La suspension des travaux de rénovation de la cathédrale de Quimper ( et d’autres sites) met au grand jour l’archaïsme de la situation actuelle des monuments historiques avec une gestion administrative et financière centralisée du Ministère de la Culture et relayée par les services de la DRAC, Direction Régionale des Affaires Culturelles .
Le patrimoine bâti breton est une richesse culturelle mais aussi un atout économique tant pour les entreprises pour l’entretien et la rénovation que pour l’industrie touristique bretonne.
Dans cette perspective, il n’est plus acceptable de laisser la gestion de ce patrimoine classé aux seuls services de l’Etat.
Pour le Parti Breton, la propriété et la gestion de l’ensemble des monuments historiques présents sur les 5 départements doit être dévolue aux collectivités bretonnes, notamment au Conseil régional de Bretagne et au Conseil général de Loire-Atlantique, sans aucune restriction et sans maintien de certains sites dans le giron de l’Etat (comme le site des alignements de Carnac), le service des monuments historiques passant au sein du Conseil régional ainsi que les finances correspondantes.
Cette démocratisation permettra aux élus bretons de définir eux-mêmes les priorités de mise en valeur du patrimoine breton sans dépendre des décisions de tel ou tel service du Ministère de la Culture à Paris.
De plus, cette évolution statutaire cohérente devrait permettre une dynamisation du patrimoine bâti breton, l’intégrant dans un véritable projet pédagogique de popularisation de l’histoire de la Bretagne, avec une réappropriation par la population de son patrimoine.
Mécénat, fondation, associations d’animation, projets pédagogiques, mise en réseau, etc.. de nombreuses possibilités existent pour accompagner cette réorganisation .
Une fois de plus, la nécessité d’institutions bretonnes autonomes est flagrante, le retrait de l’état dans ce dossier, comme dans d’autres, doit inciter l’ensemble des Bretons à obtenir au plus vite la gestion de leurs propres affaires.
Pour le Parti Breton, Le président , Gérard Olliéric