La réunification de la Bretagne : François Hollande opte pour plus de blocages
La nouvelle carte avec seulement quelques fusions de régions comme la réunification de la Normandie ou la fusion des régions Alsace et Lorraine ou Languedoc avec la région midi-Pyrénées, laisse intactes les régions Bretagne et Pays-de-la-Loire
Par Philippe Argouarch pour ABP le 2/06/14 23:30
(voir le site) du communiqué de l'Élysée publié ce soir vers 21 h. La nouvelle carte avec seulement quelques fusions de régions comme la réunification de la Normandie ou la fusion des régions Alsace et Lorraine ou Languedoc avec la région Midi-Pyrénées, laisse intactes les régions Bretagne et Pays-de-la-Loire.
Guerre intestine au PS
Ni Ayrault, qui voulait une fusion Pays-de-la-Loire avec la région Bretagne, ni Auxiette et Ségolène Royal, qui voulaient une fusion des Pays-de-la-Loire avec le Poitou-Charentes, ni Le Drian et Pierrick Massiot, qui demandaient la rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne et la disparition des Pays-de-la-Loire, n'ont été écoutés. Le peuple n'a bien sûr pas été consulté non plus. François Hollande a choisi le statu quo en ce qui concerne les régions de l'Ouest de la France.
Le changement c'est pas maintenant
Les militants de la réunification de la Bretagne historique, qui militent depuis 50 ans, sont consternés. La création d'une région Centre de 13 départements en bordure des Pays-de-la-Loire, regroupant Limousin, Poitou-Charentes et Centre, semble avoir été inventée uniquement pour empêcher la possibilité d'un éclatement des Pays-de-la-Loire avec la réunification de la Loire-Atlantique à la région Bretagne...
Les autres départements iraient où ? Tout semble avoir été fait pour n'encourager que la fusion entre Pays-de-la-Loire et la région Bretagne, comme le voudrait Jean-Marc Ayrault. Dans son interview sur BFM-TV et RMC, Manuel Valls a déclaré que le fil conducteur était "d'éviter de recréer les provinces de l'ancien régime". C'est pourtant bien ce qui a été fait avec les deux Normandies réunifiées - mais le gouvernement comme le président de la République n'en sont certainement pas à une contradiction de plus. Les Bretons l'auront bien compris, le gouvernement veut des régions fortes mais certainement pas une Bretagne forte.
Le calendrier
Une loi-cadre sera toutefois soumise au Parlement et un débat aura lieu dès juillet, d'abord au Sénat. Les élections régionales sont reportées à octobre 2015. La suppression des Conseils généraux n'aura lieu qu'en 2020.
Le texte de l'Élysée :
Réformer les territoires pour réformer la France
Depuis deux siècles, la République a cherché à concilier l’unité de l’Etat, avec l’exercice le plus libre possible de la démocratie locale.
Mais il a fallu attendre les grandes lois de décentralisation de 1982 sous la Présidence de François Mitterrand, pour élargir les responsabilités des communes et des départements, et faire des régions des collectivités locales à part entière.
Puis sous la présidence de Jacques Chirac, la République décentralisée a été consacrée dans la Constitution. C’était aussi une façon de reconnaître que nos territoires et les élus qui les représentent, ont incontestablement contribué depuis trente ans à la modernisation du pays et à l’amélioration de la vie quotidienne des Français. Le temps est venu de donner une forme nouvelle à cette ambition. Parce que notre organisation territoriale a vieilli et que les strates se sont accumulées. Parce que les moyens de communication, les mutations économiques, les modes de vie ont effacé les limites administratives. Parce que nous devons répondre aux inquiétudes des citoyens qui vivent à l’écart des centres les plus dynamiques et qui redoutent d’être délaissés par l’Etat en milieu rural comme dans les quartiers populaires.
Le temps est donc venu de simplifier et clarifier pour que chacun sache qui décide, qui finance et à partir de quelles ressources. Le temps est venu d’offrir une meilleure qualité de service et de moins solliciter le contribuable tout en assurant la solidarité financière entre collectivités selon leur niveau de richesse.
La réforme que j’ai demandée au Premier ministre et au Gouvernement de mettre en œuvre, en y associant toutes les familles politiques, est majeure. Il s’agit de transformer pour plusieurs décennies l’architecture territoriale de la République.
Au plus près des habitants, la commune est l’institution à laquelle chaque Français est le plus attaché. C’est dans ce cadre que se pratiquent chaque jour la solidarité et la citoyenneté. Elle doit demeurer « une petite République dans la grande » . La spécificité de notre pays, c’est de compter 36.700 communes.
L’ensemble du territoire national est aujourd’hui couvert par des intercommunalités. Mais elles sont de taille différente et avec des moyens trop faibles pour porter des projets.
Ce processus d’intégration doit se poursuivre et s’amplifier. C’est le sens de la réforme proposée. Les intercommunalités changeront d’échelle. Chacune d’entre elles devra regrouper au moins 20.000 habitants à partir du 1er janvier 2017, contre 5.000 aujourd’hui. Des adaptations seront prévues pour les zones de montagne et les territoires faiblement peuplés.
L’intercommunalité deviendra donc, dans le respect de l’identité communale, la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale. Il faudra en tenir compte pour lui donner le moment venu toute sa légitimité démocratique. Comme il en a été décidé pour les 13 métropoles et le Grand Paris qui ont été créés par la loi du 27 janvier 2014.
Les régions, quant à elles, se sont imposées comme des acteurs majeurs de l’aménagement du territoire. Mais elles sont à l’étroit dans des espaces qui sont hérités de découpages administratifs remontant au milieu des années soixante. Leurs ressources ne correspondent plus à leurs compétences, qui elles-mêmes ne sont plus adaptées au développement de l’économie locale.
