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Cueff Bretagne, horizon démocratique
Cueff Bretagne, horizon démocratique
- Présentation de livre -
La Bretagne, un horizon démocratique... : un brillant manuel pour les régionalistes bretons
Le livre de Daniel Cueff, présenté ici, est paru depuis plusieurs mois et c'est un ouvrage qui restera comme une référence, même pour ses contradicteurs, car il marque une étape du régionalisme breton.
Par Christian Rogel pour ABP le 9/01/15 19:10

Le livre de Daniel Cueff, présenté ici, est paru depuis plusieurs mois et c'est un ouvrage qui restera comme une référence, même pour ses contradicteurs, car il marque une étape rare de l'évolution politique de la Bretagne, celle de la formulation précise d'un régionalisme mature qui n'a jamais fait l'objet d'une réflexion politique cohérente.

Les nationalistes bretons, opposés au principe du régionalisme, se récrieront, mais ils n'ont jamais rien prouvé de ce côté-là, leurs rares théoriciens étant souvent proches du néo-thomiste très droitier, Jacques Maritain, alors que l'auteur se réclame d'une pensée personnaliste.

L'existence de ce livre dévalue singulièrement les maigres pensées produites par le mouvement politique breton, porté à l'anti-intellectualisme, qui est trop souvent dans la critique de l'État et de ses politiques conjoncturelles, donc, le contraire d'une vision politique.

Ce n'est pas un hasard que Daniel Cueff ait forgé son expérience politique à distance, et du Parti socialiste, et de l'Union démocratique bretonne. L'écologiste revendiqué (il fait partie du groupe Bretagne Écologie au Conseil régional de Bretagne) est aussi très sceptique sur la dérive extrémiste d'une fraction d'Europe Écologie-les Verts.

Il est l'allié politique de tous ces partis, mais, l'allié qui ne s'en laisse pas compter et ne confond pas les postures avec la réflexion. C'est à la fois quelqu'un qui cherche, qui se cherche et qui sait ce dont il ne veut à aucun prix. On comprend qu'il ne puisse que se heurter aux apparatchiks socialistes, Delaveau, Apperé et Couët, dont l'obsession est de faire avaler par Rennes toutes les communes se trouvant à portée. Ils ont subi des échecs retentissants : pertes de communes importantes et refus de Daniel Cueff de fusionner sa communauté de communes, le Val d'Ille. Il ne mâche pas ses mots à l'égard des dinosaures politiques à la Pierre Maille ou Claudy Lebreton qui appuient sur le frein sans jamais rien proposer.

La métropolisation, mise en place par une loi de juin 2014, lui semble être une vieille lune pour technocrates qui n'ont rien compris à la manière dont le monde est en train de s'organiser en réseaux non hiérarchiques et il la combat depuis 2010. Ce qu'il prône, c'est une organisation en rhizomes, dont l'assemblée principale pour notre pays, l'Assemblée de Bretagne, ne serait pas un soviet suprême, mais le lieu où se rencontreraient toutes les cellules composant le corps politique. La Bretagne des cinq départements serait composée d'établissements publics intercommunaux plus au moins taillés sur les pays

Daniel Cueff a été influencé par le fameux rapport de Michel Rocard, « Décoloniser la province » (1966) dans lequel il est écrit : « Il n'y a pas de démocratie sans que les décisions soient prises le plus près possible de ceux qui les appliqueront ou les subiront ». Il réfute la société pyramidale, les théories du ruissellement de la richesse du centre vers les périphéries du géographe Davezies et estime que l'État-Nation a fait son temps et doit s'effacer devant le fédéralisme. Il ne veut pas mettre en cause la République, ni prôner l'indépendantisme, mais il réfute le souverainisme, fût-il intérieur à la Bretagne.

Son discours est irrigué par l'expérience d'un «petit » élu (Langouët, dont il est maire depuis 15 ans, n'a que 562 habitants) qui connaît bien la méthode « char d'assaut » qui est celle de ses confrères PS et UMP. Il montre bien ce qu'a de pervers le discours sur la décentralisation qui aboutit à transformer les élus régionaux en prestataires et non en responsables politiques.

Il s'insurge contre les dévôts de la métropolisation, croyants d'une religion « plate et encalminée » qui n'auraient pas peur de rendre nomades les travailleurs qui devraient proposer leurs services de métropoles en métropoles (Attali).

Il appelle au débat et à la réinterrogation permanente des manières de gouverner. La liste des personnes citées est d'un éclectisme impressionnant, car, il lit beaucoup et sait capter les idées majeures ou à critiquer chez des auteurs très divers (Attali, Cohn-Bendit, Castoriadis, Ivan Illich, Luc Boltanski Jacques Ellul, Paul Houée, Paul Virilio, Marcel Mauss, etc.).

Les thèmes traités sont innombrables et sont autant de portes ouvertes vers la discussion. Il adopte une position nuancée sur le Bonnets rouges, car, il a compris que taxer les transports dans une région agricole, dont les marchandises ont une valeur au poids peu élevée, revenait à détruire son agriculture, bien qu'il regrette la perte d'un principe qu'il approuvait.

Daniel Cueff est, aussi, un acteur qui a pris des initiatives pour le développement durable dans sa commune et co-fondé BRUDED (Bretagne rurale, rurbaine et développement) qui rassemble de nombreuses petites communes.

Il est donc à lire comme on lit un guide de réflexion, avec des idées qu'on peut ne pas toutes accepter, mais, qui, à chaque pas, sont des amorces de discussion sur l'avenir même du pays.

Daniel Cueff, La Bretagne, un horizon démocratique pour notre République, Pornic, Le Temps Éditeur, 2014, 128 p. ISBN9782363120182. 13 euros.

Christian Rogel

Licence autorisant la reproduction intégrale si l'auteur et l'agence éditrice sont mentionnés.

