Comment croire que la publication de cette carte trafiquée sur un coin de table, en une heure, un soir avant de souper finement comme sous l'ancien régime, nous ferait taire, nous les Bretons ? Décider d'un tripatouillage du pays de cette sorte entre un premier ministre et un président, on ne peut plus centralisateurs, en toute autocratie comme « au bon vieux temps des colonies » comme le dit la chanson ? Jamais.
Nous sommes en république et nous appliquer ainsi le fait du prince sans aucun respect des citoyens que nous sommes et insulter ainsi la démocratie, est inacceptable. Cela fait trop longtemps que l'on sait dans les sphères de la haute administration et des élus que nous n'avons jamais accepté cette partition fasciste et que nous voulons renouer avec l'histoire et donc l'unité de la Bretagne. C'est une démarche que les politiques doivent respecter.
Aussi afin de s'opposer à tant de mépris : tous à Nantes le samedi 28 juin.