Pour les renforcer, je propose donc de ramener leur nombre de 22 à 14. Elles seront ainsi de taille européenne et capables de bâtir des stratégies territoriales. Une carte a été définie. Elle prend en compte les volontés de coopération qui ont été déjà engagées par les élus, dont je veux saluer le sens de l'intérêt général. Elle sera soumise au débat parlementaire. Mais il faut aller vite car il ne nous est pas permis de tergiverser sur un sujet aussi important pour l’avenir du pays.
Demain, ces grandes régions auront davantage de responsabilités. Elles seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d’emploi, pour intervenir en matière de transports, des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports. Elles géreront les lycées et les collèges. Elles auront en charge l’aménagement et les grandes infrastructures.
Pour remplir leur rôle, elles disposeront de moyens financiers propres et dynamiques. Et elles seront gérées par des assemblées de taille raisonnable. Ce qui veut dire moins d’élus.
Dans ce nouveau contexte, le conseil général devra à terme disparaître. La création de grandes régions, et le renforcement des intercommunalités absorberont une large part de ses attributions. Mais cette décision doit être mise en œuvre de façon progressive car le conseil général joue un rôle essentiel dans la solidarité de proximité et la gestion des prestations aux personnes les plus fragiles. Et il ne peut être question de remettre en cause ces politiques. Pas davantage les personnels dévoués qui continueront à les mettre en oeuvre. Du temps est nécessaire et de la souplesse est indispensable. Une large initiative sera laissée aux élus pour assurer cette transition. Certaines métropoles pourront reprendre les attributions des conseils généraux et toutes les expérimentations seront encouragées et facilitées.
L’objectif doit être une révision constitutionnelle prévoyant la suppression du conseil général en 2020. Je veux croire qu'une majorité politique nette se dessinera en faveur de ce projet et que s’y associeront les élus qui, dans l'opposition aujourd’hui, souhaitent eux aussi l’aboutissement de cette réforme. D’ici là, les élections pour le conseil départemental seront fixées le même jour que celles pour les futures grandes régions à l’automne 2015. Avec le mode de scrutin qui a été voté par la loi du 17 mai 2013.
Le département en tant que cadre d’action publique restera une circonscription de référence essentielle pour l'Etat, autour des préfets et de l’administration déconcentrée avec les missions qui sont attendues de lui : garantir le respect de la loi et protéger les citoyens en leur permettant d’avoir accès aux services publics où qu’ils se trouvent. Mais il devra renoncer à exercer les compétences reconnues aux collectivités.
Cette grande réforme s’inscrit dans la volonté de moderniser notre pays et de le rendre plus fort. Elle est tournée vers les citoyens car il s’agit de simplifier notre vie publique, de rendre plus efficace nos collectivités et de limiter le recours à l’impôt. Elle repose sur les valeurs qui doivent nous rassembler : le souci constant de la démocratie, de la solidarité et de l’efficacité. Et c’est pourquoi j’appelle tous les citoyens et, en particulier, tous les élus locaux qui par leur engagement quotidien font vivre les institutions de la République, à s’associer à sa réussite.
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Ce n'est pas de la consternation , mais de la colère ! Ce maintient des deux regions administratives voisines en l'état n'est crédible que dans un projet final de fusion, c'est reculer pour mieux sauter, Les Bretons vont-ils se laisser berner une fois de plus C'esr une véritable déclaration de guerre !
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Yves-Alain LE GOFF Le Mardi 3 juin 2014 00:16
Les Normands vont avoir à présent, et c'est tant mieux, leur territoire réunifié avec seulement 60 manifestants sur le Pont de Normandie et nous Bretons notre territoire toujours amputé avec 10 000 manifestants à Nantes. Nous répondre que techniquement ce sera plus facile à faire ne nous suffira pas comme argument.
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Lukaz Seznec Le Mardi 3 juin 2014 00:31
C'est l'occasion manquée de trop. Pas de consultation des citoyens, ni des parlementaires. La preuve supplémentaire d'un pouvoir français qui se résume à 3 ou 4 types fatigués autour d'un coq au vin, dans une brasserie parisienne. Bel exemple de démocratie; la réaction sera de la frustration, qui prendra plusieurs formes. Le,désespoir, la honte d'y avoir cru une fois de plus, ou encore la colère. Comment continuer à vouloir appartenir à une communauté qui nous renie à ce point le droit d'exister. Une seule solution, l'indépendance.
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Marcel Texier Le Mardi 3 juin 2014 08:12
Flanby 1er a frappé: il se fout "royalement" des Bretons. Plus grave, en cette année de commémorations (Débarquement, 14-18), il insulte tous les Bretons qui se sont battus et qui sont morts pour la France. Grâce à Flanby, beaucoup de leurs descendants vont comprendre qu'ils se sont battus et sont morts pour un pays qui n'était pas le leur. C'est le côté positif de la réforme Flanby: il donne un coup de fouet à la volonté d'indépendance désormais perçue comme le seul moyen de réunifier la Bretagne, de sauver sa culture, son identité. Haut les coeurs !
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Lucas de Kerderff Le Mardi 3 juin 2014 09:24
Je partage tout à fait l'avis de Marcel Texier . Hier j'étais contre l'indépendance de la BRETAGNE et aujourd'hui, je vote pour . Bravo au capitaine de pédalo qui au moins sait faire une chose " des indépendantistes"
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Bran Du Le Mardi 3 juin 2014 09:35
L'Etat n'est pas la patrie. C'est l'abstraction, la fiction métaphysique, mystique, politique, juridique de la patrie. Mikhaïl Bakounine
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Jean-François ZURAW Le Mardi 3 juin 2014 10:10
Ce matin sur France Inter : pour André Vallini (ou le démographe Hervé Le Bras, les sources ne sont pas claires et j'ai pas encore pu écouter l'émission) : « Heureusement que la Bretagne n'a pas été réunifiée, cela aurait été un grand danger pour l'unité de la France ». Rien que ça mesdames, messieurs, nous les Bretons sommes donc des gens hyper dangereux.
