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- Reportage -
Lancement réussi pour l'orchestre baroque Symphonie de Breizh
Cet Orchestre baroque est né de la volonté de jeunes musiciens professionnels regroupés autour de la claveciniste Claude Nadeau. L'orchestre Symphonie de Breizh a joué hier soir le premier concert de son histoire au Théâtre Anne de Bretagne à Vannes, devant un parterre comble et comblé.
Par Eric An Eost pour Eric An Eost le 6/10/10 17:49

Cet Orchestre baroque est né de la volonté de jeunes musiciens professionnels regroupés autour de la claveciniste Claude Nadeau. L'orchestre Symphonie de Breizh a joué hier soir le premier concert de son histoire au Théâtre Anne de Bretagne à Vannes, devant un parterre comble et comblé.

En utilisant les instruments et technique d'époque, l'orchestre de dix-huit musiciens a redécouvert avec sincérité les trésors des XVIIe et XVIIIe siècles. Signe de son attachement au territoire, Claude Nadeau y intègre les œuvres de compositeurs bretons (Daniel Daniélis, Jean Matho, Jean-Pierre Danigo...) au répertoire plus habituel (Bach, Vivaldi, Haendel...). Ce jeune orchestre baroque entame donc, au Théâtre Anne de Bretagne, sa première saison.

L'interprétation est « bio » , dixit le chef d'orchestre, clin d'œil aux instruments de l'époque, en boyaux d'animaux. La flûte est aussi en bois (traverso). Recréer l'oeuvre comme elle était au début, retrouver la musique classique dans son énergie, est le credo de la formation.

La programmation, en deux parties s'est déroulée autour de Vivaldi, avec le concerto pour traverso et la sinfonia pour cordes. Puis du Bach, et la suite du ballet Le temple de la paix, de Lully, avec l'entrée des Bretons. Le souhait de la claveciniste québécoise est d'attirer de nouveaux publics. Elle l'a clamé haut et fort hier soir, ainsi que dans la presse qui suit depuis plus de deux ans ses travaux courageux et revigorants.

« Nous sommes plus proches de la musique irlandaise, on veut redonner à la musique ce côté vivant. Nous sommes des trentenaires, on n'est pas des vieux schnoks. On essaie de décaper la musique pour retrouver le trip du baroque. On veut attirer tout type de public, des jeunes, c'est sûr... Ce que je veux qu'on dise en sortant du concert, c'est : Je n'aime pas la musique classique, mais ça, j'aime ! »

Deux rappels hier soir pour ce premier concert ambassadeur (qui en comptera quatre) de la saison et à qui il faut souhaiter une longue et belle vie, le plus loin possible.

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