On n'en entendait plus parler mais voilà que cette affaire qui oppose Édouard Leclerc, l'épicier de Landerneau, au journaliste rennais Bertrand Gobin refait surface.
Plus exactement elle suivait son cours à la vitesse de l'instruction judiciaire.
Sans revenir sur le fond on se souvient néanmoins que l'affaire a éclaté au sujet de l'attribution de la Légion d'honneur à E. Leclerc. D'après des sources autorisées dont Pascal Mailhos, préfet du Finistère de l'époque, Édouard Leclerc, eu égard à son attitude durant le dernier conflit mondial, ne pouvait prétendre à cette décoration. Bertrand Gobin va dévoiler l'affaire et subir les foudres de l'épicier landernéen qui va le traîner au banc de l'infamie.
Mardi prochain la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris - celle qui juge les ''délits'' de presse- se réunit en audience technique pour déterminer les dates et la durée du procès.
On apprend que la défense va faire citer en qualité de témoins Madame Christine Lagarde, à l'époque Ministre des finances, c'est sur son quota que Édouard Leclerc a été décoré, le Général Jean-Pierre Kelch, à l'époque Grand chancelier de la Légion d'honneur, ainsi de Pascal Mailhos, également à l'époque préfet du Finistère.
Un comité de soutien à Bertrand Gobin s'est constitué : il est parrainé par Stéphane Hessel, Pierre Péan et Michel Onfray, www.soutienbertrandgobin.com