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On en parle si peu, de l'autre côté de la frontière pyrénéenne. Ils font mieux que les Vieilles Charrues, réputé comme étant le plus grand festival européen. Organisateurs bénévoles, énergie redoutable, les Basques tracent leur route malgré le silence de la presse nationale ...
Un million de personnes au Pays basque dans quatre fêtes annuelles réunissant les militants de la langue, jeunes et vieux, enfants et parents, organisant bénévolement des événements où tous les tracts sont en basque, ou sur scène, il ne viendrait à l'idée d'aucun musicien ou chanteur de parler espagnol ...
Et ici ? Il faudrait s'excuser parfois d'oser mettre du breton dans certains documents. Il faut, à doses homéopathiques, dans le papier à en tête, ou les journaux municipaux montrer qu'on est bien intentionné...
Voici une de leurs nombreuses vidéos pour la promotion de la langue basque.
Commentaires (3)
ur breizhad lorc'h ennañ !
Quitte à faire la critique des intentions au lieu de traiter le sujet, ce qui est plus confortable, surtout quand on s'autoqualifie de meilleur breton que l'autre, le contradicteur de Fanny Chauffin, qui ne peut être suspectée de manque d'inventivité, semble bien au chaud dans ses certitudes.
Sur le sujet, oui, les efforts réels des usagers du breton sont de plus en plus visibles (Redadeg, imitée des Basques, doublages en breton, maintien d'un bon niveau de la littérature qui n'est cependant pas (encore) de niveau mondial, coordination des radios en breton, télévision Internet, plus de communes conventionnées avec l'Office de la Langue bretonne, jeunes militants sur le poil de la Poste et de la SNCF, fête de la langue bretonne renouvelée, explosion (17) de troupes de théâtre en breton, succès des stages de breton en continu, progrès (même si plus lent) de l'enseignement bilingue, etc.), non, il n'y a pas de mouvement "populaire" comme au Pays basque, ce qui était le véritable propos.
Nous sommes au niveau du Pays de Galles entre les deux guerres.
Christian Rogel