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philippe jolivet Le Mardi 3 juin 2014 10:28
la non réunification bretonne et par voie de conséquence le non démantèlement du groupement PDL entraine la création de deux régions pour le moins inattendues poitou charente centre limousin ainsi que qu'auvergne rhône alpes . dire qu'il faut sortir de l'ENA pour pondre de telles inepties
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Jean-François ZURAW Le Mardi 3 juin 2014 10:29
Rectification. C'est bien le démographe Hervé Le Bras qui a parlé de la réunification comme menace pour l'unité de la France.
Quelle sera la "capitale" de cette région immonde, immense, pauvre située entre la Normandie et le Midi-Pyrénées ?? Poitiers ?? Niort qui sait ? Châteauroux ? Argenton-sur-Creuse ? Ils vont être heureux les habitants de cette région quand on leur supprimera leurs départements...ils ont intérêts à se barrer vite en courant pour aller vivre ailleurs. Un hopital tous les 300 kilomètres, c'est l'euro-modernité techno-franchouillarde, la classe. Quel nom d'ailleurs pour cette région ? Centre-Ouest ? Poitou-Centre-Limousin-Charentes ? Gloubi-Boulga ? Effrayant, effarant... Concernant les Pays-de-la-Loire, je note quand même le décalage entre les réactions suite à l'annonce par Auxiette d'une fusion Pays-de-la-Loire/Poitou-Charentes où ça couinait de partout chez les élus PS/Verts du 44, et cette annonce de statut-quo PdlL où l'en entend plus personne. Pour moi c'est incompréhensible...ils sont contre une Bretagne réunifiée, qu'est-ce que ça changeait fondamentalement pour eux une fusion Pays-de-la-Loire/Poitou-Charentes ?? Ils aiment pas La Rochelle ? C'est pourtant les mêmes qui nous vantent une région Ouest-Atlantique de Brest à Angoulême, un Grand-Ouest, je n'y comprends plus rien. En plus le Poitou vote plus à gauche que la Mayenne ou la Vendée. Pour la Bretagne nous obtiendrons rien de mieux que la Région B4 tant que les minorités nationales ne seront pas reconnues et que la démocratie locale n'existera pas. Elle est pas plus ridicule que la Normandie réunifiée. Le Télégramme part ce matin en campagne pour la fusion avec les PdlL en indiquant que la Bretagne n'est plus que 10 ème (sur 14) en terme de population et PIB...quelle mauvaise foi. Ils oublient juste de dire, c'est que nombre de régions devant sont bien souvent de véritables déserts pauvres sans identité, sans capacité à agir politiquement (les 3 régions du centre assemblés étaient complétement passives). Il faut bien se rendre à l'évidence, faire partie de la même région administrative que Nantes, quel que soit le découpage ne rendra pas le Finistère ou les Côtes d'Armor, ou l'Ille-et-Vilaine plus prospères...ça c'est de l'enfumage pur et simple.
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yann Le Mardi 3 juin 2014 11:22
cool du moment que nous restons comme on etait nous les bretons,moi ça me plait ainsi que beaucoup apparement....
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Ker itron al lann Le Mardi 3 juin 2014 12:36
Beaucoup ici préféraient une b4 à une Bretagne réunie, avec en+ la Mayenne, la Vendée et la Sarthe. Ils doivent se réjouir!!! Ne cachez pas votre joie! Combien de Rennais et autres respirent aujourd'hui, de soit disant breizoù qui n'ont pas arrêter de cracher sur Nantes et son aéroport, sur cet ignoble grand ouest, ou ouest mou tueur d'identité bretonne, sur ce déséquilibre Est Ouest menaçant la vie en centre Bretagne, sur JM Ayrault jacobin sanguinaire. Je suis triste de ce résultat. Qui a fait le plus de mal, Auxiette ou les intarissables incarnations auto-proclamées de la nation Bretonne!!! Nous avions une chance de réunir la Bretagne et de la voir agrandie de nos amis ligériens (mot tabou!!!!). Une grande région respectueuse de chaque identité et fraternelle. Dynamique et solidaire. Ouverte à l'est et à l'Ouest, au Nord et au Sud. Ne venez pas pleurer maintenant si vous vous estimez isolé et affaibli face à d'autres territoires qui se sont rassemblés pour mieux exister dans une Europe toujours en quête de compétitivité économique. Nos anciens se plaignaient souvent que la Bretagne manquait d'investissements, qu'elle était la mal aimée, et qu'elle voyait ses enfants quitter le pays. Est ce honorer leur mémoire que de ruiner un projet de 40 ans porteur de développement, de refuser tout union avec ses voisins en se recroquevillant sans cesse derrière une prétendue fierté identitaire qui devrait être un ressort plus qu'un frein. Doutez vous autant de vous pour être si frileux et craindre incessamment pour votre identité? Quels sont ces vieilles souffrances que l'on traîne encore et toujours en Bretagne. Peu sont enclin ici à l'auto critique, bien sûr. Et pourtant, réclamez le retour de la LA en s'escrimant pour un résultat inverse est douteux. Invoquez Erispoé et nous affubler de sous séries américaines sur une chaine TV Breizh est douteux. Avoir défigurer notre terre, polluer nos cours d'eau et plages en faisant de la Bretagne l'usine à viande de la France et protester contre une aéroport est douteux. Organiser des fêtes celtiques le 15 août et pointer du doigt un bagad dit ligérien est douteux. Hurler contre la publicité parisienne et ses vieilles bigoudennes ignobles pour s'en coller une sur le capot est douteux. Mêler le gwenn ha du à des pneus brûlés, des vitrines cassées, des jets de pavés, est douteux. La liste est sans fin. Un vieux finistérien, un jour, m'a affirmé à proximité des douves du château des Ducs de Bretagne, que pour lui Nantes n'était pas en Bretagne. Combien en vérité pense comme lui… tout en proclamant "Naoned e Breizh" avec un grand sourire malin… On a trop souvent associé la culture Bretonne avec un grand B, avec la culture rurale. Voilà le résultat! C'est plus le ménage qu'il faut faire chez nous, c'est une révolution culturelle. Quelle tristesse, cette b4, alors que l'on fête le 500me anniversaire de la mort d'Anne, dont le coeur est et restera toujours nantais. Il était possible à cette époque de naître à Nantes, de faire son Tro Breizh et de mourir à Blois… Quelle tristesse!!!