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Christian Rogel est spécialiste du livre, de la documentation et de la culture bretonne.
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Vos 62 commentaires
lwenn Le Samedi 10 janvier 2015 00:46
@ Christian Rogel
"Les nationalistes bretons, opposés au principe du régionalisme, se récrieront, mais ils n'ont jamais rien prouvé de ce côté-là"
J'ai bien compris que vous n'étiez pas nationaliste, mais que voulez vous que les nationalistes prouvent ?
Il y a moins loin du fédéralisme à l'indépendance que du jacobinisme au fédéralisme. Entre le fédéralisme et l'indépendance, il y a juste cette toute petite (et belle) question (l'une des plus belles questions, que chacun devrait se poser au moins une fois dans sa vie) : Voulez-vous être indépendant !
Les Ecossais sont une nation reconnue, les Catalans pas encore, et ni les uns ni les autres ne sont indépendants.
Certains disent que les Bretons sont un peuple, ou une nation, sans pour autant vouloir l'indépendance.
A partir du moment où on choisit de parler en son nom (collectif), on devient "nation". Si les Bretons ne veulent pas parler en leur nom, en tant que Bretons, alors ils cessent d'être eux-mêmes et deviennent quelqu'un d'autre, des français.
La Bretagne ayant été une nation, elle n'a d'autre choix pour retrouver sa dignité et son rang que de redevenir une nation. Toute autre position est une régression, une déchéance, une négation de soi.
Je ne serai jamais un français, parce que ce serait reconnaître la victoire du colonisateur et son droit à "assimiler", c'est à dire à détruire l'identité du colonisé, mon identité.
Toute autre position qu'une Bretagne : nation indépendante revient à abdiquer devant l'agresseur et à se déclarer vaincu.
Nous ne sommes pas encore vaincus.
Pour parler comme Charlie Hebdo, l'indépendance, rien que pour emmerder les français ! Est-il besoin d'une autre raison ?
Alwenn
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Christian Rogel Le Samedi 10 janvier 2015 00:58
@Alwenn
"De côté-là" ne concerne que le fait de savoir exposer une vision de la Bretagne appuyée sur une théorie cohérente.
Les Gallois et les Ecossais ont eu, depuis longtemps, des leaders capables d'exprimer leur vision. Ils en recueillent le fruit aujourd'hui.
Le dernier qui l'ait fait chez nous est Fouéré, de manière que je trouve incomplète. Et il est parti.
Depuis, c'est le vide. Quel est le nationaliste vivant qui a écrit un bréviaire ou manuel de la Bretagne comme nation ?
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Pôtr ar skluj Le Samedi 10 janvier 2015 04:28
À mon avis, ce Daniel Cueff commet une énorme erreur sur le chapitre de la métropolisation, qui est une de nos dernières chances de sauver les anciennes provinces. Les métropoles profitent de la mondialisation, elles diffusent une culture internationale, elles se sont totalement détachées des provinces dont elles étaient naguère les capitales. Un mouvement régionaliste intelligent doit prendre cela en compte et accepter de détacher les métropoles des provinces traditionnelles. Sans cela, nous subirons l'étalement urbain, la destructions de la biodiversité et de paysages qui constituent l'horizon de tous les patriotes régionaux. Nous serons absorbé par ces métropoles et transformés, à l'image de leurs habitants, en êtres sans mémoire, sans culture, ni sans attache locale. Juste des machines bonnes à être envoyées à l'autre bout de la planète selon ce qui rapportera le plus au capitale apatride.
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PIERRE CAMARET Le Samedi 10 janvier 2015 05:14
Christian ROGEL a "malheureusement " raison .
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Paul Chérel Le Samedi 10 janvier 2015 11:25
Encore une fois, Christian Rogel revient à son cher mot "Régions" « un brillant manuel pour les régionalistes bretons » Rien que cela suffit pour ne pas avoir envie de lire l'ouvrage en question qui, par ailleurs, ne semble guère apporter des idées neuves mais plutôt des critiques sur l'ancien et des jugements de politique politicienne à l'instar de beaucoup d'ouvrages de vulgarisation et d'idées reçues. Merci de ne pas m'envoyer l'ouvrage, brillant manuel pour les fans des débats "à la française ! Paul Chérel.
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Yann LeBleiz Le Samedi 10 janvier 2015 13:48
@ Christian Rogel
"«De côté-là» ne concerne que le fait de savoir exposer une vision de la Bretagne appuyée sur une théorie cohérente.
Les Gallois et les Ecossais ont eu, depuis longtemps, des leaders capables d'exprimer leur vision. Ils en recueillent le fruit aujourd'hui."
Pas claire votre présentation.
"Les Ecossais et les Gallois bénéficient avant tout et surtout de l'ouverture d'esprit des Anglais et de leur sens aigu de la Démocratie". Tout comme les Féroïens et les Groenlandais bénéficient du sens aigu pour la Démocratie des Danois! Tout comme les Lapons bénéficient du sens aigu pour la Démocratie des Norvégiens, Suédois et Finlandais!
Tant dis que nous les Bretons, "bénéficions de la République avec sa vision uniformisatrice en mission universelle", qui est malheureusement renforcée par nombre de Bretons qui demandent à la Bretagne de prouver des choses que d'autres nations libres n'ont pas eu à prouver!
OUI, le plus simple serait la méthode traditionnelle, c'est à dire une bonne guerre contre la France, quelques centaines de milliers de morts, l'exécution des opposants, et une victoire incontestable symbolisé par le Gwenn ha Du flottant triomphalement sur le Mont Saint-Michel, ainsi la Bretagne n'aura plus rien à prouver!
Sauf que ce n'est pas ainsi que les Bretons conçoivent le respect universel entre les peuples! (Oui, nous aussi on aime l'universel...!)
Et pour le fédéralisme, c'est à l'échelon Européen et non à l'échelon hexagonale que cela doit se faire, avec l'accord du peuple (mais pour ce dernier, en République, infantilisé au maximum ce n'est pas à lui de décider!)
D'ailleurs, pas impossible d'imaginer une future Europe ayant en son sein une "Union des Bretagnes" (Grande + Petite + Irlande) plutôt que la vision Hexagonale qui nous est imposé depuis des siècles et que nos anciens ont toujours combattu!
Après tout, le Breton n'est pas gaulois mais britannique (d'où son nom de Breton)!
@ Alwenn
"Pour parler comme Charlie Hebdo, l'indépendance, rien que pour emmerder les français ! Est-il besoin d'une autre raison ? "
Oui d'accord avec vous, mais j'ose espérer que les Bretons valent mieux que ce raisonnement stupide qui faisait que cet Hebdo ne se vendait plus!
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Christian Rogel Le Samedi 10 janvier 2015 14:23
@PaulChérel
Un nationaliste qui déclare ne pas vouloir lire un écrit régionaliste cohérent ne semble pas très confiant ou l'est trop.
@Alwenn
Si vous pensez que l'indépendantisme n'a besoin que d'être affirmé, mais n'a pas besoin d'être théorisé, ne vous étonnez pas du faible impact de l'idée.
Les Gallois ont eu Saunder Lewis : citez-moi l'équivalent pour la Bretagne. Mordrel et Y. Olier ? Bof. Fouéré : trop journalistique.
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lwenn Le Samedi 10 janvier 2015 15:21
@ Christian Rogel
"Si vous pensez que l'indépendantisme n'a besoin que d'être affirmé, mais n'a pas besoin d'être théorisé, ne vous étonnez pas du faible impact de l'idée."
Bien évidemment qu'il doit être théorisé, et pas seulement affirmé.
Sur ce point là, entièrement d'acord.
Le travail d'un nationaliste breton doit être double :
1- Délégitimer (déconstruire, pour parler déridiennement) l'idéologie républicaine française (communément appelé jacobinisme)
2- Légitimer le nationalisme breton.
Et c'est vrai, tout ou presque reste à faire. Mais il est certain aussi que des esprits (de grands esprits ?) y travaillent.
Mais l'indigence intellectuelle ne concerne pas que les nationalistes (pour l'instant), quel intellectuel ou écrivain breton a une audience internationale ? Je n'en vois pas. Vous pouvez m'en citer un ?
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ewen Le Samedi 10 janvier 2015 15:36
Sujet éculé d'un autre siècle. Sans intérêt. Sauf pour les vieux de 70 ans.
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Pôtr ar skluj Le Samedi 10 janvier 2015 15:36
"Après tout, le Breton n'est pas gaulois mais britannique"
Par leur langue et leur ascendance, les Bretons sont on ne peut plus gaulois. Les Bretons insulaire nous on laisser un nom, certes glorieux, mais qui ne dit pas qui nous sommes.
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ewen Le Samedi 10 janvier 2015 15:43
Rogel est insupportable de suffisance. Il veut des gribouilleurs pour "construire la Bretagne". C'est une posture typiquement libérale et moderniste éloignée en tout de l'esprit même d'un peuple qui ne se raconte pas mais se vit. Ce dont parle Rogel, c'est de l'internationale sociale-démocrate qui ressasse sur 40 tons les mêmes conceptions depuis des siècles. Rogel pontifie mais qui est-il ?
Mordrel et Debeauvais ont, quoiqu'il en pense, fondé avec les autres nationalistes tout ce que peuvent mettre en avant aujourd'hui les Bretons comme entité originelle. C'est grâce à eux que la Bretagne n'est pas un autre Limousin.
Le régionalisme lui est l'antithèse même de la Bretagne. Comme disait justement Mordrel : "La schizophrénie est l'état naturel du Celte". Rogel ne fait pas exception. Un véritable français de l'esprit comme tous ces tenants du contrat social de Rousseau.
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Paul Chérel Le Samedi 10 janvier 2015 16:28
@ Christian. Le mot région ne s'applique absolument pas à la Bretagne. relisez donc les diverses définitions du mot dans les dictionnaires. La France l'emploie à tort pour désigner un territoire administratif et non un ensemble cohérent sur le plan géographique et humain. Voir aussi le dictionnaire. Un régionaliste breton est alors un individu qui est partisan d'un découpage purement administratif. Je ne vois pas l'intérêt de lire les élucubrations d'un tel individu. Quant à la qualification que vous me donnez de nationaliste, je ne la renie pas mais en quoi cela donne-t-il l'obligation de lire n'importe quoi écrit par n'importe qui ? Paul Chérel
