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Pello Aramendi était l'invité de la conférence du matin. Écoles immersives basques et bretonnes étaient comparées par une équipe de chercheurs de Donostia (Saint-Sébastien).
Dans le foyer du lycée, la salle est pleine à craquer. Les enseignants venus des six collèges et de l'établissement de Carhaix sont attentifs. Paolo Serbielle fait le compte rendu de l'enquête menée auprès de 400 adolescents, dont 200 Basques et 200 Bretons. Il compare des questionnaires où seule la parole des jeunes est prise en compte. Qu'est-ce qui les aide à apprendre ? Quelles sont les stratégies à développer pour les aider ?
Les résultats sont surprenants, car on relève beaucoup de points communs : des résultats supérieurs dans l'enquête PISA aux résultats nationaux (France et Espagne), mais aussi aux pays de l'OCDE.
Ils aiment travailler en groupe, être valorisés par leurs enseignants, utiliser des technologies modernes, aider les élèves en difficultés.
Les jeunes Basques regardent davantage la télévision alors que les jeunes Bretons jouent plus aux jeux vidéo.
Dans les deux cas, la langue minoritaire n'est pas assez employée en dehors des cours, surtout en Bretagne. Par contre, l'aspect convivial des internats est un moteur pour l'apprentissage : les veillées, les récréations, la vie collective..., ce que ne vivent pas les jeunes Basques, tous externes.
La journée continuait avec la réforme des collèges et l'analyse des pratiques dans les établissements Diwan, puis après le repas se sont succédé de nombreux ateliers, par matières enseignées, sur le passage de la troisième à la seconde, sur le logiciel Pronote, les élèves en difficulté scolaire...
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