“Enfin l'espoir d'une seule liste bretonne régionale”… écrivions-nous en mi-juin dernier. Qu'en est-il en ce début de juillet ? Ceci dit sans entrer dans “ le saint des saints” du négoce politique entre les partis bretons. Des partis dont quelques-uns en mars dernier, ont réussi à briser le tabou dit “impossible à briser” car il est la conséquence de la répression jacobine encore virulente subie par le peuple breton… Que de murs “forteresse” à faire tomber tant l'enjeu est porteur d'avenir pour la Bretagne !
Mais aujourd'hui dans cette bataille pour les régionales les Bretons ont enfin compris qu'il faut travailler ensemble et se soucier de l'effort de tous pour gagner.
On ne peut donc rester dans la contemplation stérile du verre à moitié vide ou à moitié plein. Ou pire s'adonner à la critique brouillonne et virulente, car ce niveau de connivence et d'identité entre les différentes tendances qu'on le veuille ou non, a placé la barre bien plus haut aujourd'hui.
Pourquoi ? Déjà lorsque l'on constate le dialogue établi entre ces courants politiques présents dans l'opinion bretonne, c'est un progrès énorme. Il y a dix ans, il n'aurait pas été possible de l'envisager. La cause ? Les résultats dits de “réforme de l'État” qui déséquilibrent à tout va la société. Et surtout du fait que cela s'est fait sans consultations des peuples concernés malgré la signature du traité de Lisbonne qui leur est favorable. Un traité pour l'adoption duquel – faut-il le rappeler ? - ils n'ont pas été consultées non plus. Tout cela fait que les mentalités évoluent à la vitesse grand “V”. Est-il besoin d'y ajouter la remise en cause des politiques désastreuses tant sociales que territoriales ?
Mais force est de constater que plus la République monarchique essaie de nous démolir, plus, - et cela de façon massivement populaire depuis deux ans environ - nous nous serrons les coudes autour de dénominateurs communs.
Cette démarche est d'une importance capitale pour la Bretagne.
L'avenir, y compris de l'unité de la Bretagne, est là : dans le contenu de dénominateurs communs qui sont ceux de la grande majorité des Bretons… même si la loi de l'État jacobin nie bien haut devant ses tribunaux que nous n'existons pas en tant que peuple.
Nous sommes le peuple breton et nous voulons être dans cette élection régionale comme nous l'entendons et obtenir une assemblée bretonne composée aussi, en toute démocratie, de conseillers issus de partis bretons. Quoi de plus normal ?