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Christian Rogel Le Samedi 10 janvier 2015 17:11
Tout va bien : les régionalistes sont des traîtres aux yeux des nationalistes qui pontifient dans le vide, certains à l'ombre du pro-nazi Mordrel qui est mort depuis des lustres.
Je n'ai pas écrit que Cueff a raison, j'ai écrit qu'il essaye de prendre certains éléments de la situation politique de la Bretagne et d'y appliquer une grille qui a le mérite d'éviter d'être réductrice (il appelle au débat). Il est vrai qu'il ne veut pas admettre sans discussion la notion de peuple breton, mais, cela doit être porté à son crédit de ne pas se cantonner aux affirmations sans preuves.
Asséner des généralités isolées (la Bretagne n'est pas une région, le peuple est endormi, l'administration française est perverse...) est un aveu d'impuissance.
Je ne vois personne capable de lui répondre dans la longueur et dans le détail avec une argumentation fondée sur des principes solides.
Jean-Pierre Le Mat n'a qu'une vision partielle et qui n'éclaire pas l'avenir, puisqu'il refuse de se placer sur le terrain des institutions.
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MANSKER Le Samedi 10 janvier 2015 17:27
Je pars du principe que tout ouvrage a le mérite d'exister, soit-il aussi bon ou mauvais. En effet, la pensée unique est un principe de dictateur. Qu'il y ait des gens, ou un groupe de gens, ayant des opinions différentes, ne peut qu'ouvrir le débat. Lequel ? Me direz-vous. Je propose l'Europe aux cent drapeaux. Car, peut importe de la façon de gérer un pays, fédéralisme ou pouvoir central. Ce qui importe est la compétence de tout un chacun. Il faut déléguer ! Mais niet, Paris décide, et Rennes baisse la tête. Réfléchir, c'est commencer à désobéir !
Le principe de démocratie dont la France entière se vante à ce jour comme un seul homme, a du plomb dans l'aile. Écoute t-on les Bretons dans leurs revendications ? Comme je le disais voilà peu à une députée bretonne, « il faut changer de vélo, car celui-là, il va pas bien. Car maintenant il font des vélos ultra légers, qu'avec lequel, même le pire coureur qui soit pourrait gagner des compétitions ».
Vous aurez tous compris que le vélo en question était le système de gestion actuel. Je ne vous commente pas sa réaction... Et je rajoutais que : le droite-gauche, droite-gauche, bon j'ai donné... Halte ! L'UMPS, vous l'aurez compris.
Quand à l'agriculture, dont l'ouvrage en question semble faire état, il faudrait que l'on explique en clair, en très clair, j'insiste, son fonctionnement. Bon tout le monde sait plus ou moins piquer des choux (oui les racines vers le bas !), mais les vendre ? Et les carottes, les artichauts (Mais qu'allez vous faire avec vos artichauts ?), etc... Comment voulez-vous parler de taxes, si vous n'avez, ni les tenants ni les aboutissants ? De toutes façons, une taxe supplémentaire est directement répercutée sur le consommateur. Pire encore, le marché commun ne différencie pas un artichaut du Trégor à celui du Maroc. Et pourtant il est mille fois meilleur. Celui du Maroc est vendu au même prix sur les marchés. Je ne vous parle pas des coûts de production. Ce n'est pas pour critiquer ce pays, mais un système obsolète. Idem les tomates, les poires, pommes. Bon, au final il y a des aides, mais un jour ce sera comme le poulet, plus d'aides. Et c'est dur de voler de ses propres ailes, (pardon à ceux qui ont subit cette catastrophe).
Quand aux végétariens, laisser moi rire, ils devraient plutôt s'enquérir de la quantité de produits phytosanitaires qui sont employés pour la bonne santé du légume ou du fruit. Dix produits pour la pomme, plus rouge, moins rouge, retard de maturation (cours plus bas), accélération (cours plus haut), la liste est interminable, le coût aussi. En résumé, tant que l'on fonctionnera avec une calculatrice dans le c.... rien ne marchera. Ce sera toujours au détriment de quelqu'un (vous ou moi), de quelque chose (la nature en général), voire d'un pays (la Bretagne).
Quand à la République, je pense que l'auteur fait référence au sens étymologique même du mot, elle est le système le plus démocratique qui existe. Mais en France, ce sont les « seigneurs » qui se sont arrogés le droit de décider pour tous. Elle existe, mais avec un gros fer dans le nez. Mais je comprends un peu leur raisonnement. Car si chacun y va de son petit couplet, comme en Bretagne, on peut attendre longtemps de trouver, une voie, une solution, une ouverture, une vraie démocratie. Retrouver l'unité avec ce dénominateur commun dont tous les Bretons sont pourtant animés, c'est ouvrir la porte à une Bretagne véritablement bretonne.
Si la Bretagne a été perdue, c'est à cause de ceux qui ont constamment le cul entre deux chaises, louvoyant à qui mieux mieux de souvent leur intérêt propre. Alors ne vous plaignez plus ! Agissez ! Ensemble pour une fois !
Quand à l'indépendantisme, il revêt plusieurs formes. Totale, elle ne l'est jamais. Partielle, oui, comme en Écosse ou au pays de Galles. Et ne me parlez pas de Catalogne, qui est toujours sous la coupe de Madrid. Mais on peut aussi être indépendant en statuant sur des décisions internes qui regardent l'agriculture ou la pêche, ou encore sur la gestion des ports et du trafic maritime. Qui est mieux à même de définir une politique maritime que les Bretons eux-mêmes.
Revenons des siècles en arrière, qui initia la Ligue Hanséatique au XIIIème siècle ? Des marchands de Lübeck qui prirent les choses en main, et initièrent L'Arc Atlantique, si chère ce jour à certains visionnaires. Désolé, vous n'avez rien inventé. Qui encore initia la liaison commerciale avec l'Angleterre au XXème siècle ? Un breton courageux, qui en 1972 créa la Brittany Ferries, Alexis Gourvennec. Oser c'est gagner ! devise des Bretons !
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Paul Chérel Le Samedi 10 janvier 2015 17:49
@Christian. Je n'ai absolument rien contre le fait que ce monsieur publie un livre sur le régionalisme, c'est son droit et je m'en moque éperdument. Mais il ne peut parler de régionalisme breton lorsqu'il parle d'une région qui n'est pas complète du fait qu'elle a été amputée. Il n'étudie alors qu'un morceau découpé à la hache par un chirurgien maladroit. Quant à étudier un morceau sur le plan administratif avec un préfet nommé par Paris, des collectivités sans pouvoirs disposant de broutilles financières pour appliquer des décisions venant de Paris, c'est valable et identique pour n"importe quel morceau, les Cévennes, la Côte d'azur ou le pays de Caux. Mais quel intérêt ? Paul Chérel
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lwenn Le Samedi 10 janvier 2015 18:41
Voici une video d'une demi-heure où Daniel Cueff parle de/autour de son livre :
Bon. L'Assemblée de Bretagne dans une Bretagne réunifiée, c'est un bon début, si c'est là le but du régionalisme, très bien, qu'ils montrent qu'ils sont capables de le faire, je ne demande pas mieux ... de leur part !
Mais la glu républicaine dans laquelle on est ... engluée est très très forte.
La république, telle que décrite par Cueff, est tout sauf démocratique.
La manière dont il utilise le mot "république" pose problème. La république française, c'est UN type de république, ce n'est pas la totalité des modèles possibles de république. Une Bretagne indépendante sera aussi une république, pas une royauté.
Sinon, le régionalisme est quand même quelque chose de tiède, et même de très tiède, tel qu'il apparaît dans les propos de Cueff. Ce n'est pas enthousiasmant ni mobilisateur.
@ Christian Rogel
"Tout va bien : les régionalistes sont des traîtres aux yeux des nationalistes qui pontifient dans le vide, certains à l'ombre du pro-nazi Mordrel qui est mort depuis des lustres."
Vous caricaturer les nationalistes bretons, qui sont plus divers et moins stupides que vous ne le voudriez !
Moi je ne considère pas les régionalistes comme des traites, mais comme une étape, à peu près indispensable.
Il ne suffit pas de caricaturer le nationlisme breton pour le délégitimer ou le réfuter.
Je ne vois pas ce qui pourrait rendre illégitime le nationalisme breton. Vous êtes contre, mais sans aucune argumentation (sinon renvoyé à Mordrel, qui n'est pas mon soucis).
Vous n'êtes pas objectif, dès qu'il s'agit du nationalisme breton, je l'ai déjà remarqué !
Alwenn
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lwenn Le Samedi 10 janvier 2015 21:14
"Un véritable français de l'esprit comme tous ces tenants du contrat social de Rousseau."
Rousseau n'était pas français, mais Hélvète, de Genève.
La france n'a jamais mis en oeuvre sa théorie du contrat social. Le jacobinisme est le contraire d'un contrat social. C'est un fascisme.
Alwenn
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Christian Rogel Le Samedi 10 janvier 2015 21:44
@Alwenn
Je ne caricature pas, ni ne rend illégitimes les nationalistes bretons, sauf ceux qui se contentent d'affirmations hors-sol. Le nationalisme et le régionalisme bretons sont deux ingrédients politiques, dont la Bretagne ne saurait se passer depuis plus de cent ans et au-delà et ils constituent la Bretagne, dont on ne parlerait plus sans eux.
L'un et l'autre sont bien mal illustrés sur le plan des idées, puisque les efforts intellectuels pour les promouvoir sont minimaux (pas ou peu de "bréviaires", d'où manque de vision prospective).
Dans l'inéluctable chambardement des frontières de l'Europe, il y aura la possibilité pour la Bretagne de redevenir un acteur à part entière, mais, pas à court, ni moyen terme.
Je m'étonne du retard pris dans la construction intellectuelle d'une future Bretagne.
Un pays n'existe pas en soi, mais dans la tête des habitants. La Bretagne n'est pas une essence ou une immanence.
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Pôtr ar skluj Le Samedi 10 janvier 2015 23:24
Quand je lis les commentaires à ses articles, je suis toujours sidéré par les torrents de haine que peut susciter un homme aussi modéré que Christian Rogel. Cette fois-ci, cela passe les bornes : certains commentateurs allient les références idéologiques les plus puantes à des remarques grossières sur l'âge de notre hôte.