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langevin Le Mardi 3 juin 2014 13:32
"Les militants de la réunification de la Bretagne historique, qui militent depuis 50 ans, sont consternés. La création d'une région Centre de 13 départements en bordure des Pays-de-la-Loire, regroupant Limousin, Poitou-Charentes et Centre, semble avoir été inventée uniquement pour empêcher la possibilité d'un éclatement des Pays-de-la-Loire avec le rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne... Les autres département iraient où ? Tout semble avoir été fait pour n'encourager que la fusion entre Pays-de-la-Loire et la région Bretagne, comme le voudrait Jean-Marc Ayrault." les propos de l'article sont parfaitement exacts. il n'y aura pas d'alternatives pour recaser les départements ligériens dont les bretons ne veulent pas. Tout est fait pour une fusion future avec l'ensemble des Pays de Loire qui se fera avec du temps, de la rancoeur et de la douleur (même entre bretons)...cela prendra du temps mais malheureusement c'est inéluctable. Merci à Ayrault et aux élus du44 , aux élus du 49, aux bretons "mous" de Rennes et aux métropoles de l'Ouest etc... qui ont joué les parasites ou qui sont restés bien trop silencieux. La politique a pris le dessus sur tout le reste...
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Louis Le Bars Le Mardi 3 juin 2014 13:37
@ Ker Itron al-lann (ambassadeur du Ligéria en Britonnie) "Nos anciens se plaignaient souvent que la Bretagne manquait d'investissements, qu'elle était la mal aimée, et qu'elle voyait ses enfants quitter le pays. Est ce honorer leur mémoire que de ruiner un projet de 40 ans porteur de développement" ça c'était l'époque où la Région Bretagne n'existait pas politiquement. C'était l'époque, où il y avait une seule région : la France. C'est la décentralisation qui permet le développement, pas l'inverse. La réforme territoriale et les mégas-régions du gouvernement, c'est non seulement une insulte à la Démocratie et au bon sens, aux intérêts des territoires, mais c'est surtout de la recentralisation. On a vu le résultat des politiques de métropolisation et de centralsiation par le passé au XIXème-début XXème : Paris a littéralement explosé démographiquement au détriment du reste. Donc oui, l'existence d'une Région Bretagne, imparfaite dans son périmètre il est vrai, est salutaire. Avec plus de pouvoirs et des habitants qui se reconnaissent en elle, elle serait plus forte pour défendre ses intérêts. Elle serait plus forte avec Nantes sans doute, uniquement si les nantais se reconnaissent majoritairement dans la Bretagne bien entendu. Les coopérations variées sont bien entendues tout à fait souhaitables et nécessaires avec la Normandie ou les Pays-de-la-Loire, mais ces coopération sont malheureusement parasitées par cette question du découpage et les provocations anti-démocratiques d'un Jacques Auxiette. Rien ne devrait empêcher les habitants du 44 de se prononcer sur leur choix régional...rien ne justifie cela. Par ailleurs ces vélleités de faire disparaitre la Bretagne chez certains sont à mon avis très nuisibles pour les relations interrégionales. Agir contre la volonté démocratique des citoyens, c'est nuisible sur le long terme
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Meinzao Le Mardi 3 juin 2014 13:38
Je ne suis pas nationaliste breton et encore moins nationaliste français, mais je maintiens la fusion PDL Bretagne c'est la disparition claire nette et définitive de la Bretagne contrairement à ce que Ker itron al lann invite à penser( on peut se demander même si ce n'est pas un sbire de Auxiette ou Ayrault qui écrit sous ce nom de plume ?).Cette Ker itron al lann fait semblant de s'attrister sur une bretagne croupion et nantes sans la bretagne en pronant la fusion avec pdl ! Vous voyez sérieusement un Fillon en Sarthe et un De Villiers en vendée voter pour un budget concernant une action culturelle bretonne !! Donc Mobilisation générale démocratique et historique pour la réunification à B5 et un référendum dans le 44 !!!
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Louis Le Bars Le Mardi 3 juin 2014 14:05
Je note quand même en regardant la carte qu'une fusion entre les Pays-de-la-Loire et la nouvelle région au Centre-Ouest donnerait un ensemble géographiquement très grand, mais moins éclaté/étiré, moins pauvre et rural...à voir. La réunification s'obtiendra par la base, pas par le haut.
