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Petit festival atypique, Taol Kurun en est à sa 17e édition, avec une moyenne de 4000 festivaliers par an. 35 moments ponctuent ces trois semaines, avec des temps forts sur les week-ends.
Une grande place faite aux enfants
Le village de conteurs sous la direction de Fiona Mac Leod accueillera huit conteurs et 1200 enfants de dix communes de la communauté de communes du pays de Quimperlé. Cinéma en breton pour 200 enfants des classes bilingues de Scaër, Tréméven, Quimperlé et Bannalec, animations autour de la pomme et des crêpes pour quatre classes avec un crêpier professionnel et Jean-Pierre Roullaud, le spécialiste des pommes du pays.
Un thème suivi dans tous les événements proposés
La création du festival "Deomp d'ar friko, Quand l'ouïe et le goût s'en mêlent" sera dirigée par Rose la cuisinière et Catherine Pasco et ses 17 musiciens et chanteurs, assistés des Drumel. Chants collectés dans le pays vannetais, choucroute de la mer et moules safranées, ou surprises aux amandes, aux champignons pour les végétariens.
Les films proposés seront également liés à la production locale, bretonne et française avec "le Temps des grâces" et "Une nuit avec les ramasseurs de volailles", en présence dur réalisateur Jean-Jacques Rault et du patron du restaurant célèbre : "La cigale égarée"
Stages de cuisine du monde avec des femmes du Kossovo, de Mauritanie et du Caucase (recettes à base de pommes de terre), stage de cuisine en breton "comment faire des nêms à la maison", stage "comment faire sa bière chez soi" avec un brasseur local qui a imaginé une bière appelée "Taol Kurun".
Stages de théâtre cochon avec Jean Kergrist le 8 janvier, comptines gourmandes avec Anne-Marie Colomer à la médiathèque, veillée écossaise avec Fiona Mac Leod, dégustation de spécialités et de whisky, lecture de "l'ogre maigre et l'enfant fou", conférences sur la restauration bio en collectivité ...
Les incontournables
Les deux fest-noz, le fest-deiz avec concours d'épluchures de pommes de terre, pour rire et pour choisir l'homme et la femme le plus économe, et donc le plus facile à marier ... Le stage de breton avec Mona Bouzec, le stage de kan ha diskan avec Jorj Belz, le stage de danses pour les nuls avec Yves Garin et Gilles Meurlay. Le concours de haiku, avec 250 haiku reçus, certains venant du Québec, de Roumanie.
Une formidable machine associative
Pas de permanent, 60 bénévoles, des élus attentifs à ce petit festival pas comme les autres, basé sur le militantisme et la promotion de la langue et de la culture bretonnes (un tiers des événements proposés sont en breton), une équipe d'élèves de cours de breton qui se lance dans les soirées chants (stages et soirées avec Brigitte Kloareg, café du nouvel an avec Guy Pensec). Le festival Taol Kurun tisse du lien social en plein coeur de l'hiver et aux buvettes des spectacles, on entend de plus en plus les gens s'essayer au breton, comme sur la piste de danses, un peu hésitants, parce qu'ils apprennent ou tout simplement parce qu'ils ont oublié de parler leur langue maternelle ... pendant longtemps. Et sans oublier le soutien des élus de la Communauté de communes (COCOPAQ) qui soutiennent ce festival depuis quatre ans, et qui font partie intégrante de l'équipe, Marcel Moysan pour la langue bretonne et Jean-François Evrard pour la Commission Culture. Premiers coups de tonnerre (sens de "taol kurun"), le samedi 8 janvier à Clohars Carnoët.
Pour en savoir plus (tarifs, dates, programmation) :
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