En tant qu'homme de dialogue, vous avez, M.Christian Rogel, mon plus entier soutient face à ces attaques.
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Christian Rogel Le Dimanche 11 janvier 2015 00:44
@Pôtr ar skluj
"Torrents de haine" ? cela me paraît un peu excessif. Dans ce fil de commentaires, il y a une personne qui ne m'a pas épargné, mais, tant qu'elle s'en tient à attaquer mes idées, sans utiliser des qualificatifs infâmants, il n'y a pas de problèmes.
Mes articles suscitent des commentaires parfois musclés, mais il y a une bonne tenue générale et un esprit de dialogue encourageants.
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ewen Le Dimanche 11 janvier 2015 07:41
"La france n'a jamais mis en oeuvre sa théorie du contrat social. Le jacobinisme est le contraire d'un contrat social. C'est un fascisme."
Déjà Rousseau a rejeté à la fin de sa vie cette théorie débilitante, ce qui n'a pas empêché les uns et les autres de la mettre en pratique. Je ne vois pas comment le fascisme - qui est apparu 130 ans après la révolution française - serait le référent d'un concept antérieur.
Quoiqu'on pense du jacobinisme, il repose bien sur le principe de la loi négociée à un moment donnée. Rien en France n'empêche fondamentalement une majorité de changer la loi. Le cas du "mariage pour tous" en est un exemple.
"Tout va bien : les régionalistes sont des traîtres aux yeux des nationalistes qui pontifient dans le vide, certains à l'ombre du pro-nazi Mordrel qui est mort depuis des lustres. "
Hélas Rogel ne sort pas des réflexes socialistes habituels. Mordrel ce n'est pas le pro-nazisme, idée qui en soit ne veut rien dire. Mordrel c'est avec Debeauvais le fondateur de la Bretagne comme nation. Ca plait ou non, mais c'est ainsi. La pensée de Mordrel est bien plus complète et complexe que ce que les ayatollahs de la gauche francophile régionaliste admettent. Et on les comprend, comme disait Glenmor - qui n'était pas fasciste - en parlant de Mordrel : "La place est à prendre et il n'y a pas de candidat".
Le régionalisme est réactionnaire et contre-révolutionnaire, il est une régression dans la lutte pour l'émancipation nationale du peuple breton, en plus d'être un leurre dangereux. Un nationaliste peut être, par opportunisme, pragmatiquement et techniquement régionaliste. Un régionaliste de principe est par définition une excroissance de la nation française auquel il se subordonne avec ce que cela implique pour notre peuple.
Il est assez ironique de ne trouver qu'en Bretagne des "régionalistes", concept français par excellence qui utilise ce terme pour réduire les luttes nationales de son territoire à des agitations géographiques. Il n'y a pas de régionalisme auvergnat ou autre. Même le fédéralisme français est un épiphénomène. L'usage du terme régionalisme ne sert qu'à une chose : mesurer le degré de sérieux et de dangerosité d'un Breton.
Mais enfin, précisément parce que le régionalisme est sans intérêt et inexistant en Bretagne, je n'en fais pas des tonnes à ce sujet. Non, la seule menace jamais prise au sérieux par l'état français, c'est bien le nationalisme breton, précisément en raison des innombrables conséquences qu'une telle idée politique induit comme mobilisation psychologique en Bretagne. On ne craint rien du régionalisme. En revanche, des gens qui affirment publiquement que la Bretagne est une nation représentent un danger existentiel pour l'état unitaire français et son idéologie.
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bernard guyader Le Dimanche 11 janvier 2015 07:53
Bon dia ..Si seulement ce livre pouvait rendre "brillant" les régionalistes ...Ce que je doute ... Depuis plus de 10 ans ces derniers bloquent toute approche différente de celle qui "soude et dissout" la Bretagne dans le pays des francs.B.Guyader
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PIERRE CAMARET Le Dimanche 11 janvier 2015 08:14
Ecoutez , entendons nous : que doit on dire pour la Bretagne ?? REGION -? PROVINCE? ou donnez moi un titre et je vous jure que je l'emploierai desormais .
M.Christian ROGEL , avec qui je ne suis pas toujours d'accord , me semble un homme de tres bonne compagnie, avec lequel il est plaisant d'echanger des idees .
Il a lui meme ses "topics"nous avons les notres . Ce n'est pas un crime .
Pouvez vous me dire , quel est le leader Breton a l'Heure Actuelle , je veux dire le Grand Breton du moment ???????? ne repondez pas tous a la fois .Par contre les vers de terre Bretons ( nos elus ) cela grouille .
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Christian Rogel Le Dimanche 11 janvier 2015 11:35
@ewen
Souligner la proximité de Mordrel avec le nazisme n'a rien d'un réflexe. Je connais sa pensée depuis l'époque où il écrivait sous pseudonyme.
J'ai déjà dit qu'être, en juillet 39, dans les bureaux de Berlin pour discuter de la future victoire des nazis ne peut relever de la tactique ou de l'usage d'une longue cuiller.
Je considère le régionalisme comme une donnée constitutive de l'Histoire de toute portion de territoire dominée. Il se retrouve dans tous les pays de ce type, y compris la Catalogne (surtout dans Unio).
On peut considérer la Bretagne comme une nation, mais cela est trop figé, par rapport à sa situation géopolitique actuelle.
L'UDB avait voulu contourner la question en avançant la notion de vocation nationale, mais, elle n'éclaire pas vraiment l'avenir, car, dans la pratique, cela devient un frein, qui amène à des alliances contradictoires. Pour la raison que j'ai dite : absence de travail théorique.
Or, ceux qui voient la Bretagne comme une nation ne travaillent pas plus. Alors ?
La complexité est qu'il faut un arrière-plan philosophique qui peut être clivant, comme la pensée de Jacques Maritain qui dominait, à droite, entre les deux guerres.
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Sebgi35 Le Dimanche 11 janvier 2015 13:19
Le terme régionaliste du titre de votre article ne me convient pas. Le terme régionaliste est employé par les journalistes français et il est très réducteur pour un peuple comme les bretons. Il faut appeler un chat un chat. Les français sont nationalistes et les bretons veulent retrouver leur nation. Il faut arrêter de se cacher derrière cette expression.
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SPERED DIEUB Le Dimanche 11 janvier 2015 13:36
L'idée d'émancipation est en général assez populaire en Europe qu'elle émane ,d'anciennes provinces et petites nations ,et même de régions qui n'ont pas forcément des fondamentaux exclusivement revivalistes Mais il y une grande exception à cette règle !c'est ,la Bretagne ,cherchez l'erreur ? Je dirais les erreurs car une des causes que nous sommes dans l'ornière ,et que les pouvoir parisiens et ses acolytes ont aussi instrumentalisés malhonnêtement ,provient de la faute à la fois,monstrueuse idéologique morale et stratégique du mouvement breton à partir de 1933 symbolisée par le programme SAGA. En fait ces personnes déconnectées du peuple breton , qui pourtant avant guerre ,n'était pas indifférent à l'idée d'indépendance le sujet passionnait bien plus qu'on ne le pense dans les chaumières , interrogeait dans un certain secret et un rejet verbal en public trompeur ,cela provenait aussi du fait que les gens n'étaient pas sollicités comme aujourd'hui par les diverses offres médiatiques et autres de la civilisation moderne Mais ce peuple breton suffisamment humilié par l'état français par rapport à sa langue ,et cerise sur le gâteau il a été ,méprisé par les acteurs d'une réunification linguistique qui a eu justement le tort de ne pas faire participer les bretonnants de naissance (à part quelques exceptions)Ce peuple s'est retourné contre ces nationalistes, ce qui est une des explications au fait que les mouvement de résistance étaient plus importants en Bretagne qu'ailleurs dans l'hexagone .J'ai même souvent entendu cette phrase ,les breizh atao ,ils sont pire que les boches (alors que ce n'était que très partiellement vrai) Mon constat est cruel, mais je ne pense pas que ceux qui continuent à aduler des gens qui en fait ont fait un choix bien plus idéologique que indépendantiste breton ,rendent service à la Bretagne ,bien au contraire ils continuent à alimenter la trouille et la résignation bretonne
Maintenant à mon avis le nationalisme breton est apparu d'une certaine manière avec Pierre Landais dommage qu'il ne soit pas né trois ans plus tard ,car il aurait été l'homme de la situation quand la révolution a démarrée à Rennes en Janvier 1789 ,certainement membre du tiers état ,la dissolution de la Bretagne aurait été évité ,et la France aurait évoluée vers un certain fédéralisme Comme père du nationalisme breton je citerais aussi d'Argentré ,contrairement à ceux qui affirment qu 'il a émergé vers la moitié du dix neuvième ,justement à ce moment là ce sont des fondamentaux excessivement romantiques qui ont servis de base à ce néo nationalisme ,ils expliquent aussi l'échec du mouvement breton jusqu'à aujourd'hui
Debeauvais peut être pire que Mordrel ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Debeauvais
/
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lwenn Le Dimanche 11 janvier 2015 16:12
On ne fait pas exister une nation à partir de rien par un discours théorique, une nation existe, même en sommeil, lorsqu'elle possède une histoire et/ou une langue et/ou une religion. Si la Bretagne ne possède pas de religion propre, contrairement aux Juifs, elle possède une histoire et une langue propre, voire deux langues propres, avec le gallo.
Ce qui distingue la Bretagne de la france, c'est son histoire propre et sa langue celtique, et c'est ce qui en fait une nation.
Le but de la france est précisément de détruire cette nation en détruisant le breton et en occultant l'histoire de la Bretagne.
C'est aussi simple que ça.
Le problème du régionalisme c'est qu'il refuse de dénoncer l'entreprise génocidaire (la destruction de la nation bretonne) de la france en Bretagne, et qu'il veut laisser la Bretagne sous domination française, ce qui ne peut que conduire à la disparition.
