Suite au débat ayant eu lieu le 26 janvier au sein de l'assemblé nationale française,
Asambles condamne les propos de messieurs Perben, du président de la soit-disante Assemblé Nationale (ne représentant pas 60% des français qui ce sont abstenus) et du rapporteur de la commission sur l'adaptabilité de la constitution française au traité établissant une constitution européenne. Ces personnes se sont servi soit d'arguments du conseil constitutionnel (ce qui ne peut être admis dans un débat portant sur la modification de la constitution), soit de propos déplacés et outranciers vis à vis du patrimoine de l'Hexagone, propos blessants pour tous les locuteurs de langues minoritaires (même le Bourguignon, n'en déplaise à Môssieur Soisson). Propos rappelant que la République n'est fondée que sur la négation de ce qui compose le peuple de France, c'est à dire les minorités locales : Basques, Bretons, Occitans, Flamands, Kanaks, etc...
Asambles tient à saluer les efforts de Madame Lebranchu et de Messieurs Bayrou et Le Fur, ainsi que du président de la Bretagne tronquée Monsieur Le Drian durant l'intégralité de ce débat.
De plus nous dénonçons le peu de députés présents (160) et votants (71 pour le premier vote et 77 pour le second), ceci est une parodie de démocratie qui montre la justesse du propos du dernier président- syndique du Parlement de Bretagne quand il la qualifia déjà en 1789 de « soit-disante assemblé nationale » , propos que nous reprenons étant donné son exactitude actuelle !
Encore une fois la France tient à son exception cultu(r)elle en rejetant toute disposition en faveur des langues minoritaires. Pour les peuples de l'Hexagone, la seule garantie du respect de leurs Droits tant individuels que collectifs ne peut se trouver que dans une participation pleine et entière à l'Union Européenne sans passer par le biais (très biaisé) de la France.
Pour Asambles, Matthieu SCERRI porte-parole adjoint (contact 06 22 08 92 61 / dour-tan-douar [at] care2.com)