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- Dépêche -

"Nous ne cultivons pas la terre, nous faisons de la pathologie végétale"

Difficile de s'y retrouver dans les discours actuesl sur l'état des sols en Bretagne. Il est un ingénieur qui en quelques mots, résume la situation.

Par Fanny Chauffin pour ABP le 6/08/10 17:32

Claude Bourguignon, microbiologiste des sols, dresse un constat alarmant, et cela depuis longtemps. L'état des sols est catastrophique, il n'y a plus d'humus, et sans les intrants (engrais et apports de toutes sortes), le sol serait stérile et rien ne pourrait pousser. Pour lui la France et la Hollande sont les deux pays d'Europe où la biodiversité est la plus menacée.

Le lisier tue les sols (liquide anaérobie sur un sol aérobie), le sol n'a plus de vie. Si on ne met rien dans les sols pendant deux ans, rien ne pousse. Un centimètre d'humus représente 1000 années de décomposition. Un bois de pins emmène tout le sol avec lui quand on coupe les arbres. Le sol est fatigué. Les inondations se multiplient, car les capacités de rétention d'eau sont quasi-nulles (absence de talus, plus d'effet-éponge du sol).

En regardant la vidéo où Claude Bourguignon nous explique tout ça, on a le sentiment que les choses simples sont parfois les moins partagées :

Youtubeuse, docteure d'Etat en breton-celtique à l'Université Rennes 2 / Haute Bretagne, enseignante, militante des droits humains à Cent pour un toit Pays de Quimperlé, des langues de Bretagne avec Diwan, Aita, GBB, ...., féministe, enseignante, vidéaste, réalisatrice, conteuse, chanteuse, comédienne amateure, responsable depuis vingt ans du concours de haikus de Taol Kurun, des prix littéraires Priz ar Vugale et Priz ar Yaouankiz, ...

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Vos 2 commentaires

Gilbert Josse Le Mardi 31 août 2010 23:27

"Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté...". Comme René Dumont dans les années 70, Claude Bouruignon prêche dans le désert agricole. Hélas.

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Paul Chérel Le Mardi 31 août 2010 23:27

Je viens d'écouter les quelques minutes de discours sur le sit; Très intéressant et bien que je ne sois pas agriculteur, je crois que cela devrait être entendu de tous. Dommage toutefois que ces quelques minutes se terminent sans conclusion. Il ne suffit pas de déplorer et d'annoncer les fautes, il faut parler des remèdes, s'il y en a de possibles J'ai quelques connaissances dans le traitement des ordures ménagères. La part organique peut être transformée en compost qui n'a pas grande qualité fertilisante mais est un bon amendement. Or, même livré à domicile à un prix dérisoire, les agriculteurs le boudent. Manque de pub, ou recyclage forcené des déchets qui n'exploite plus ni la valeur nutritive des déchets organiques ni la valeur énergétique du reste par combustion contrôlée et véritable traitement des fumées. Paul Chérel

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