Le régionalisme accepte la hiérarchie française : france : nation, Bretagne : région dénuée d'identité propre sinon des restes de folklore.
Une telle hiérarchie est mortelle pour la Bretagne.
Les régionalistes finissent toujours par se soumettre. Comme Urvoas, qui commence par dire qu'il est pour la réunification mais qui vote contre, par obéissance au parti, à la france.
Le problème n'est pas de constuire théoriquement une nation bretonne qui n'existerait pas, le problème est de donner des droits à une nation bretonne qui existe mais que l'Etat français veut détruire et donc ne reconnait pas. Quoique Valls a bien été obligé de reconnaître le Gwenn ha Du, qui est un symbole national et non régional, même si diplomatiquement, on le fait passé soiuvent pour un symbole régional !
Alwenn
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lwenn Le Dimanche 11 janvier 2015 16:17
@ Christian Rogel
"J'ai déjà dit qu'être, en juillet 39, dans les bureaux de Berlin pour discuter de la future victoire des nazis ne peut relever de la tactique ou de l'usage d'une longue cuiller."
Vous semblez ignorer que le mouvement sioniste avait passé un accord avec les nazis en 1931 et qu'il disait partager les mêmes conceptions "nationalistes" que les nazis. Il est vrai qu'on apprend pas cela à l'école.
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Ker itron al lann Le Dimanche 11 janvier 2015 17:53
Voilà un livre que je vais m'empresser de lire.
Merci Christian pour l'info.
Où se commande t'il?
KIAL
Ps:au titre du présent article, le "….." à la place de "République" m'amuse beaucoup.
N'oublions pas que c'est autour de valeurs républicaines que l'Irlande a gagné son indépendance.
Que le mouvement écossais avait promis allégeance à sa gracieuse majesté. Cela ne lui à pas porté bonheur!
Ces valeurs républicaines, que cela se sache, servent aussi de garde-fous et nous préservent, nous bretons, de dérives délétères.
Seul un fédéralisme républicain peut nous unir.
Il serait grand temps de s'y résoudre et d'abandonner les récurrentes ritournelles anti-républicaines et de voir des jacobins partout, surtout chez les socialistes! Ce serait trop simple……………..
D'ailleurs, j'ai relu une information toute succulente, extraite d'une petite revue intitulée "les trois rayons" (...), de 1964 numéro 37:
"LE CLUB BRETON "Les bonnets rouges": Une association d'étude, de recherche et d'information réunissant les hommes de bonne volonté ayant des attaches avec la Bretagne vient d'être fondée à Paris. Son but est de travailler à l'étude des réformes institutionnelles. Président …………. Charles Hernu (!?)- Vice Président Maoris Morvan- - secrétaire gal Michel Quéré.
En 1967, Le sénateur Maire de Nantes, André Morice, écrivait au Grand druide de la Gorsedd: "Vous avez bien voulu … me transmettre la motion adoptée à mon égard au cours de votre Gorsedd de Paimpont...
J'ai été très touché de ce témoignage qui m'apporte la preuve que l'action de la municipalité est comprise et qu'elle rencontre l'assentiment d'une société telle que la vôtre. …. Vous avez la fierté d'être bretons, et je suis heureux que sur ce point aussi, nous nous rencontrions. ..;"
Quelle belle époque!
4me trimestre 1968: "Régionalisation, que de bêtises l'on entend (ou lit) en ton nom…"
Cette même revue attribuait un tableau d'honneur à MM Fréville et Pleven (un grand socialiste LOL) pour avoir rejeté les Nantais de la communauté bretonne sans leur avoir demander leur avis. Les félicitations étaient attribuées également au conseil général d'Ile et Vilaine de l'époque (1968) de préférer la Mayenne à la Loire-Atlantique.
Je continue de citer cette revue, numéro 55: "Pendant ce temps, au contraire, la Corse réclame d'être seul à constituer une région autonome et non pas d'être rattachée à la Provence-Côte d'Azur. Hauts-normants et bas-normands unanimes, réclament la réunification de la Normandie historique, thèse que leurs députés ont développée lors du débat à l'assemblée, alors que l'on remarquait le silence des députés représentant la Bretagne (nous n'osons les qualifier de bretons!) En Bourbonnais, on réclame équilibre entre l'industrie et l'agriculture. M Pleven croit-il qu'en rejetant la Loire-Atlantique pour accueillir la Mayenne, il réaliserait cet équilibre?" Mab Riotim (kerzu 1968).
Remarque pour les plus jeunes: M Pleven n'était pas socialistes!!!! Lol.
Je m'arrête là. La consultation de ces archives est passionnante.
Qu'en sera t'il d'en cinquante ans………… (sic)
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Christian Rogel Le Dimanche 11 janvier 2015 18:31
@Bernard Guyader
Je n'ai pas dit que le régionalisme breton est brillant, mais que D. Cueff en a fait une exposition techniquement brillante. Encore une fois, je rappelle qu'une présentation de livre est au service des idées de l'auteur, pas de celles du rédacteur.
@SebGI35
Remarque similaire : si l'auteur se revendique du régionalisme, pourquoi le taire ?
@Ker Itron al Lann
Vous me faites souvenir d'avoir été l'invité d'une réunion des Bonnets rouges en 1969 avec Charles Josselin et Paul Gaignet (ex-PNB) : cette "deuxième gauche", régionaliste et rocardienne, a été vaincue par les centralistes. Il y a des régionalistes dans le PS en Bretagne, mais sous surveillance étroite. On peut en parler au passé. Seuls, Le Drian et quelques autres ont échappé à la patrouille jacobine, parce que la Région Bretagne n'était pas considérée comme prenable.
La liste PS des régionales sera à examiner de près. Elle dépendra, en partie, de morts politique aux cantonales (perte éventuelle du Finistère par un PS local plutôt jacobin)
@Alwenn
Se contenter d'affirmer que la Bretagne est une nation, c'est de la prédication et, maintenant, les gens s'en méfient, car, ils soupçonnent de la com.
On n'écoute les prédicateurs que pour leurs vision, pas pour leur réaffirmation des dogmes.
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SPERED DIEUB Le Dimanche 11 janvier 2015 19:18
Iwennen
vous dites
Vous semblez ignorer que le mouvement sioniste avait passé un accord avec les nazis en 1931 et qu'il disait partager les mêmes conceptions «nationalistes» que les nazis. Il est vrai qu'on apprend pas cela à l'école.
C'est trop vrai ,mais la question demeure taboue ,et les acteurs de cet accord étaient près à laisser sacrifier des millions de leurs compatriotes pour cette cause..Le fanatisme n'a pas de frontières .Cependant cette vérité ne justifie aucunement certains égarements bretons ...d'autant qu'ils se faisaient à contre courant de l'opinion bretonne
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lwenn Le Dimanche 11 janvier 2015 22:14
@ SPERED DIEUB
La question est tabou en france mais pas au usa depuis qu'un livre a été publié il y a une vingtaine d'année, jamais traduit en français. Même sur abp, la question est tabou ! Chut ! N'en parlons pas !
Alwenn
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Yann LeBleiz Le Dimanche 11 janvier 2015 23:29
@SPERED DIEUB
Arrêtons de nous massacrer avec les "égarements" des Bretons!
Une fois encore, ce choix fut également celui des Finlandais, Slovaques, Kosack, Croates, etc.. etc...
Même les Suédois ont appliqués une bien étrange neutralité!
Pourquoi, pour obtenir ou préserver leur indépendances...! Pour donner malgré tout un autre avenir à leurs familles, un avenir ou eux-mêmes décident et non le voisin puissamment armé!
Et là, vous nous parlez même des nationalistes juifs, qui n'auraient pas fais mieux...! Un comble!
A moins que les Bretons soient des Extra-terrestres (race non terrestre), pourquoi seuls Bretons devraient payer à Vitam Æternam un choix équivalent...!
Nous sommes devenus des nuls!
Probablement l'un des plus anciens pays d'Europe, réduit à se chamailler sur être ou ne pas être une région de notre fossoyeur!
Car non seulement nous nous gavons de ce que Paris nous jette à la figure, mais en plus une fois l'insulte jetée à notre face nous la reprenons et nous faisons nous-même le sale travail pour nous déconsidérer!
Tristement, c'est en agissant ainsi que nous avons encore de l'estime pour nous-même!
Voilà pourquoi il n'y a qu'en Bretagne qu' "Indépendance" est une grossièreté!
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Christian Rogel Le Lundi 12 janvier 2015 00:02
J'ai lu l'étude Kernalegenn-Fournis qui date de 2005. C'est un bon survol, mais, une histoire hémiplégique, car, elle se focalise sur le mouvement breton indépendantiste, comme si le mouvement breton régionaliste n'avait aucune influence.
C'est bien avant 1911 que le premier est apparu et les prémices du mouvement politique régionaliste sont antérieure à 1898.
Une des erreurs est de ne pas se poser la question des rapports entre régionalisme et bloc agraire, alors que les nationalistes représentaient plutôt des professions intermédiaires bousculées par le début de la mondialisation et les politiques économiques françaises à géométrie variable.
La plus grossière est évidemment de prétendre que le début du mouvement breton date de La Villemarqué, mais, ça, c'est pour rassurer les universitaires qui sont tous nés en 1789.
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SPERED DIEUB Le Lundi 12 janvier 2015 08:31
Arrêtons de nous massacrer avec les «égarements» des Bretons!
lisez la chronologie des commentaires ,je regrette mais ce n'est pas moi qui a tiré le premier Au contraire je pense de plus en plus ,que ceux qui continuent à aduler et à prendre en exemple ,ces égarements se servent de la cause bretonne pour justifier des idéologies nauséabondes Donc ce sont ceux qui entretiennent cette thématique qui font le jeu du pouvoir parisien et des adversaires de la cause bretonne C'est suicidaire pour l'ensemble du mouvement breton
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lwenn Le Lundi 12 janvier 2015 10:28
Il est sûr que ceux qui prennent l'extrème droite française et Mordrel pour modèle et l'affiche à tout bout de champ ne nous aide pas. Mais il faut faire avec !
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PIERRE CAMARET Le Lundi 12 janvier 2015 11:25
Messieurs les Bretons , après les derniers evenements vous en etes encore la ????? le Gna Gna Gna ... et c'est reparti pour 50 ans ..