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SPERED DIEUB Le Mardi 3 juin 2014 15:17
Je vais faire un peu dans l'utopie .Considérant que le mouvement des bonnets rouges a une certaine influence sur l'ouest de la Bretagne ,le résultats des européennes ne font que confirmer la spécificité des problèmes économiques et sociaux de ce territoire Alors c'est peut être au niveau de B3 (environ) de part un repli stratégique que nous devons dans un premier temps prendre notre avenir en main ,en y organisant un véritable pouvoir breton bien installé et basé sur le soutien des populations En retournant la situation déclinante de part le dynamisme économique et maritime ,ce territoire deviendra bien plus attractif pour le 35 et 44 que ses régions voisines de l'est L'ouest breton est un peu dans la même situation que la Flandre belge au début du vingtième, époque ou la Wallonie industrielle était le moteur économique de la Belgique ,la situation s'est totalement renversée Et comme par hasard la superficie d'une zone allant de Saint Malo à Saint Nazaire est comparable à celle de la Flandre autour de 20000 kilomètres carrés
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Ker itron al lann Le Mardi 3 juin 2014 15:30
Fillon s'est réjoui le premier de la liaison train tram Nantes Chateaubriant, prônant l'irrigation des zones rurales, bien souvent mal desservies. Fillon, maire adjoint de Solesme, est toujours resté fidèle à sa Sarthe. De Villiers a été le plus ardent défenseur de nos côtes durant le naufrage de l'Erika. Vendéen de souche et de coeur il n'a eu de cesse de défendre sa terre natale, son histoire et son économie. Et pourquoi donc, Meinfureur, vous vient il à penser que ces personnes bien enracinées ne puissent pas "voter pour un budget concernant une action culturelle bretonne !!". N'y aurait il que des jacobins hors de b4??? Que des sbires à ne pas partager votre opinion? Votre étroitesse d'esprit nuit définitivement à notre Bretagne bien aimée. Oui, moi nantais breton de base, prône la fusion avec les Pdl et exige une décision immédiate de nos élus en 44 sur cette question et sur celle de l'aéroport du Grand Ouest. Ne vous en déplaise!!!!!!!!! Vas-y Jean Marc !!!!
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Louis Le Bars Le Mardi 3 juin 2014 15:34
Le Président du CG 44 aujourd'hui : "Regrettant que la fusion n'ait pas abouti entre Pays de la Loire et Bretagne, Philippe Grosvalet considère en tout cas que le débat sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne pour en restaurer les contours historiques « n'a plus lieu d'être. Il estime que, dans le redécoupage des régions, « la partie n'est pas terminée » et continuera à ½uvrer pour le rapprochement des Pays de la Loire et de la Bretagne." ça risque de durer très très longtemps cette affaire !! Le positionnement des élus du 44 est kafkaien. Auxiette n'aime pas les bretons, est provocateur mais me parait quelque part moins tordu, plus rationnel. Il voulait garder intact son jou-jou et fusionner avec tous ses voisins, except Basse-Normandie, ce qui peut se comprendre aisément. Les élus du 44 disent "non non pas de Nantes en Bretagne" puis ensuite veulent à tout prix fusionner leur région avec la Bretagne et rien d'autre. c'est un positionnement qui mérite psychanalyse. Tout comme le Grand-Ouest dont ils parlent à longueur de journées pour crier au loup quand on propose d'associer Pays-de-la-Loire avec le Poitou-Charentes...
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Yvon Bordiec Le Mardi 3 juin 2014 16:31
@Ker Itron, Vous vous foutez des Bretons ou quoi?? Je crois que vous êtes un démagogue masqué. Vous dîtes : "Nous avions une chance de réunir la Bretagne et de la voir agrandie de nos amis ligériens (mot tabou!!!!). Une grande région respectueuse de chaque identité et fraternelle. Dynamique et solidaire. Ouverte à l'est et à l'Ouest, au Nord et au Sud." Non mais vous n'avez peur de rien!! Voyez vous une assemblée de Breizh Pdl où la majorité n'est pas bretonne voter des budgets pour la langue, la culture l'audiovisuel en breton? Franchement vous vous foutez de nous ou peut-être nous prenez vous pour des C.. Déjà Ayrault le triste sir a suggéré qu'en cas de dilution de Breizh avec PdL il faudrait supprimer les émissions en breton sur une future télé ouistiti. Enlevez votre masque mon cher monsieur "Auxiette" ou "Ayrault" ou "Fillon" .
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langevin Le Mardi 3 juin 2014 18:32
Voilà le genre de commentaires (de déception) venant des élus ligériens (Angers). Ils sont tous malheureux de ne pas avoir pu faire la fusion Bretagne- Pdl et ils ont trouvé les coupables ... http://www.angersmag.info/Reforme-territoriale-Bechu-denonce-%C2%A0l-amateurisme-du-Chef-de-l-Etat_a9351.html
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Louis Le Bars Le Mardi 3 juin 2014 18:44
http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/06/03/selon-valls-le-nombre-de-regions-pourrait-finalement-etre-inferieur-a-14_4431353_823448.html "En revanche, pas question, selon lui, que des départements soient rattachés à d'autres régions que celle dans laquelle ils sont actuellement : « Il n'y aura pas de droit d'option pour les départements. On ne touche pas aux blocs. Si on commence à bouger les départements, on ne s'en sort pas. » C'est moi où j'ai la très désagréable impression d'un scénario rédigé depuis un moment pour nous faire avaler n'importe quoi ?? Ces pseudos-fuites dans la presse (Challenges, JDD), la fuite d'Auxiette hier ? Cette immense région immonde du Centre-Ouest version néo-PdlL du XXIème siècle ? Qui sera fusionné avec dans 50 ans ?
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Katell Goant Le Mardi 3 juin 2014 21:52
Il veut maintenir une France une et indivisible. Biensûr qu'ils ont peur de nous voir prendre le vent de l'indépendance , comme nos amis catalans et écossais. Alors , il ne permet pas que la Bretagne redevienne forte, avec cette réforme. Et il envie se promener Nantes , je ne sais où. Il est à souhaiter que les Bretons en réveillent en masse et protestent sévèrement .
