
Dans l'indifférence quasiment générale, le Domaine de La Massaye sera détruit dans peu de temps par la commune de Guichen. Elle y projette une ZAC gigantesque (par rapport au village
Dans l'indifférence quasiment générale, le Domaine de La Massaye sera détruit dans peu de temps par la commune de Guichen. Elle y projette une ZAC gigantesque (par rapport au village de Pont-Réan), au mépris du patrimoine, de l'environnement et des terres agricoles.
L'Association de Sauvegarde du Patrimoine de La Massaye en a pris sa défense.
La Massaye, c'est un château du XVII°s-XX°s, des douves, des dépendances, une orangerie, une chapelle, une ferme, des avenues de chênes centenaires, un parc magnifique.
Au minimum 480 logements, 15 bâtiments de bureaux, 20 000 m2 de voiries de parkings et de bitume, sur une surface de 50 ha sortiront de terre et cerneront le château qui perdra son identité. Le Domaine de La Massaye est un joyau paysager au dessus de la Vilaine, tout près du Boël et des Zones Naturelles d'Intérêt Écologique Faunistique et Floristique.
La Massaye est idéalement située sur les hauteurs, avec une vue panoramique sur la vallée de la Vilaine et le bassin rennais. Les falaises en contre-bas abritent les carrières de schistes pourpre (l'une d'elles est classée), exploitées depuis plus de 300 ans. L'antique voie romaine, Rennes-Rieux, fait partie du domaine et passe par ses bois. Le pont de Pont-Réan, qui enjambe la rivière, est classé Monument Historique.
La Massaye a une histoire riche : présence de l'armée britannique en 1939, occupée par l'armée allemande de 1940 à 1944, le Centre de Formation de la Marine y a séjourné pendant 16 ans et l'Hôpital de La Massaye, annexe du CHU de Rennes 46 ans. Plusieurs générations s'y sont succédées soit en y travaillant, soit en ayant un parent soigné ou placé à l'hospice. Les enfants des écoles de Rennes profitaient d'un centre aéré de 20 ha, dont Ouest-France titrait en 2013 : « La Massaye, un paradis pour les enfants ».
La mémoire de ce lieu est toujours très vive dans le c½ur de la population de Guichen, de Pont-Réan et de Rennes.
Nous pensons qu'une Zac à cet endroit est une aberration, que cela va causer des dommages irrémédiables. Qu'au contraire la préservation du site serait un atout touristique et patrimonial pour le département, et qu'en partie Sud du projet Vilaine-Aval, La Massaye pourrait être d'un grand attrait.
Prenez connaissance de notre argumentaire et déterminez-vous. Si vous connaissez le site, parlez-en autour de vous. Si vous ne le connaissez pas, c'est une occasion pour une visite et une rencontre avec l'association qui vous y guidera.
Une pétition est sur internet : http://www.petitions24.net/il_faut_sauver_le_domaine_de_la_massaye
Association "Sauvegarde du Patrimoine du Domaine de la Massaye"
sauvegardelamassaye (at) orange.fr
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Commentaires (28)
Pour conserver un patrimoine bati !
Y'a t'il un projet de reprise possible qui viendrait appuyer vos démarches et apporter un poids supplémentaire ?
Je vois sur la page wikipedia que le Maire est en place depuis...1983 !! Vous vous rendez compte 37 ans !
Pour accéder à la pétition il suffit de cliquer sur "Voir le site" en bas de page du texte, ou à défaut allez sur Google et tapez Pétitions 24 et" La Massaye". Vous aurez le lien directement.
@ à tous: Merci pour votre soutien et vos encouragements. Les habitants se manifestent spontanément et commencent à prendre conscience que le danger est imminent.
Pour répondre sur le choix du titre, il s'est imposé à nous, étant donné l'avancement du dossier. Il suffisait que la négociation entre l'ACV et la SADIV aboutisse, que les papiers soient signés, et les travaux allaient commencer début 2015. Nous y sommes.
Nous avons pu retarder l'échéance grâce à notre intervention auprès du Préfet qui a ordonné une étude des sols complémentaires en recherche de pollution (loi ALLUR).
Parallèlement nous étudions toute la procédure car le projet a beaucoup évolué ces dernières années, vers toujours plus de de constructions et plus de destructions. Les études préalables qui ont déterminé l'étendue de la ZAC, notamment sur les zones humides, nous paraissent "bâclées" car elles ont ignoré les trois sources qui alimentent les douves et le bassin. De même des zones manifestement très humides n'y paraissent pas. La compensation prévue est aussi discutable. J'ai pris la présidence de l'association qu'en novembre 2014, il fallait tout reconstruite suite au décès de l'ancien président, M. Patrick Stutzinger, il y a deux ans.
L'idée de Jean Carrière est intéressante et pourrait effectivement amener du monde, voire, peut-être, la Marine Nationale s'y intéresser.
J'accepte votre commentaire et votre soutien, car nous avons besoin de tous pour stopper cette entreprise de démolition, mais acceptez mon désaccord avec vous concernant les bienfaits du "Teknival" pour La Massaye. La dernière rave en juin 2014 fut désastreuse pour l'état du site. J'ai passé deux mois à ramasser les immondices et détritus laissés dans les bois, le verre cassé, le plastique... les "éléments périssables" se sont dégradés avec le temps, mais il y en avait partout. Il fallait surtout ratisser les bosquets et les prairies près du centre aéré avant l'arrivée des enfants. Les dégradations et tags sur les bâtiments ont été très nombreux et se sont propagés très vite. Tous ceux qui étaient présents n'avaient pas votre conscience et votre amour pour le patrimoine historique. Les pelouses étaient labourés par les roues des véhicules. Cela-dit, La Massaye doit revivre, le domaine peut raisonnablement accueillir des manifestations culturelles et artistiques.