J'ai envie de vous rendre mon tablier , et vous dire Go and Fuck yourselves et devenir un bon Australien , dans un pays jeune , dynamique .. qui a l'avenir devant lui . En Bretagne l'avenir est derriere
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SPERED DIEUB Le Lundi 12 janvier 2015 11:55
D'accord Pierre mais adressez vous à celui qui a tiré le premier
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Christian Rogel Le Lundi 12 janvier 2015 12:13
@Pierre Camaret
Je ne comprend pas votre remarque : il est on ne peut plus normal de parler de Mordrel à la suite d'un article qui présente un essai de théorisation. Il est encore plus normal d'avoir des appréciations différentes sur ses écrits. On ne débat pas entre bisounours.
Mais, comme comme je l'ai rappelé, il est mort, il n'a pas de vrai postérité, puisque les nationalistes ont la plume paresseuse. S'ils sortaient de leur torpeur, il serait préférable qu'ils s'inscrivent dans une philosophie qui ne soit pas totalitaire, ni essentialiste, et, encore moins, marxiste-léniniste.
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PIERRE CAMARET Le Lundi 12 janvier 2015 12:40
Attention Christian ROGEL . Le passé est le passé . Je me moque de MORDREL , comme de ma premiere crepe .
Je vois aujourdhui et c'est pas brillant . L'espoir pour moi a disparu . Je suis un vaincu ce soir ... je n'ai plus d'armes,pour combattre ..... le film passe a l'envers . Comment en avons pu en arriver la ??
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yanneutch Le Lundi 12 janvier 2015 14:07
Comme d'habitude nous commentons la recension d'un livre que nous n'avons pas lu...
Posons quelques points de relativisation :
- le terme "régionalistes" est du fait de l'auteur de la recension, et non pas il me semble de l'auteur du livre
- dire que les nationalistes ont été absents d'un début de commencement de concrétisation (comment ça marche ?) est assez vrai mais quelque peu exagéré. Youenn Olier dans An Avel, profitant de la Constitution, exprime la possibilité pour la Bretagne de faire partie de l'Empire avec son statut propre ; Yann Fouéré (qui a les indulgences de l'auteur) a inlassablement travaillé sur le sujet (en commençant par le POB) ; dans le CELIB 1 et 2, les natios sont quand même dans la manoeuvre (même s'ils sont dépassés par les "notables") ; l'UDB n'est pas, à la base, régionaliste, mais un parti breton socialiste évoluant au grès des options, avec par moment une tendance nationale-prolétarienne - Charte de Brest - et navigue entre le régionalisme (avoir notre part du gâteau) et l'autonomisme (bien difficile quand on n'est pas autonome politiquement) ; et puisque Gi Etienne nous a quitté récemment, rappelons qu'Ar Vro et Emsav ne sont pas que des pages noircies dans le désert.
- il y a, et c'est un fait, une incapacité générale à donner corps au passage à l'âge adulte de la nation bretonne, allant plus loin que la simple imprécation.
- on confond encore tout, régionalisme, autonomisme, fédéralisme, nationalisme, indépendantisme, séparatisme... Il est hallucinant de voir encore des gens s'affirmer, avec l'air grave des révolutionnaires conjurés du XIXe siècle ou des guérilléros de pacotille des séries Z, "je suis régionaliste et je n'ai pas peur de le dire !" (véridique, j'en rigole encore).
Alwenn : de quel livre faites-vous référence ? Concernant le sionisme, il me semble que c'est la tendance Jabotinski
Sinon, je me suis procuré récemment, par curiosité "le roman de la Bretagne". Lisez la préface. Elle vaut son pesant de papates.
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NPXZB Le Lundi 12 janvier 2015 14:28
@Pierre Camaret
Ce n'est pas parce qu'il y a des manques conjoncturels que la Bretagne ne garde pas tout son potentiel d'avancer comme et d'être un jour reconnue comme une nation probablement dans un cadre fédéral.
Les Bonnets rouges ne sont pas effacés par les manifestations d'unanimisme d'hier. A Quimper, il y avait très peu de drapeaux (moins de 10 ou 12) et le le bleu-blanc-rouge était minoritaire au profit du gwenn-ha-du.
Nous sommes dans une phase de transition pendant laquelle rattacher le mouvement breton à la poussée de la gauche socialiste et écologiste en Bretagne a pu sembler efficace à beaucoup (comme expliqué dans l'article de Tudi Kernalegenn).
Mais, cette période s'achève sous nos yeux.Le point crucial va être une alliance large, non nostalgique, entre les travailleurs indépendants qui sont nombreux en Bretagne et les salariés et les retraités. Ces derniers ont beaucoup de crainte que l'Etat cesse de dispenser ses faveurs, via les syndicats. Mais, quand tout sera asséché financièrement, les cartes seront rebattues.
@Yanneutch
L'auteur évite, effectivement d'utiliser le mot dans la plus grande partie du livre, mais le titre de la conclusion est clair :
"Ah, ça ira, ça ira, les régionalistes sont là !".
On y trouve après une affirmation que la liberté d'organisation de la Bretagne profitera à la République, cette phrase ambigüe : "C'est l'énergie du mouvement breton qui sera reproductible, pas son contenu qui, lui, restera propre." Ici, mouvement breton veut plutôt dire "mouvement de création de l'Assemblée de Bretagne, donc, conjoncturel.
Alwenn fait référence au livre d'Edwin Black, "The transfer agreement" (1984). Que des Juifs sionistes aient fait des affaires de 33 à 42 avec les nazis s'est perpétué dans des accords URSS-USA concernant aussi les Juifs ou les accords similaires entre les deux Corées.
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jo charruau Le Lundi 12 janvier 2015 14:40
J'irai acheter à Pornic le livre de D. Cueff, il n'y a pas de petit élu, que des grands..contributeurs.
Je pense que les métropoles vont dominer sérieusement le paysage hexagonal avec l'aval des technocrates de droite comme de gauche, formatés par la datar et autres écoles d'administration. Les territoires ruraux n'auront, à mon avis, que les miettes. D. Cueff a semble-t-il la même idée.
Vous avez vu la vitesse de réaction d'Ayrault pour assurer à Nantes-Métropole, la place de leader dans " son grand Ouest". ce qui fait une strate supplémentaire alors que l'on devait réduire le mille-feuille administratif...Ils ne sont pas à une contradiction près, nos franchouillards.
Ce jour, 12/01/15, je vois sur O.F. ed. 44 Sud Loire, l'intervention de J. Auxiette, prés. pdl qui nous rabâche : " pas question de laisser dépecer la région pdl, la Loire-Atlantique ne doit pas retourner en Bretagne. Sinon c'est une annexion ".
Auxiette repousse aussi la consultation populaire en 44 et çà se dit démocrate...
Pierre Camaret a posé une question " que doit-on dire pour la Bretagne région? province?
Je n'ai pas l'instruction, ni la répartie des participants des forums ABP , je propose néanmoins, étant du pays nantais,
Les Pays de Bretagne - B5-
Une assemblée fédérale des pays de Bretagne.
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Christian Rogel Le Lundi 12 janvier 2015 17:05
Mes réponses précédentes par suite d'un incident technique ne sont pas sous mon nom, mais chacun les aura reconnues.
Je réponds plus précisément à Alwenn.
Il y a la Bretagne, construction sociale (elle n'est pas anhistorique) qui ne va pas disparaître avant des dizaines d'années et il y a son état de soumission actuel.
L'absence de théorisation de son avenir n'est pas dangereux pour elle en soi, cela ne fait que compliquer la manière dont ses habitants appréhendent leur avenir.
Les faits que les partis bretons soient pauvres en vision et en théorie les handicape, car, ils ne savent où se placer, ni sur quelles forces s'appuyer, ni sur quels segments de population, ils doivent porter leurs efforts. Ils diffusent, mal, une propagande tous azimuts.
Proposer l'indépendance à court ou moyen terme, c'est vouloir brûler les étapes par lesquelles sont passées l'Ecosse et la Catalogne qui n'ont pas encore réussi à l'obtenir.
L'indépendance se conquiert dans la tête, mais, n'advient que par désagrégation de l'empire de rattachement. La Bretagne est très loin d'être prête à surmonter un tel traumatisme, du fait des carences politiques bretonnes.
NB : Je ne vois pas où vous voyez une indulgence spéciale pour Y. Fouéré, qui est, certes, un des très rares théoriciens, mais, qui a aussi des manques.#Jo Charruau : Nation sans Etat en transition. C'est mieux que Nation invisible (S. Gemie) ou inachevée.
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lwenn Le Lundi 12 janvier 2015 21:41
"Proposer l'indépendance à court ou moyen terme, c'est vouloir brûler les étapes par lesquelles sont passées l'Ecosse et la Catalogne qui n'ont pas encore réussi à l'obtenir.
L'indépendance se conquiert dans la tête, mais, n'advient que par désagrégation de l'empire de rattachement. La Bretagne est très loin d'être prête à surmonter un tel traumatisme, du fait des carences politiques bretonnes."
Voilà qui est plus concret et permet de discuter, ce que je ne ferai qiue rapidement.
- "Proposer l'indépendance à court ou moyen terme"
Parler de l'indépendance est une chose, la demander pour demain matin en est une autre.
Il faut parler de l'indépendance dès maintenant, en faire un sujet de débat, dire qu'elle est légitime, etc. Il faut en faire un sujet familier pour l'ensemble des Bretons. Plus ce sujet deviendra familier, plus il sera dédramatiser, moins il fera peur. C'est parce qu'on en parle jamais ou presque jamais que le sujet fait peur.
- "L'indépendance se conquiert dans la tête" : ben, oui, c'est pour ça qu'il faut en parler !
- "mais, n'advient que par désagrégation de l'empire de rattachement."
L'empire, ça fait quelques dizaine d'année qu'il se désagrège, depuis l'après WWII.
- "La Bretagne est très loin d'être prête à surmonter un tel traumatisme"
C'est le psychologue du café de la gare qui vous a dit ça ? C'est plutôt les français qui auront besoin d'un bon psychologue, car c'est eux qui vont l'avoir le traumatisme !
- "du fait des carences politiques bretonnes"
Ca n'est pas rédibitoire.
Alwenn
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Yann LeBleiz Le Mardi 13 janvier 2015 18:35
@ SPERED DIEUB