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daniel valy Le Mardi 3 juin 2014 22:24
merci aux rennais qui depuis 40 ans ont tout fait pour dilapider la réunification de la Bretagne de peur de perdre la notion de capitale ; et bien maintenant c'est la fusion b4/pdl qui vous pend au nez: vous allez découvrir le jacobinisme a la française; venez surtout vous plaindre .
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Jean-François ZURAW Le Mardi 3 juin 2014 22:42
Je m'interroge : si la région Centre-Limousin-Poitou-Charentes reste en l'état, comment la réunification de la Bretagne va-t-elle être possible ? Ayrault a mis son grain de sel au dernier moment pour que les Pays de la Loire ne soient fusionnés avec personne. Avec une région Pays de la Loire finalement inchangée et encadrée par les seules Normandie (5 départements) et méga région Centre-Limousin-Poitou-Charentes (13 départements), où iraient les quatre départements 49, 53, 72 et 85 ? Du coup comment faire ? La seule solution est-elle que les parlementaires modifient la carte contre l'avis du gouvernement ? Et là ce n'est pas gagné du tout quand on voit comment le parlement n'est souvent traité que comme une chambre d'enregistrement.
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YOUENN Le Mardi 3 juin 2014 23:06
Et on se désole, et ça couine, et ça ronchonne...etc, etc... Quant à moi, je rêve de nuits bleues et de ces formes d'expression VIOLENTES, oui : Violentes? les seules qui ont refroidi l'état jacobin qui se mettait tout à coup à trembler devant la détermination de bretons. Il n'y a que cela que l'état étranger de l'est comprend: relisez votre Histoire et cessez de pleurnicher, vous n'avez que ce que vous MERITEZ. Bevet Breizh Dieub!
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Mickaël COHUET Le Mardi 3 juin 2014 23:18
@ tous, je signale l'intervention de Christian TROADEC, ce matin sur FranceInter à 6h21, « L'invité du 5/7 ». En podcast sur le site (mardi 3 juin). @ Jean-François ZURAW (9e commentaire), effectivement c'est le démographe Hervé Le Bras qui a parlé de la réunification comme menace pour l'unité de la France sur la vidéo intitulée « Interactiv' Hervé Le Bras et André Vallini » à 9mn05 (le sujet sur la Bretagne commence à 8mn13). Cependant, ce dernier n'est pas à une contradiction près : entre 12mn12 à 12mn27… Pour André Vallini, quant à lui, embarrassé sur le sujet et cherchant à l'éluder comme il peut (contrairement à Hervé Le Bras qui semble prendre un grand plaisir à s'y exprimer) : « La Bretagne c'est compliqué » à 10mn57. Hervé Le Bras _ qui dit tout haut ce que d'autres pensent tout bas_ a-t-il conscience que ce dénie de démocratie et d'éthique qui prolongent le PROCESSUS ETHNOCIDAIRE dont nous sommes les victimes, nous, bretonnes et bretons des cinq départements*, va produire exactement le contraire que ce qu'il veut éviter ? Une Menace non plus fantasmatique mais une menace REELLE. (*Sans oublier ceux de la diaspora). Cette non-réforme territoriale concernant la Bretagne, pour réparer son inique amputation, est une véritable Déclaration de Guerre de la part des représentants de l'Etat français (alors que 2014 marque le 500e anniversaire de la mort d'Anne de Bretagne, faut-il le rappeler). Elle a cependant le mérite _ une fois n'est pas coutume _ d'être claire et franche. Les représentants de l'Etat français nous avaient habitués à plus de subtilités… Lors de la manifestation pour la réunification du mois d'avril, le défilé était relativement calme, « bon enfant » (même si j'ai trouvé l'abus du slogan « Naoned e Breizh » un peu stupide, dans une ville ou la majorité des gens ne comprennent pas un mot de breton. Passons), sûr que nous étions de la légitimité de notre revendication et du nombre, sûr que nous étions du DEVOIR DE REPARATION HISTORIQUE de l'Etat français à notre égard. En claire : une enième manifestation bretonne pacifique. Résultat : rien, zéro, l'immobilisme comme « d'hab' ». Trop naïfs encore une fois ? La dernière espérons-le. Combien de manifestations pacifiques chacun d'entre-nous avons-nous fait ces dernières années et pour quels résultats ? Je m'interroge. Quel contexte préalable à permis en 1977, l'adoption de la Chartre culturelle de Bretagne ? Quel contexte préalable à permis en 1982, l'adoption des lois du 2 mars et 30 juillet donnant un statut particulier à la Corse et l'élection de la première Assemblée de Corse élue au suffrage universel direct le 8 août ? Quel contexte préalable à permis en 1988 pour la Nouvelle-Calédonie, la signature des Accords de Matignon, le 26 juin 1988 ? Etc. Des rapports de forces certainement plus détonant et impétueux que plusieurs dizaines de manifestations populaires pacifiques, minorées ou purement et simplement ignorés, non pas simplement par les politiciens au pouvoir mais aussi par leurs relais : les médias hexagonaux et régionaux (encore récemment à Nantes). Ce n'est pas une invitation à la violence, mais juste un constat. L'Etat français ne prend en considération qu'un certain type de rapport de force. Je pense que plus nous serons timorés, plus ils seront agressifs et déterminés pour nous affaiblir définitivement pour nous imposer leur découpage territoriale : une fusion avec la région bidon PdL. Une Bretagne à cinq départements deviendrait, alors, « plus » difficile à obtenir. Ils le savent, et c'est la stratégie qu'ils ont choisi. État des lieux : La Ve République de l'Etat français est à bout de souffle. Ce gouvernement croule sous des défis quasi insurmontables à résoudre de toutes parts. Le