Pourtant, la première question à se poser est : voulons-nous simplement remplacer un système qui impose les entreprises sur 33,33% de leurs bénéfices, l'un des taux les plus hauts au monde uniquement dépassé par les Etats-Unis ? Voulons-nous conserver un système de cotisations sociales qui représente plus de 50% du coût du travail en France ? Est-ce réellement une bonne idée de simplement remplacer un système économique qui met plus de 9% des bretons au chômage, et ceci sans compter ceux qui sont sans travail depuis plus de deux ans ?
Remplacer le modèle social français par un modèle économique aussi absurde en Bretagne indépendante va à l'encontre du bon sens. Il faut supprimer une bonne fois pour toutes le dumping social dont souffrent les entreprises et les travailleurs bretons.
La suppression complète du code des impôts et de la Direction Générale des Finances Publiques devra laisser la place à un système simple entièrement nouveau, taillé sur mesure pour un pays d'entrepreneurs tel que la Bretagne. Une taxe unique sur les ventes, remplaçant la TVA, sera mise en place avec un taux unique de 10%. Ce taux est loin d'être un mirage inatteignable. Il serait très légèrement inférieur au taux de Flat Tax appliqué en Russie (13%), en Ukraine (15%) et égal au taux de Flat Tax appliqué en Andorre et en Bulgarie. Cela signifie que ni les entreprises, ni les citoyens bretons ne devront plus subir de charges fiscales sur leurs revenus. Ainsi, les entreprises bretonnes ne souffriront plus du désavantage fiscal qu'elles vivent actuellement face aux entreprises de nos voisins.
De plus, avec une taxe unique sur la vente, tous les produits commercialisés sur le territoire breton auront à subir la même fiscalité. Toutes les politiques ayant pour but de créer un avantage fiscal pratiquées par nos voisins seront inutiles en Bretagne. Les concurrents des entreprises bretonnes auront à payer leurs impôts chez eux, puis la taxe sur la vente en Bretagne, donnant un clair avantage fiscal aux entreprises bretonnes souhaitant vendre en Bretagne et à celles souhaitant exporter hors de Bretagne.
Les conséquences sociales d'un tel système ne doivent pas être sous-estimées ! Avec une unique taxe sur les ventes, le coût du travail sera divisé par deux grâce à la disparition des charges salariales et patronales, tout en augmentant de manière exponentielle le pouvoir d'achat des travailleurs bretons. La principale conséquence de ce nouveau modèle social sera la fin pure et simple du chômage de masse sur notre territoire. Le fort gain de pouvoir d'achat de tous nos concitoyens permettra même aux plus modestes de parvenir à se loger et se nourrir grâce à l'effondrement des coûts de production lié à la suppression des charges sociales. De plus, avec la suppression de l'impôt sur le revenu, les citoyens bretons seront plus à même d'aider leurs proches et les plus nécessiteux.
Enfin, afin de lutter contre la grande pauvreté et limiter les inégalités face aux risques de santé, un système de cotisation volontaire sera proposé. Les citoyens Bretons libres pourront choisir de donner entre 1% et 15% de leur revenu à l'Etat Breton indépendant. Les sommes ainsi récoltées seront consacrées à l'aide aux plus démunis et au paiement des coûts des soins pour les citoyens qui n'auront pas les moyens de se payer une mutuelle.
En focalisant les dépenses de l'Etat sur l'aide aux plus démunis et au fonctionnement d'une administration simplifiée, en proposant une unique taxe sur les ventes et une cotisation volontaire pour aider les plus pauvres, la Bretagne indépendante vivra enfin avec un véritable modèle social tout en supprimant le dumping social dont nos entreprises souffrent. Alors, nous aurons fait un nouveau pas de géant sur la Route de la Liberté.