La lutte continue contre la précarité salariale et sociale, il faut être encore plus nombreux le mardi 4 avril !
Après la décision du Conseil constitutionnel, qui a validé sans aucune_ réserve_ le CPE, le président Chirac, sourd aux exigences de la grande majorité des Français, choisit la confrontation. La promulgation de la loi dite de l'égalité des chances est une véritable provocation.
Le CPE, projet phare de cette loi ne vise qu'à entériner la précarité salariale.
Le « Grenelle social » proposé par Chirac, n'est qu'un leurre, il ne trompe personne. Et pourquoi débattre, quand les décisions sont déjà prises ?
L'option choisie par Chirac est de plus extrêmement dangereuse, car elle n'ouvre aucune issue sérieuse à la crise sociale que le pays connaît depuis deux mois et elle mène à l'affrontement.
La cohésion sociale et l'avenir de la jeunesse sont sacrifiés par nos gouvernants pour de basses raisons de stratégie_ électorale_ internes à l'UMP.
Par ailleurs, comment ne pas s'interroger sur le manque de démocratie des institutions de la 5ème république, qui permet au président d'ignorer et mépriser les deux tiers de la population française ? Et comment des dirigeants politiques peuvent-ils être aussi coupés du peuple, incapables d'écouter, bardés de certitudes ?
Pour l'Union démocratique bretonne, la lutte continue, le mardi 4 avril, il faudra être encore plus nombreux à dire haut et fort notre refus de la précarité salariale et sociale et à exiger le retrait du CPE.
Pour l'Union démocratique bretonne,
Ronan Divard, porte parole
P/O Robert Pédron (06 75 59 15 15)