Nous venons d'apprendre qu'un de nos militants a été convoqué par la gendarmerie de Theix suite à une plainte de Vannes Agglo lors du démontage symbolique en août 2014 de lettres plastiques « Base Nautique de la pointe du Bill Vannes Agglo » sur le fronton du centre nautique de Séné à l'issue de sa rénovation (voir photo jointe). Ces lettres avaient été immédiatement restituées en colissimo avec un courrier d'accompagnement.
Cette action centrée sur la nouvelle structure de Vannes Agglo, 47° NAUTIK, qui regroupe les différents centres nautiques de l'agglo, visait à dénoncer une nouvelle fois le non respect par l'agglo de la charte « oui à la langue bretonne » signée en 2010. Un des points de la charte prévoyait d' « opter pour un bilinguisme systématique pour toute nouvelle signalétique » .
Parallèlement à cette action, nous avions adressé une lettre ouverte en août 2014 à l'ensemble des conseillers communautaires de Vannes Agglo concernant le peu d'avancées pour la langue bretonne !
Nous nous étonnons d'autant plus de cette plainte que nous avons rencontré le 18 mars dernier M. Gabriel Sauvet, conseiller communautaire délégué à la culture bretonne, et M. David Kerdelant, responsable du développement culturel et sportif à Vannes Agglo (suite à une demande de rendez-vous formulée en octobre) sans qu'il ne soit fait mention de cette plainte que nous découvrons aujourd'hui !
Dans le dossier remis, nous demandons notamment que la structure, NAUTIK 47, intègre outre une signalétique bilingue conformément aux engagements de Vannes agglo signés en 2010, mais également travaille sur une offre en breton pour la voile scolaire et sur l'idée de stages voile pour jeunes sur le golfe en breton (projet qui pourrait être développé en partenariat avec le parc naturel du golfe du Morbihan qui prévoit de valoriser la langue bretonne dans sa charte !).
Nous dénonçons donc le double jeu mené par Vannes Agglo au sujet de la langue bretonne et attendons que les engagements pris se transforment en actes.
Toutes les informations, lettres adressées par notre collectif, ainsi que le dossier remis le 18 mars sont en ligne sur notre site. (voir le site)