Louise Ebrel est née le 27 juillet 1932 à Treffrin dans les Cotes d'Armor (Cotes-du-Nord) ; c'est la fille d'Eugénie Goadec (les soeurs Goadec) et de Job Ebrel.
Elle chante du répertoire en breton de « kann-ha-diskan » et des « gwerziou » (complaintes) ; elle a chanté avec Denez Prigent, Ifig Flatrès et participé à divers groupes. Elle participe pour la 1ère fois en 1973 au Festival de Cornouaille. Elle obtient le prix « Produit en Bretagne » en 2011.
A l'occasion de ses 80 ans, une soirée-concert privée a été organisée le 26 juillet en soirée dans la chapelle de l'Ancien Séminaire de Kerfeunteun à Quimper, pour les proches de la culture bretonne.
Diverses gwerziou ont été interprétées : « Soubenn al laez » (soupe au lait) que les nouveaux mariés mangeaient en rentrant avant de se coucher ; « Son ar biniou », « Marig ar Pollanton », qui raconte qu'une jeune femme d'une vingtaine d'années, courtisée, ne répondait pas aux sollicitations mais était amoureuse d'un soldat de la garnison de Kemper qui l'amenait sur le Frugy.
Elle a interprété aussi « E kreizh an noz », chanson de Youenn Gwernig, qui raconte, que le vent souffle au milieu de la nuit et que malgré cela, on est bien dans sa maison.
Elle a aussi chanté l'histoire de Matilin, qui refuse l'amour d'une femme. La jeune femme pense alors : « mépris et tristesse pour lui » et « honneur et humble vie pour moi ». Cette chanson a été écrite par Anjela Duval, poétesse bretonne des Côtes d'Armor, disparue en 1981.
Elle a créé spécialement une chanson pour Dany, de l'exposition de Dany Daniel-Stervinou et de ses costumes anciens.
En règle générale, les gwerziou racontent des histoires d'amour qui ne se font pas par la connaissance du patrimoine ou non du futur ou de la future mariée, et également des histoires tristes de décès.
Louise et Albert ont terminé la soirée par un chant en français « la rose »