En envisageant, lors de sa visite à l'Ile Longue et au nom de la lutte contre le terrorisme, l'emploi de l'arme atomique tactique sur de futurs champs de bataille, le Président de la République abandonne un peu plus la doctrine de la dissuasion nucléaire (doctrine totalement contestable en soi) au profit d'une stratégie de banalisation de l'usage de l'arme nucléaire. Il cautionne ainsi la fuite en avant dans le développement de nouvelles armes nucléaires, miniaturisées et utilisables dans des guerres conventionnelles.
Justifiant cette orientation par la prétendue nécessité de garantir les approvisionnements stratégiques de la France, de défendre ses alliés et d'assurer son accès aux matières premières et aux ressources naturelles, il se rallie chaque jour un peu plus aux thèses de la "guerre préventive" chère aux stratèges étatsuniens de l'équipe Bush. Derrière tout cela, se cache la volonté de garder la mainmise du capitalisme occidental sur les richesses du Monde.
Les Alternatifs de Bretagne condamnent totalement cette politique et considèrent que les 3 milliards d'euros engloutis chaque année dans la maintenance de l'arsenal nucléaire français seraient mieux employés à résoudre la crise sociale qui frappe durement nombre de nos concitoyens, ceux des banlieues de nos Ville en particulier. La paix du Monde passe d'abord par un partage équitable des richesses de la Planète et par la fin des injustices.