- Communiqué de presse -
Procès Plévin: condamné à six ans de prison, Charlie Grall fait appel
Le journaliste Charlie Grall, condamné à six ans de prison dans le dossier du vol d’explosifs de Plévin par la très spéciale Cour d'Assises de Paris, vient de faire appel. Le parquet dispose maintenant de dix jours pour faire lui aussi appel.
Par Klaod An Duigou pour CARB le 12/07/05 17:37

Charlie (Jean-Charles) Grall avait été désigné officiellement comme coupable par Chevènement, Ministre français de l’Intérieur, le 25 avril 2000 devant l'Assemblée Nationale française, et ce sous les applaudissements des élus du groupe Radical, Citoyen et Vert et du groupe socialiste (pages 3237 et 3238 du compte-rendu intégral de l'Assemblée Nationale française, deuxième séance du 25 avril 2000).

Le 30 juin 2005, Charlie Grall était condamné à six ans de prison dans le dossier du vol d’explosifs de Plévin par la très spéciale Cour d'Assises de Paris.

Il vient de faire appel de cette condamnation.

Le parquet dispose maintenant de dix jours pour faire également appel.

Le 21 novembre 1999, sur TF1, Jean-Pierre Chevènement désignait publiquement Denez Riou , mis en examen et placé en détention « provisoire » depuis 50 jours seulement, comme étant "le chef de l’Armée Révolutionnaire Bretonne", se basant sur les prétendues déclarations faites par Gérard Bernard à la police. Ces prétendues déclarations de Gérard Bernard, mis en examen et écroué le 13 novembre 1999, s'étalaient dans Le Journal du Dimanche du 14 novembre 1999 qui présentait, lui aussi, Denez Riou comme "le chef de l'A.R.B." et Gérard Bernard comme son "lieutenant".

Le "chef" Denez Riou a été condamné à sept ans de prison par la très spéciale Cour d'Assises de Paris, le "lieutenant" Gérard Bernard en a pris pour six ans…

Pour la Coordination Anti-Répressive de Bretagne,

(voir le site)

Le porte-parole,

Claude Le Duigou

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logo Coordination Anti-Répressive de Bretagne. La CARB est la réunion des comités anti-répression qui sont nés suites aux vagues d’interpellations survenues en Bretagne depuis le 30 septembre 1999. Des comités anti-répressifs existent dans plusieurs villes de Bretagne, en Occitanie et aussi en région parisienne.
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