L'Université populaire de philosophie bretonne qui est lancée à Vannes ce vendredi soir à 18h30 (1) n'est pas un cours de philosophie en breton. C'est, sous la houlette de Simon Alain (2) , une relecture bretonne de la philosophie. Car la philosophie, c'est aussi penser par soi-même. Et en ce monde où se multiplient les débats, les forums, les universités d'été, les séminaires, il y a une soif de savoir considérable. Mais attention ! Pour ne pas succomber à la pensée unique, pour ne pas être des "suivistes", il n'est pas inutile de confronter la réflexion individuelle aux grands textes. C'était le projet pédagogique de Descartes : initier tout être à la "philosophie", c'est-à-dire au retour sur soi ("réflexion") et au "mieux vivre" ("sagesse" ou "art de vivre" avec soi-même et les autres).
Ainsi cette première soirée au Château de l'Hermine, 6 rue Porte Poterne, veut-elle permettre de reconsidérer l'œuvre de Descartes "d'un point de vue breton".
(1) Le projet est porté par Breizh Impacte, en collaboration avec l'Institut culturel de Bretagne et le cercle Pierre Landais.
(2) Simon Alain est l'auteur de nombreux ouvrages dont "Descartes, breton ?", "Descartes et la Bretagne".