"Au contraire je pense de plus en plus ,que ceux qui continuent à aduler et à prendre en exemple ,ces égarements se servent de la cause bretonne pour justifier des idéologies nauséabondes"
Mais bon Dieu, arrêtez avec ça!
Si les nazis devraient revenir mais de l'autre coté de la planète à des milliers de Kms de la Bretagne, puis que dans leur folie devaient réduire le monde en cendre et que seul 2 bretons devaient survivre, ces 2 bretons trouveraient le moyen de se mettre sur la figure en se refaisant 39-45... s'en même s'apercevoir que le monde autour d'eux à cesser d'exister!
Et le "c'est pas moi qui a commencé", laissons cela aux cours de récré...! Très honnêtement, vous nous avez habitué à mieux!
M. Camaret à 1000 fois raison...!
@ Christian Rogel
"Les faits que les partis bretons soient pauvres en vision et en théorie les handicape"
NON, c'est le mode d'élection faisant qu'il n'existe AUCUN enjeu de pouvoir "régional" qui fait que les partis politiques non "nationaux" n'ont aucune possibilité de se développer! (car c'est étudié POUR! Comme disent certains...!)
Si demain, la République devenait Démocratique et Fédérale, cela changerait du tout au tout!
Notre réflexion ne doit pas s'orienter à nous auto-convaincre d'une faiblesse inhérente aux Bretons, mais à réfléchir comment faire passer les messages politiques (donc de Démocratie) dans le système tel qu'il est en République!
Notre seul échec est de ne PAS reconnaitre la réalité du système, ce qui nous permettrait de l'étudier pour trouver la faille, car dans tout système il y a une faille!
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lwenn Le Mardi 13 janvier 2015 22:40
@ Christian Rogel
Effectivement, j'allais le dire, si vous dites bien qu'il y a une situation coloniale, vous ne dites pas que tout est fait par l'Etat français pour empêcher un sentiment nationale de se développer en Bretagne, par exemple l'absence totale d'un enseignement de l'histoire de la Bretagne, ce qui est une atteinte aux droits humains.
Vous ne parlez pas de "génocide (culturel)", les régionlaistes ne parlent ps de génocide (culturel), Daniel Cueff ne parle pas de génocide (culturel) (je n'ai pas lu son livre mais je ne vois pas comment il pourrait en parler s'il ne considère pas la Bretagne comme une nation, car si pas de nation, pas de génocide (culturel) !
Or, quel est le projet de la france en Bretagne, sinon opérer un génocide (culturel), sinon faire disparaître une nation ?
Ca n'est rien d'autre. Absolument rien d'autre !
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SPERED DIEUB Le Mardi 13 janvier 2015 22:44
Imaginez que des curieux viennent par hasard sur ce site ,pour se faire une idée de la thématique bretonne Ils lisent le commentaire de Ewen ,personne n'ayant réagi ,je crois que le mouvement breton est vite catalogué une fois de plus ,et qui ne dit mot consent ...
Par ailleurs ces jours ci on nous parle sans arrêt de liberté d'expression ,je pense que j'y est droit aussi non ??? sans être stigmatisé par des gens qui n'en finissent pas se laisser entendre de surcroit ? qu'ils sont des démocrates .Ou bien il faut m'interdire définitivement de poster des contributions sur ABP ,d'ailleurs si je n'avais pas la Bretagne à coeur j'aurais cessé d'intervenir depuis longtemps
Mais s'il est vrai que des républiques à travers le monde s'avèrent être plus ou moins des régimes autoritaires ,il en va de même pour la démocratie dont le concept a été et est encore dévoyé à l'instar par exemple passé des anciennes démocraties populaires de l'est de l'Europe ,ou même certains partis politiques actuels comme le parti national démocrate allemand qui ne l'est pas en réalité tout à fait non plus ...
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SPERED DIEUB Le Mardi 13 janvier 2015 23:10
Mais bon Dieu, arrêtez avec ça!
charité bien ordonnée commence toujours par soi même !,cela ne fait pas si longtemps vos empoignades avec Philou n'étaient pas tellement étrangères à ce sujet !! et je n'ai jamais été vous dire arrêtez avec çà !! d'autant plus que vous dites parfois des choses intéressantes
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Donbzh Le Mercredi 14 janvier 2015 03:47
Il est possible que les différentes composantes du militantisme breton ne soient pas opposées ,mais complémentaires et indispensables.
Ils représentent les différentes sensibilités bretonnes et se complètent car nous avons besoin qu'un maximum de bretons se sentent représentés.
Quand nous avons des objectifs claires, nous nous rassemblons et parfois nous gagnons : écotaxe,centrale nucléaire, marée noire,Celib...
Il nous faut des théoriciens et des penseurs bien sur,mais les besogneux dont je fais parti se contenteraient bien d'une plateforme autour quelques points importants: la réunification ,la défense des cultures en Bretagne et de quelques autres objectifs économiques...qui semblent être communs à toutes les parties.
Chaque point pourra être utilisé par chacun,suivant sa sensibilité, pour proposer des solutions pratiques ou pour dénoncer l'emprise coloniale française...
Allons à l'essentiel et donnons nous, un peu comme les revendications des bonnets rouges ou du Celib, des objectifs communs auxquels un maximum de bretons pourront adhérer, ensuite ils voteront peut-être breton...
BEVET BREIZH
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Yann LeBleiz Le Mercredi 14 janvier 2015 11:40
@ SPERED DIEUB
OUI, je suis éc½uré par ceux (vous ou votre ami Philou, et pas uniquement) qui nous refont en permanence 39-45, en nous présentant les Bretons obligatoirement selon un choix bipolaire imposé qui veut que les Bretons furent :
1) Des défenseurs acharnés de la République (vision positive imposée quelque soit la réalité historique, au nom de la grandeur de la FRANCE et de son système jacobin),
2) Des fanatiques fascistes imprégnés au niveau génétique à VITAM AETERNAM (vision négative imposée donc le but est aisé à définir comme destinée à détourner les Bretons de l'exercice de leur propre démocratie).
Mais en aucun cas, il n'y une égalité de jugement qu'on accorde aux autres peuples!
Alors, si les pages d'ABP pouvait se soulager des gens ayant le besoin de se donner des gages moraux au travers de ce rabâchage injuste et endoctrinant, OUI, ce ne serait un bien!
Spered Dieu, nous ne sommes pas toujours d'accord mais j'apprécies vos échanges, juste que je ne comprends pas votre besoin (obsession) sur ce sujet!
Car je pense que les autres pays (y compris en France) ne souffrent pas (plus) dans leur échanges politiques de cette gangrène obsessionnelle telle qu'on le vit en Bretagne depuis 70 ans!
PS : Pour revenir au sujet de l'article,
Dans le commentaire d'EWEN, je ne vois rien qui serait mal formulé ou choquant. Sauf erreur, cela me semble parfaitement réfléchi, logique, et surtout conforme à une réalité et à d'autres exemples européens et internationaux.
D'ailleurs, qu'est-ce que vous appelez la "thématique bretonne", est un mot pour exprimer la volonté légitime d'exercer la Démocratie chez les Bretons?
So What?
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SPERED DIEUB Le Mercredi 14 janvier 2015 12:20
YANN
Félicitations car vous avez toujours l'art de tournez les échanges à votre avantage ,mais un bon politique répond il est vrai à coté de la question posée (ici liberté d'expression )
Cependant il est possible que vous ayez manquer votre vocation ,vous auriez bien remplacer Verges l'avocat du diable , ce n'est pas donné à tout le monde dévoyer les propos d'autrui ,et faire des procès d'intention très habiles
Quand à mon ami !! philou non seulement je ne le connais pas, mais si vous lisez bien, je l'ai également contredit en étant en plus partiellement d'accord avec vous pour l'occasion
Par contre ,à la limite , ce n'est pas par ce qu'une personne aurait des idées diamétralement opposées aux miennes qu'elle ne pourrait pas être mon ami (hormis des gens très extrêmes quel que soit leur bord )
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Yann LeBleiz Le Jeudi 15 janvier 2015 16:17
Spered,
Je n'ai pas besoin d'art ou de talents de sorcier malicieux pour vous dire que NON, je ne suis pas d'accord avec votre démarche sur ce sujet!
J'essai de vous convaincre, c'est vrai et c'est normal, mais pour l'instant c'est peine perdue!
Votre évocation de Philou n'était pas anodine, comme vous il s'enferme dans son obsession vis à vis d'un autre discours injuste et humiliant, pensant probablement bien faire...
