Au large des Sables d'Olonne, on se serait cru place de l'Etoile à Paris. Des centaines d'embarcations de toutes sortes avaient pris la mer malgré les grains et les vagues, pour saluer une dernière fois ces 20 héros des temps modernes. Les organisateurs avouent avoir accrédité plus de 1 000 journalistes venus de 40 pays différents dont des télévisions de Shanghai et de Hong Kong.
Ainsi que l'évoquait l'un du million de spectateurs venus aux Sables dont 300 000 massés samedi matin sur les bords du chenal et à la Cabaude : "Nous on vient car c'est pas du cinéma, c'est une aventure réelle avec des gens réels qui prennent des risques réels. C'est pas de la téléréalité".
A 13H02 tapantes, ils se sont élancés prêts à affronter l'Everest des mers. Enfin, deux d'entre eux ont du revenir au port des Sables d'Olonne suite à des avaries.
Pendant 80 jours, seuls contre les éléments, contre la fatigue, le doute, le stress de heurter les growlers, les icebergs et des objets non identifiés et même des cétacés, ils devront survivre. Gagner voulant dire revenir aux Sables d'Olonne indemne.