gouvernement fait une réforme territoriale d'une importance capitale pour l'ensemble de la population de l'hexagonie avec une précipitation d'un amateurisme sans précédent sous la Ve . Le parti socialiste fait les scores aux dernières élections, les plus minables de toute son histoire. Sur cette réforme territoriale, il n'a pas de meilleure idée que de répondre négativement à la population de la région dont l'attente était la plus forte concernant celle-ci et qui vote, encore, dans une proportion importante, pour lui. Brillantissime. Un mépris pour notre revendication légitime vieille de plusieurs dizaines d'années et un dénie de démocratie d'une arrogance sans précédent. Un suicide politique aussi. Pourquoi ? Pour faire plaisir à des barons locaux qui caressent l'espoir d'être réélus et par peur d'une Bretagne forte et réunie. Étant donné l'état économique de l'hexagonie et l'importance de l'enjeu, cet hara-kiri / seppuku politique par le gouvernement socialiste (cela fait-il parti de la stratégie ?) en vaut-il la peine ? Ce gouvernement pyromane marche sur des breizh et il le sait. Mais cela est plus fort que lui. Cela fait parti de lui, de sa logique, de son conditionnement, sa « programmation »… Forcément, il y a un côté « schizophrénique » à faire une réforme territoriale lorsqu'on est psychiquement de structure jacobine comme d'autres sont névrotiques. Maintenant que la Déclaration de Guerre est actée, il faut organiser la Résistance. Il faut montrer à cet Etat français que le décret Pétain-Darlan n°2727 du 30 juin 1941, incarné dans sa forme actuel par la région Pays de Loire, ne sera jamais accepté. Notre mur des Lamentation à nous, il est au Château des Ducs de Bretagne, symbole de notre souveraineté passée, de notre capitale historique et de notre aspiration présente et future à vivre dans une Bretagne réunifiée, ni amputée, ni diluée. Il faut montrer à cet Etat français que LES BRETONS NE RENONCERONT JAMAIS. JAMAIS. « (…) La manière dont une société [ou un État : Ndl] traite ses minoritaires, quels qu'ils soient, est symptomatique de l'état de santé de sa démocratie. » Élie Barnavi, ambassadeur d'Israël en France de 2000 à 2002, 2007. « Je crois encore à une chose : quand notre action est fondée sur de bons principes, nous sommes autorisés à faire preuve d'une certaine dose d'agressivité. » Holy Rock Johnson, Lakota Oglala (Sioux), Ancien respecté et historien tribal. [Chapman Serle, « Nous Le Peuple _ Un voyage à travers l'Amérique Indienne », Éditions Albin Michel, Collection Terre Indienne, 2004, p. 54].
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biniou56 Le Mardi 3 juin 2014 23:25
Mais qu'est ce qu'on a fait à la France, pour que l'on nous traite comme ça ? Il y a 2 siècles a la Révolution le club des bretons avait une longueur d'avance sur l'idée de république, mais les jacobins ont pris le dessus, résultat les chouans ce sont mis à crier « Doué ha men bro » (Dieu et mon pays). En 1870 lorsque la république est en danger, que les prussiens sont aux portes de Paris. Gambetta compte sur l'armée de Bretagne (80 000 hommes) mais il a peur d'armer une troupe de marins d'ouvriers et de paysans qui pourrait entrer en chouannerie. Alors il les laisse « crever » à Conlie. En 14-18 ; 150 000 bretons seront partis la fleur au fusil pour montrer leur fidélité à la France, comme les tirailleurs ils auront servis de chair à canon. En 1940, lorsque des généraux de la région militaire Bretagne (5 départements) suivent De gaulle pour former le « réduit breton » afin de résister à l'envahisseur, Pétain ampute la Bretagne de la Loire Inférieure depuis nous sommes bancales. Puis les 2 ou 300 soldats perdus de Breizh Atao que l'on nous reproche tout le temps ; sans compter les 10 000 hommes qui formaient les maquis. La Bretagne mérite mieux que ; d'être souillée par des tonnes de pétrole, le mensonge des sous marins qui emportent ses enfants, le déshonneur de son fils qui joue avec l'argent des banques. La France a peur de qui, de quoi ? de la Bretagne et des bretons ! mais non n'ayez crainte comme toute les colonies, les bretons sont fidèles et dociles jusqu'à un certain point. Alors pourquoi ne pas réintégrer la Lore atlantique en Bretagne ! tout simplement …
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PIERRE CAMARET Le Mardi 3 juin 2014 23:53
Un journal FRancais , imprime 76% contre les nouvelles fusions . Que faisons maintenant , pour repliquer a cette insulte .??? Un nouveau pays celtique nait en Grande Bretagne KERNOW . Un pays Celtique meurt au Pays des Magouilles (FRance ).
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Franck Daudin Le Mercredi 4 juin 2014 00:07
Je me permets de partager avec les lecteurs de l'APB le courrier/proposition que j'ai adressé au collectif BREIZH=44. (Je suis Nantais).Bonsoir, Après avoir tant espérer que la réforme territoriale permette la réunification de notre territoire (terre+humains), je reste atterré par la décision de Hollande. Je suis, comme beaucoup je pense, assommé. Les horaires prévus des différents rassemblements ne me permettront pas d'y participer mais je me permets de vous soumettre une proposition désespérée. Je pense et espère que l'organisation d'une collecte organisée dans nos cinq départements des cartes d'électeurs et leur acheminement jusqu'à l'Elysée ou l'assemblée nationale pourraient être une initiative marquante, suscitant une couverture médiatique importante. Les barons PS auraient l'occasion de mesurer la déroute annoncée des prochains scrutins avec une abstention record.
