Score ridicule des universités bretonnes dans le classement de Shangai
Le journal Les Echos publie aujourd'hui le classement mondial des universités dit "classement de Shangai". Une seule université bretonne figure dans les 500 premières et encore à la 401ème place.
Par Philippe Argouarch pour ABP le 15/08/10 13:00
Le journal Les Echos publie aujourd'hui le classement mondial des universités dit "classement de Shangai". Une seule université bretonne figure dans les 500 premières et encore à la 401ème place. Il s'agit de Rennes 1. Les raisons principales de ce désastre qui s'accentue d'années en années : le refus de la France d'intégrer dans les universités les grandes écoles et les centres de recherches comme le CNRS. Les états-Unis prennent les 8 premières des 10 premières places. L'université de Cambridge au Royaume-Uni est en 5ème place.
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Les critères du classement de Shanghai sont profondément remis en cause par les milieux scientifiques, qu'ils soient français ou anglo-saxons. Le désastre n'est donc pas tant que les universités bretonnes apparaissent en mauvaise position que ce classement, mais que ce classement superficiel et pernicieux ait réellement une influence sur le monde de la recherche. Quant à la volonté supposée de la France, cet article est erroné: l'année dernière a vu le plus grand mouvement social dans la recherche depuis 1968 justement pour protester contre la volonté du gouvernement de dissoudre le CNRS dans les universités. Loin de refuser d'intégrer "les centres de recherches comme le CNRS" dans les universités, le gouvernement actuel s'emploie activement à l'y intégrer, au pas de charge, contre la volonté clairement exprimée des milieux concernés. La question des grandes écoles est différente. Le site "Sauvons la recherche" (http://www.sauvonslarecherche.fr/) offre en ligne des récapitulatifs clairs, avec des articles tels que "que vaut le classement de Shanghai des universités?". M. Jouitteau, chargée de recherches au CNRS
(0)
Jack Leguen Le Mardi 31 août 2010 23:27
Le dernier de la classe dit toujours que, soit le prof est c__, soit le système d'évaluation, la méthodologie, est mauvaise.
(0)
herve leray Le Mardi 31 août 2010 23:27
Excellent M.Le Guen! effectivement quand la france est mal placée ou descend dans des classements (par exemple :celui du PNB il y a peu), des "chercheurs"(français) (qui ne trouvent rien) commencent à dire : le barometre est mauvais, il faut un "PNB du bonheur". des c.... de A à Z. Quand la France st montée à la 4eme place du PNB, on n'entendait pas ces betises.apres elle est redescendue à la 6eme , aujourd'hui je ne sais pas où en est la France au niveau du PNB.
Pour cette histoire d'université c'est pareil : on est mal placé , c'est le classement qui est mal fait ! peut -etre faudrait il ponderer ce classement par le taux de "revolutionnaires gauchistes" ou le "taux de greve" , peut etre la france est elle 1ere en classement "gauchiste" fouteur de merde dans les universités ? ;-) lol
(0)
léon-Paul Creton Le Mardi 31 août 2010 23:27
Et puis d'ailleurs sont-ce des universités...Bretonnes? Ou bien de simples chaluts qui "draguent" pour l'étranger?...