Un Breton de la Nouvelle-Calédonie dont la famille était originaire de Mael-Carhaix et où il avait passé une grande partie d'une enfance heureuse chez sa grand-mère, a légué sa fortune au village de Mael-Carhaix en Centre Bretagne.
Parti à Paris, puis en Australie, puis en Nouvelle-Calédonie, Francis Jean Kerfers n'avait pas de descendants. Bien que simple chauffeur de taxi, il avait réussi à économiser une petite fortune et avait acheté plusieurs immeubles qu'il louait.
M. Kerfers continue une longue tradition de Bretons partis au bout du monde qui ont réussi dans l’immobilier. On nommera le plus connu d’entre eux, Joseph-Yves Limantour qui au 19e siècle fut propriétaire d’une grande partie de San Francisco et un peu plus tard d’une petite partie de la ville de Mexico.
M. Kerfers, était un homme très généreux et se sachant malade, avait contacté le maire de Mael-Carhaix en 2003 pour arranger le transfert de son héritage. Dans son testament, il demande que l'argent soit utilisé " en faveur des personnes âgées et des enfants ".
La mairie de Mael-Carhaix tient à préciser qu’elle ne veut plus de publicité sur cette affaire. Elle a vue les télévisions nationales et l’Express débarquer dans leur petite commune alors qu’ils n’ont pas encore touché un centime. Des gens et des associations se sont présentés pour réclamer des subventions alors que les fonds de ne sont pas encore débloqués et une partie risque d’être bloquée plusieurs années puisqu’il y a un contentieux en particulier avec l’Australie qui aurait hérité d’une partie de la fortune de M. Kerfers.
Mme Philippe, secrétaire de mairie, précise qu’il y a des locataires dans ces immeubles de Nouméa et qu’il n’est pas question de mettre ces gens dans la rue du jour au lendemain.
ABP / PFA
Philippe Argouarch