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Le référendum pour l’adoption du Traité Constitutionnel de l’Union Européenne est une chance pour la Bretagne, une opportunité à saisir pour enfin se faire entendre en changeant d’interlocuteur.
La France, qui pourtant devrait être forte de la diversité de ses peuples, demeure le dernier état centralisateur d’Europe alors que ses voisins européens ont, eux, accordé de larges statuts d’autonomie à leurs régions et leurs peuples minorisés. Officiellement, la Bretagne et les Bretons n’existent pas. La Bretagne est devenue, contre son gré, un morceau de France, et les Bretons des Français. Or nous avons notre culture, notre langue toujours parlée, notre histoire jamais enseignée. Officiellement, rien de tout cela n’existe.
République ne signifie pas démocratie. La France est constamment condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme. En ne reconnaissant pas les peuples qui la composent, la France commet un ethnocide permanent. Si l’apprentissage des langues et cultures des peuples de France n’est pas interdit, il est sérieusement contrecarré.
Par cette constitution du 29 mai, la France devra progressivement, se conformer aux valeurs de l’Europe, c'est-à-dire accepter la démocratie et reconnaître les peuples, dits minorisés, qui la composent, selon l’article I – 2 :
L'Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d'égalité, de l'État de droit, ainsi que de respect des droits de l'homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités.
Nous appelons donc à voter OUI, Oui pour la Démocratie et OUI pour le respect des Droits de l’Homme.
Pour les Etats de Bretagne Provisoires Hervé Le Bévillon
www.etats-de-bretagne.info
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