Vous le savez pourtant mieux que quiconque, ce rabâchage idéologique a causé déjà trop de dégâts dans la population au cours du siècle passé.
La Liberté de pensé OUI, mais l'irrespect NON.
Hors, la population bretonne doit faire face encore et toujours à une accusation injuste et totalement disproportionnée quand les autres peuples bien plus concernés ont gagné le droit de passer à autre chose depuis déjà bien longtemps, et d'ailleurs souvent avec un succès éclatant!
Quel est le but de cette accusation sans limite de temps, si ce n'est d'enfermer et maintenir les Bretons dans un sentiment d'inconfort vis à vis des choix politiques les concertants dans la mesure ou ces choix proviendraient d'eux-mêmes!
Aussi, il est temps pour les Bretons d'apprendre à dire NON! Stop à ce discours!
Et franchement, je préférerai que nous soyons de concert.
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SPERED DIEUB Le Jeudi 15 janvier 2015 17:52
Je persiste et signe ,la liberté d'expression ne se divise pas Bon maintenant faut t-il réserver les contributions sur ABP à ceux qui disent AMEN à l'idéologie de l'emsav à partir de 1933 ? il me semble que c'est votre avis ,c'est vrai que des opinions pro bretonnes ne seraient pas non plus reçues à l'autre extrême par exemple un site de la libre pensée de Bretagne ,je précise !l'intolérance n'a pas de frontières ,donc des personnes de mon genre qui ne partagent pas cette ligne seront de fait exclues
Seulement dans ce cas de figure ce site se réduira comme peau de chagrin ,car ce n'est pas les éventuels quelques extrémistes qui dans ce cas viendraient le rejoindre et s'auto-satisfaire entres amis qui compenseraient la perte d'audience globale
Au contraire je pense que ABP devrait avoir pour vocation d'être une plateforme de débat entre toutes les composantes de l'opinion bretonne ,y compris ce que l'on nomment les plus jacobins. Un opposant à l'émancipation de la Bretagne c'est une personne contrairement à la masse hélas indifférente qui s'est posée des questions ,et le jour ou un certains nombre d'entre eux auront changé d'eux même d'avis ,l'idée bretonne aura fait un grand pas Je prends dans ce sens un exemple historique lié à la religion chrétienne Celui qui est devenu Saint Paul était un massacreur de chrétiens ,il a finit apôtre ,et la secte judéo chrétienne ne serait pas devenue une religion universelle sans lui .Bon je vous demande quand même de bien lire et d'analyser mon premier commentaire
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SPERED DIEUB Le Jeudi 15 janvier 2015 19:19
Maintenant à mon avis le nationalisme breton est apparu d'une certaine manière avec Pierre Landais dommage qu'il ne soit pas né trois ans plus tard
oubli
je voulais dire trois cent ans
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Yann LeBleiz Le Samedi 17 janvier 2015 12:53
@ SPERED DIEUB,
Si votre plaisir est dans la stigmatisation injuste d'une population pour justifier votre petite autosatisfaction que vous appelez votre "Liberté d'Expression", alors oui AMEN!
Quand on inflige à une catégorie de personnes (ici les Bretons) une vision injuste qui n'est pas ou plus infligés à d'autres catégories de personnes qui pourtant seraient plus appropriés pour les recevoir, OUI, c'est qu'à la base on fait face à un simple problème de "Respect"!
Un Allemand, un polonais, un finlandais a le droit aujourd'hui de vivre sans subit un tel flot de rabâchage car tout le monde s'accorde à dire que leurs bêtises passées ne résume pas pour l'éternité leur identité,
Mais un Breton non, pour une simple raison : il est Breton...!
Pas à dire Spered, c'est "beau" comme philosophie!
Je suis désolé pour vous, mais c'est votre problème et espérons que les Bretons trouverons la force dans l'avenir à ne plus accepter cela!
Ca ne s'appelle pas de la censure, cela s'appelle arrêter de se laisser marcher sur les pieds!
Et on n'est pas fasciste, nazi, ou je ne sais quoi encore parce qu'un jour on dit STOP aux marcheurs qui s'autorisent à envahir les pieds des autres au nom de leur Liberté à eux!
En d'autres mots, la Liberté des uns s'arrête là au commence celle des autres!
"Et les Bretons à l'image des autres peuples ont le Droit en 2015 à la Liberté de ne plus recevoir ces insinuations injustes dans le volume extraordinaire où ils le reçoivent encore aujourd'hui 70 ans après certains événements particulièrement insignifiants au regard d'autres événements survenus sur la planète dans la période consternée!"
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SPERED DIEUB Le Samedi 17 janvier 2015 15:57
Votre dernier commentaire est hors sujet mais je demande d'arrêter cette polémique ,j'ai autre chose de plus constructif à faire dans la vie ....et la liberté de penser n'est pas la liberté d'expression ,c'est un détail mais le diable est dit t-on dans les détails
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Yann LeBleiz Le Lundi 19 janvier 2015 14:41
Pas vraiment sûr que ce soit hors sujet!
Mais d'accord pour arrêter cet échange, tant que vous laissez le diable là où il est...!
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SPERED DIEUB Le Lundi 19 janvier 2015 15:09
Malgré que globalement je persiste et signe le contenu de mon premier commentaire , si une de mes phrases a pu vous heurter personnellement ? croyez moi ce n'était pas du tout mon but ,si c'est le cas ? excusez moi
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Yann LeBleiz Le Mardi 20 janvier 2015 00:26
Pas de problème ABP est fait pour échanger et c'est là sa force!
Et nous Bretons avons besoin d'échanger, pour reconstruire reprendre confiance en nous-même (nous même, c'est à dire les Bretons ensemble)!
Pour moi, ce point est un non événement de notre histoire, c'est à dire que pour moi sa réalité fait qu'il est pratiquement insignifiant face aux événements mondiaux de cette période et qu'il nous coute très cher au delà du raisonnable et à tord.
(toujours pour moi, ce coût élevé est du principalement à cette confiance qui nous a quitté depuis 2 siècles et qui nous a fait accepter l'insulte et que je considère que d'une certaine manière cette insulte nous la reprenons nous-même contre nous).
Du fait, je considère (c'est toujours mon point de vue) que pour nous réapproprier notre avenir, nous devons apprendre à redonner à ces événements leur vraie dimension et savoir les pondérer au respect de notre Histoire.
D'où ma réaction, et il n'y a là rien à mon sens de répréhensible pour moi, car c'est ainsi que tous nos voisins ont procédés avec raison depuis déjà bien longtemps!
On aura encore et certainement des échanges car si les hommes étaient tous immédiatement d'accord le genre humain serait insipide, mais l'important n'est-il pas que malgré les différences nous ayons la volonté de naviguer ensemble, ce qui est mon souhait!
A galon,
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André Corlay Le Jeudi 22 janvier 2015 17:29
@ à Pierre Camaret qui hésitait, ce 11 janvier, entre "région" et "province", je proposerai mon alternative préférée qui correspond mieux à la manière dont le voisin français, alias François 1er, s'est annexé la Bretagne en 1532 après faits de guerre multiples de ses prédécesseurs dont le dernier à notre désavantage en 1488, et autres mariages arrangés. En 1789, ce même voisin français, sous prétexte de révolution interne — qui ne concerne donc pas, politiquement, la Bretagne — ayant tout aussi simplement mis au panier tous les accords précédents avec cette dernière, je proposerai donc le mot "colonie", car à part un bras de mer qui sépare l'Algérie, la dernière relâchée par la France, je ne vois pas bien ce qui différencie ces 2 nations dans le comportement méprisant de l'occupant...
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SPERED DIEUB Le Samedi 24 janvier 2015 19:47
André Corlaix le problème que cette révolution était d'abord interne à la Bretagne ,avant de se propager à l'hexagone La rivalité entre le tiers état breton et la noblesse en a un des détonateurs .Voilà pourquoi j'ai donc écrit dans mon premier commentaire que un Pierre Landais aurait été l'homme de la situation. A cette époque toute l'Europe occidentale a été plus ou moins concernée par ces turbulences révolutionnaires ,mais les circonstances n'étaient pas réunies pour qu'elles prennent l'ampleur qu'elles ont prises en France
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