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Franck Daudin Le Mercredi 4 juin 2014 00:18
Je me permets de partager avec les lecteurs de l'APB le courrier/proposition que j'ai adressé au collectif BREIZH=44. (Je suis Nantais).Bonsoir, Après avoir tant espérer que la réforme territoriale permette la réunification de notre territoire (terre+humains), je reste atterré par la décision de Hollande. Je suis, comme beaucoup je pense, assommé. Les horaires prévus des différents rassemblements ne me permettront pas d'y participer mais je me permets de vous soumettre une proposition désespérée. Je pense et espère que l'organisation d'une collecte organisée dans nos cinq départements des cartes d'électeurs et leur acheminement jusqu'à l'Elysée ou l'assemblée nationale pourraient être une initiative marquante, suscitant une couverture médiatique importante. Les barons PS auraient l'occasion de mesurer la déroute annoncée des prochains scrutins avec une abstention record.
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gilles legrand Le Mercredi 4 juin 2014 08:44
Resumer notre reunification normande a une manif de 60. Personnes sur le pont de notmandie est une meconnaissance. De notre combat depuis 40 ans .On.se bat differament en normandie. C est comme si on resumait votre combat pour votre reunification aux seuls. Bonnets rouges.Chez.vous les pires ennemis de votre reunification sont chez vous .presidents de conseil general regional barons de Rennes ect C hez nous. C est Fabius mais il est apte a retourner sa veste
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AUDEON Pascal Le Mercredi 4 juin 2014 10:08
Selon l'expression, je pense que" la messe est dite" je suis d'accord avec Mr COHUET , il faut monter d'un cran notre vouloir de réussite car les tractations diverses et variées ainsi que les vociférations de chacun et de tous n'ont pu lieu d'être. Le pouvoir en place et ses colistiers de tous bords même de Bretagne viennent de nous montrer une nouvelle fois leur capacité à gérer ce type de réforme territoriale. Pour moi, la boucle est bouclée, au regard des derniers évènements, le Breton, Nantais que je suis est en colère. Si nous voulons cette réunification et nous l'a voulons, il faut maintenant s'exprimer dans la rue par des manifestations de masse pas seulement à NANTES mais aussi à PARIS. J'y serai. Il faut une mobilisation générale de l'ensemble des acteurs pour la réunification. Pour ce qui est d'un référendum en 44 c'est aussi la seule solution autrement il ne le voudront jamais. Le travail accompli depuis des années par tous dans ce sens est remarquable mais Il faut montrer notre détermination plus avant, les bretons ne cèdent pas (sauf certains du B4 et autres Nantais qui n'ont rien compris). Mais je tiens à préciser que ceci n'est pas un appel à la violence sous quelque forme que ce soit, ceci est un appel pacifique mais dur à notre besoin d'être ensemble pour préparer notre avenir Français et Européen. La Bretagne réunifiée en France mais sans les PDL ou autres, nous avons toujours les moyens, l'occasion, et par l'action de masse dans la rue il nous faut enfoncer le clou. L'objectif n'est plus de palabrer mais de réussir ce changement légitime profond.
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Yann LeBleiz Le Mercredi 4 juin 2014 11:15
@ Mickaël COHUET Exact, c'est bien Hervé Le Bras qui a répondu à une bretonne de Loire-Atlantique qu'il était contre la réunification de la Bretagne car cela présentait une menace pour l'unité de la France. Ce type de propos commence a se dire de plus en plus ouvertement. Tout le monde se doutait des raisons de la séparation de la Bretagne, mais maintenant les extrémistes n'hésitent pas à l'avouer ouvertement. Les propos de M. Le Bras sont un appel à la démarche ethnocidaire, car ils sous-entendent que de la liberté des bretons viendra le malheur de la France...! C'est grave!
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Léon-Paul Creton Le Mercredi 4 juin 2014 12:12
L'on ne peut dire que ce soit là...le BRAS d'honneur!
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langevin Le Mercredi 4 juin 2014 16:03
Messieurs les bretons, je suis de tout coeur avec vous dans cette affaire. Je suis pour une Bretagne avec la L.A, une Normandie réunifiée, une Vendée dans sa région historique(le Poitou) et une région Val de Loire (comprenant la région Centre et le reste des PDL) il faut que vous fassiez comprendre une fois pour toute au reste des départements des PDl qu'ils n'ont rien à faire dans une région commune. Ils confondent fusion et coopération, c'est grave !!! je suis angevin et quand je vois des réactions (unanimes) des élus du 49, telles que celles-ci, je manque de m'étouffer: http://www.ouest-france.fr/fusion-des-regions-christian-gillet-est-catastrophe-par-la-methode-2593150 Une partie du problème vient de ces sarthois, angevins, mayennais. Tant que les Ayrault et compagnie seront soutenus par ces laquais, vous n'y arriverez pas. Ils vont essayer de vous avoir à l'usure même si cela doit prendre 10 ans...
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sadi mari bazin Le Jeudi 5 juin 2014 14:56
merci marcel texier il faut le dire .non seulement les bretons sont morts pour que la france recupere L'alsace lorraine!!!!!le comble comble elle en fait une region autonome à notre barbe!!tant mieux pour elle...... Mais une bonne partie des bretons qui s'en foutent devrait se sentir cocufiers helas helas DE Plus les premiers resistants furent parmis les bretons
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Ewen Kergroaz Le Lundi 9 juin 2014 07:21
Honteux, ces donneurs de leçons qui réécrivent l'histoire, je reconnais bien là cette grande spécialité jacobine. Cette fois les Bretons qui avaient porté ce parti au pouvoir en élisant à près de 54% Hollande doivent le regretter. Finalement il vaut mieux se battre pour l'indépendance afin d'en finir avec ces petits arrangements. Belle leçon de démocratie, déjà que la France est un des rares pays à n'avoir pas adopté la charte des langues minoritaires, voici l vrai visage du fameux pays des droits de l'homme,mais la bataille n'est pas perdue, le 44 reviendra à la Bretagne. Vox Populi Vox Dei!