

Les organisateurs de l'Atelier Citoyen communiquent suite à la plénière du vendredi 16 janvier pour le maintien et l'optimisation de l'aéroport existant de Nantes-Atlantique.
L'Acipa (1) transmet le communiqué de presse des organisateurs de l'Atelier Citoyen suite à la plénière du vendredi 16 janvier pour le maintien et l'optimisation de l'aéroport existant de Nantes-Atlantique. Communiqué de presse Notre-Dame des Landes, le 19 janvier 2015 L'Atelier Citoyen pour l'aménagement de Nantes-Atlantique s'est réuni le vendredi 16 janvier 2015 pour le premier point d'étape sur les études en cours par chaque groupe de travail. Si l'aéroport a fêté récemment son 4 millionième passager, il est encore loin de la saturation, et chaque équipe se désole de la détermination apparente pour saboter cet équipement. Selon les pilotes de ligne, l'aéroport est sous-exploité, on ne lui donne pas les moyens d'améliorer son fonctionnement, d'atténuer les nuisances et de réduire le survol de l'agglomération nantaise. De même, pour les architectes, les flux de passagers dans l'aérogare sont volontairement complexifiés par l'absence de raisonnement global sur les circuits... Le premier bilan des travaux amorcés est cependant très positif : nous avons des solutions 100 % citoyennes pour améliorer grandement cet aéroport, en voici quelques-unes : - L'aérogare peut être repensée et réorganisée de manière globale pour simplifier les parcours des passagers et leur fluidité ; - Une réhabilitation thermique de cette aérogare permettrait de réduire ses consommations, améliorerait le confort et serait source d'économies d'énergie ; - Les nouvelles technologies de navigation aérienne permettent d'optimiser les approches et de réduire les nuisances sur les riverains ; - Les trajectoires d'approche et de décollage au nord comme au sud peuvent également être revues avec les mêmes objectifs ; - Le couple Airbus-aéroport constitue un moteur économique, une dynamique forte pour l'emploi et la recherche. L'IRT (2) Jules Verne pourrait en bénéficier ; - Nous connaissons maintenant tous les détails de la piste d'atterrissage. Sa rénovation régulière est tout à fait possible sans impacter le fonctionnement de l'aéroport ; - Nous savons aussi que le nombre d'avions stagne (même si le nombre de passagers augmente, l'emport des avions s'accroît) ; - Les performances techniques des nouveaux appareils réduisent les nuisances sonores, cela a été concrètement mesuré pendant un an et demi sur Heathrow [Londres]. Les avions les plus bruyants la nuit, pourraient faire l'objet de tarifs dissuasifs, comme à Zurich par exemple ; - Comme à Toulouse, à Bordeaux, à Lyon Saint-Exupéry ou à Strasbourg, il serait très simple de raccorder l'aéroport nantais au tramway. Et à Nantes, ce serait beaucoup moins cher : celui-ci arrive à seulement deux kilomètres ; - De même les voies ferrés existantes à côté de l'aérogare pourraient être utilisées pour des liaisons TER régulières et ce à moindre frais pour le contribuable ; - Par ailleurs ce morceau de territoire nantais peut encore se densifier et une véritable réflexion urbaine pourrait stimuler son développement et générer de nouvelles activités économiques et des emplois.Enfin nous venons de réaliser un entretien avec Patrick Bouchain, l'architecte du Centre d'art Nantais, le Lieu Unique. Ses propos s'inscrivent dans la réflexion sur la participation citoyenne. Il nous confirme qu'en temps de crise, " on fait avec ce que l'on a… ". Entretien à voir sur le site de l'Atelier Citoyen ou https://vimeo.com/116790755 Le prochain point d'étape est prévu le 6 mars, les groupes de travail se réuniront d'ici là pour avancer sur ces solutions d'optimisation.
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