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- Dépêche -

Les mésaventures radiophoniques de Roger le contou et de Fred le disou
Roger et Fred sont deux joyeux drilles qui racontent de savoureuses histoires en langue gallèse. Jusqu'au seuil des vacances dernières ils tenaient une chronique hebdomadaire en gallo sur France Bleu Armorique et cela depuis 17 ans.
Louis Gildas pour ABP le 13/09/13 12:11

Roger et Fred sont deux joyeux drilles qui racontent de savoureuses histoires en langue gallèse. Jusqu'au seuil des vacances dernières ils tenaient une chronique hebdomadaire en gallo sur France Bleu Armorique et cela depuis 17 ans. Ils tenaient en effet... car la direction de la dite station, a fin aout, annoncé aux deux compères '' de manière brutale et inattendue'' pour reprendre leur expression, qu'elle mettait fin à leur collaboration. Une collaboration qui était totalement bénévole !

En effet la nouvelle direction régionale souhaite jouer ''l'urbanité contre la ruralité, avec plus de jeunisme dans les programmes''. Fichtre ! mais c'est très tendance, parait-il à ce qui se raconte en ville !

Las ! Leur chronique était la seule en gallo de la station !

Il va sans dire que Roger et Fred ne sont pas contents du tout, pas plus que leurs fidèles auditeurs.

Alors Roger et Fred battent le tambour et demandent à ces auditeurs... mais aux autres aussi, tous ceux qui sont conscients que la parole unique n'amène que la pensé unique, de signifier leur mécontentement aux responsables de France Bleu Armorique notamment en téléphonant au standard 02 99 67 43 21 
> auditeurs 02 99 67 35 35 
> répondeur 0800 35 22 56 
>

