La détention de Gérard Bernard a définitivement dégradé sa santé.
Le Lorientais Gérard Bernard, arrêté le 10 novembre 1999, a passé presque trois ans en détention "provisoire", en violation évidente de l'article 5.3 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, article qui vaut à la France d'être régulièrement condamnée par la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Le maintien en détention provisoire du prisonnier politique breton Gérard Bernard La santé de Gérard Bernard soulevait régulièrement les plus vives inquiétudes tout au long de sa détention abusive.
Aujourd'hui, le constat est clair: Gérard Bernard est classé handicapé à 80% par la CO.T.O.RE.P. (Commission Technique d'Orientation et de Reclassement Professionnel) pour une première durée de trois ans. Il ne peut plus exercer de travail physique.
C'est le maintien en détention provisoire de Gérard Bernard qui, par manque délibéré de soins corrects, l'a amené à cette situation.
La responsabilité des ministres français de la Justice et de la Santé est pleinement engagée dans cette affaire.
Pour la Coordination Anti-Répressive de Bretagne, Le porte-parole: Claude Le Duigou