Alain-Pierre
Il y a foison de batiments industriels non loué !!!
891 signatures ! la mienne comprise....
Continuons !!!
J'ai pris connaissance de votre message mais je ne pourrais le faire paraître sur ce site pour les raisons que vous devinez. Vous connaissez apparemment bien la situation locale et les besoins des habitants. Comme partout, les résultats des élections ne sont quelque fois pas la traduction des faits.
Les possibilités d'utilisation que vous énumérez sont:
"La Massaye pourrait devenir une ferme bio, une résidence pour personnes âgées, un centre de loisirs pour les jeunes, un lieu pour aider les auto-entrepreneurs à se lancer, un centre d' équitation en mémoire de son créateur, un lieu pour accueillir le club d' athlétisme de Pont-réan, etc... . Espérons que la population se réveillera et empêchera le maire de réaliser son funeste projet."
Nous aussi, et il faut le faire savoir. Rejoignez-nous avec vos idées et votre détermination.
De l'Armée Britannique. Pas "anglaise".
Nos élus du conseil Général ont mis en place une société qui leur permet de récupérer l'argent publique des municipalités locales naïves et éblouies par les projets de la Sadiv. La sadiv ne se préoccupe pas des sites historiques, ni des conséquences écologiques et économique des territoires qu'elle pille. Son seul intérêt est de créer des ZAC afin de détourner l'argent publique au profit de quelques personnes cachées dans l'ombre du business. En résumé qui profite des déficits de la Sadiv ? Pourquoi le conseil Général, principal actionnaire de la Sadiv n'arrête pas l'hémorragie des pertes financières ? Les prochains candidats aux élections départementales de mars 2015 répondront ils a ce probleme? Il sera surement exclu du débat c'est à nous de le remettre sur le tapis des discutions.
Les idées respectueuses du patrimoine ne manquent pas mais elles coûtent toutes beaucoup d'argent.
D'un autre côté le projet de ZAC actuel rapporterait beaucoup aux investisseurs.
N'y a-t-il pas un compromis à trouver?
Concéder quelques logements qualitatifs sur le secteur le moins sensible et utiliser les gains générés pour un projet de sauvegarde de l'ensemble du site viable dans le temps.
En tout cas, un tel équilibre économique ne peut être trouvé qu'avec un périmètre de projet cohérent, c'est à dire l'ensemble du site de la Massaye.
L'erreur irrémédiable serait de découper le projet et de laisser les premiers investisseurs réaliser ponctuellement leur opération (certainement les plus lucratives). Le reste du site serait économiquement condamné.
Malheureusement, en regardant le projet de ZAC actuel c'est clairement la direction qui est prise. Les terrains qui rapporteront le plus sont pris d'assaut (secteur Nord), alors que le secteur château et le sud du site sont abandonnés sans l'ombre d'un projet ou d'une contre-partie...
Le contrat de concession entre la mairie et la SADIV prévoit le lotissement en trois phases, sans dérogation. En premier, une extension du lotissement à partir de l'Est, du petit hameau "Dr. Even" vers la chapelle. Par cette première phase de construction le parc sera déjà fortement entamé. Les routes d'accès et le bassin de rétention d'eau vont détruire le vallon naturel et défigurer le paysage.
Les multiples projets que nous portons et que nous sommes entrain d'élaborer, ont besoin de place pour exister.
Les terres agricoles, sacrifiées en premier, sont celles où une extension du parc vers les habitations est souhaitable pour réaliser une des entrées dans le domaine. Au plus proche du centre historique de Pont-Réan, cette entrée serait dédiées aux piétons et cyclistes et par là-même au touristes venant de la Vilaine.
Le maire tient particulièrement à sa zone d'activité en front de falaise, avec vue panoramique sur le bassin rennais. Il a abandonné les promesses de 2006-2007 d'une venue sur site d'un siège social de grande PME, d'une activité tertiaire haut de gamme, style "plateau blanc", pour dynamiser le bourg et faire une opération de prestige.
Le terrain sera vendu en lots libres, ce qui veut dire que chacun fera ce qu'il voudra, sans unité architecturale. Cette partie du domaine ressemblera à la route de Lorient à Rennes, avec une route départementale vite saturée.
Il n'est prévu nul part, pour répondre à M. Zucker, d'utiliser des bénéfices des premières commercialisations pour valoriser et restaurer le château et d'y installer des activités. Au contraire, les bénéfices devront servir à passer à la phase deux et ensuite à la phase trois...
La SADIV et la mairie cherchent désespérément un acheteur pour le château avec son bout de parc. Après avoir laissé se dégrader pendant dix ans ce bâtiment sans jamais essayer de le sauver, la mairie à sur les bras un bien dévalorisé par la proximité du futur lotissement (à moins de 30m) et par les dégradations volontaires et involontaires (intempéries).
Dès le début ce projet à péché par la cupidité, l'incompétence et l'imprévoyance des protagonistes.
D'ailleurs si quelqu'un a des infos..
Que sont devenues les archives militaires?