Alan Stivell ne pouvait rêver plus belle présence autour de lui pour transmettre son prix 2011. C'est accompagné de trois femmes, la journaliste et actrice Goulwena An Henaff, la chanteuse Llewen Steffan et Nolwenn Leroy, qu'il a entonné hier soir à 23 h, après une soirée émouvante, le Bro Gozh, l'hymne breton hérité du pays de Galles, devant une salle comble à Guipavas.
Et une surprise de plus pour le grand public français ; l'artiste Nolwenn Leroy, deux semaines après son triomphe vannetais, remettait les pieds en terre bretonne pour être récompensée du Prix Bro Gozh 2012.
Ce prix, initié par Jacques-Yves Le Touze, récompense la personne, l'artiste, l'association ou l'institution ayant le mieux promu l'hymne national breton l'année précédente. Touchée au cœur par les félicitations de Goulwena An Henaff sur la diction de son breton, la guerrière aux pattes de velours, qui colporte le Bro Gozh avec dorénavant un million deux cent mille ventes du CD « bretonne » , a ravi une fois de plus le cœur des enfants, de leurs parents et grand parents venus célébrer ce qu'on leur avait confisqué il y a encore peu de temps, le droit de vivre, de rire, de pleurer, de s'aimer dans leur langue natale.
Et l'aventure est sans doute très loin d'être terminée pour la Duchesse ambassadrice. Universal, après l'Allemagne, s'apprête à sortir le CD aux États-Unis. Pour ceux qui doutent encore de la ténacité, de la sincérité de cette femme au caractère bien trempé, il faut revoir cette vidéo tournée par Paris Première, à la sortie du disque.
(voir le site) de Poellgor Bro Gozh ma Zadoù : Le blog du Comité Bro Gozh ma Zadoù