Cet article a fait l'objet de 1943 lectures.
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Louis Gildas est un reporter indépendant. Il a contribué à Armor Magazine, Bretagne Hebdo, et Ouest France, , AQUI TV, Radio Périgueux, Le Journal du Périgord. Collabore à L'Express, à France Bleu Limoges et à l'ABP.
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Vos 20 commentaires :
Alavetz Le Vendredi 13 septembre 2013 16:03
’La est ben domaijj! Faut deü galo a la radio, an Bertaèyn, tót cómm!
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Youenn Pibot Le Vendredi 13 septembre 2013 18:21
Bonsoir
J'ai appele la radio car je suis un de leurs fidèles auditeurs (pour Fred et Roger mais aussi pour Glenn Jegou....)
La standardiste a accepté de me répondre et de me confirmer l'info, sur un ton d'ailleurs très courtois et très sympa; elle m'a confirmé que c'était bien un choix éditorial de la part de la direction, et que bcp bcp d'auditeurs appelaient pour le déplorer.
Elle m'a invité, pour que ceci ait plus de poids, d'ECRIRE(courrier postal ou email).
A vos stylos !
Youenn
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Jean-Pierre MATHIAS Le Vendredi 13 septembre 2013 18:49
adresses mail :
directeur régional : nicolas.varenne [at] radiofrance.com
directeur de France Bleu Armorique : serge.landureau [at] radiofrance.com
responsable des programmes : aline.pineault [at] radiofrance.com
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Yann Maneguen Le Samedi 14 septembre 2013 01:02
Le "Gallo" est une vaste fumisterie née en 1978... Ce n'est pas une "langue" au sens courant du mot, et ces conteurs sont très compréhensible par un locuteur français... Qu'on arrête de dire que c'est une langue et qu'on arrête de la mettre sur le meme pied que le breton notre seule langue nationale : la vocation du breton est de concurencer le français et de le supplanter à terme en Bretagne. Les parlers gallo d'aujourd'hui sont si peu "britto-roman" que quiconque sachant le français les comprennent. Cela n'a aucune intéret donc.
Et c'est nocif pour la Bretagne : les Bretons parlaient seulement breton en arrivant ici et en colonisant la plus grande partie du territoire de la petite Bretagne. L'origine de notre nation est là et s'oppose complètement à des parlers issus de manière très lointaine d'une population parlant un latin batardisé, la langue des vaincus ayant abandonné leur langue gauloise. Il est donc difficile à partir de là de fonder une quelconque fierté nationale des origines surtout qu'en plus elle n'a aucune littérature, n'a jamais été utilisée dans la liturgie même familiale contrairement au breton dont le passé est prestigieux.
Il est temps d'ouvrir les yeux : ce n'est même pas des parlers propres à la Bretagne et les terminals speakers sont tous aux soins intensifs. Radio France n'est pas folle : c'es conteurs sont dans le ridicule absolu quand ils parlent une soit-disant langue que tout françisant comprends, ils sont dans le ridicule parce que leur cher accent porte à sourire et que cette propention à faire rire est bien le seul terrain où ces parlers ont du succès à ses dépends , ils sont dans le ridicule surtout par leur très faible audience.
Beaucoup de natifs en gallo ont appris le breton ayant tiré les leçons de l'histoire : eul le breton a un sens aujourd'hui et a une petite chance aujourd'hui d'en imposer au français.
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Jean-Pierre MATHIAS Le Samedi 14 septembre 2013 09:42
tant qu'à faire Yann, pour un positionnement aussi tranché, ça s're aussi bin d'ecrir en brezhoneg, putot qe d'se compromett d'o l'français
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Gilbert Josse Le Samedi 14 septembre 2013 10:14
@Yann Maneguen
Je viens de lire votre diatribe. Que dire ?
Outre la forme,nombreuses fautes d'orthographe, grammaticales et syntaxiques,le fonds me fait penser aux discours de Mélenchon et autre extrémistes jacobins de tout poil vis à vis de la langue bretonne.
Votre argumentaire sur la pénétration du breton en Armorique me rappelle la mission colonialiste des instituteurs français dans les colonies où l'on apprenaient aux algériens que leurs ancêtres étaient gaulois ! Pensez-vous réellement que les gens qui vivaient là au VI° siècle étaient sourds/muets et complètement incultes et, par conséquent, "dignes" d'être "effacés" ?
Votre vue sur l'histoire montre surtout que vous avez besoin d'apprendre - il est vrai que se sont les incultes qui crient le plus fort.
Si j'étais aussi extrême que vous, j'affirmerais que l'influence de la langue bretonne n'a jamais dépassé un ligne Saint-Brieuc/Vannes. Avouez que cela ne fait pas lourd.
Enfin, pour votre information, sachez que ma famille vit dans le pays de Dinan depuis le VII° siècle et que nous n'avons jamais parler le breton ne vous en déplaise.
Je ne vous salue pas.
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SPERED DIEUB Le Samedi 14 septembre 2013 10:59
La position jacobine bretonne de Maneguen (circonstance atténuante une partie du jacobinisme est d'origine bretonne !!!) est une mauvaise réponse à un vrai problème à savoir
1, est que l'on considère la Bretagne d'aujourd'hui comme une entité ethnique héritage de la Bretagne d'avant Nominoé ??? et encore ,non seulement les bretons insulaires et les armoricains vivant dans cette zone étaient déjà plus ou moins mélangés ,sans compter que les bretons avant la migration vers le continent l' étaient aussi voir même avec des populations venant d'Afrique déportées par les romains pour effectuer différents travaux dont le mur d'Adrien .
2 Soit on considère politiquement la Bretagne d'aujourd'hui comme l'héritage du duché de Bretagne pays déjà multiculturel à l'époque ,auquel malheureusement et contrairement par exemple au Portugal a eu un destin fatal pourtant il s'en ait fallut à peu de choses qu'elle devienne une nation dans le sens moderne du terme ,dans ce cas c'est justement à l'expression gallèse qui a été le vecteur de sa transmission c'est justement une des raisons pour laquelle le sentiment national breton a pendant longtemps été plus fort en haute Bretagne qu'en basse Bretagne .Maintenant je pense qu'il faudrait considérer le recul des langues celtiques sur un plan européen à savoir que celles ci ont été parlées encore plus tardivement dans une région des alpes jusqu'au dixième, en Belgique jusqu'au septième, donc dans l'héritage linguistique de ce continent celles ci sont les parents pauvres par rapport aux courants germains et latins ce qui justifie une réparation historique au niveau de l'Europe et c'est dans ce sens que l'on pourrait tout à fait légitimement mettre le breton en avant
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Fybi Le Samedi 14 septembre 2013 13:51
Total soutien à Yann "Tepod" Maneguen. Si des gens veulent écouter les contous sus-mentionnés, qu'ils aillent sur leur site. Le gallo n'a pas sa place sur Radio France !
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Youenn Pibot Le Samedi 14 septembre 2013 14:16
@Yann Maneguen
Je ne vous rejoins pas dans votre analyse... Mais alors pas du tout...
Je partage ma vie entre Nantes et Frehel. Je suis né à Dinan, dans un famille non bretonnante..
J'ai à la fois appris le breton, que je parle plus ou moins bien avec mes enfants (scolarité bilingue). Mais je suis également au parler gallo.
Bref... faut pas me la raconter non plus.
J'ai chez moi un livre de conte en gallo, que je tiens de mon grand-père, édité il y a pas mal d'années. Donc pour votre année 1978 il faudra nous préciser vos sources.
Le parler gallo (sans rentrer dans une polémique sterile sur son statut ou non de langue)est une composante importante de notre culture, et ces deux conteurs n'ont rien de ridicule (au contraire).
Comment expliquez-vous que des auditeurs s'y retrouvent et se reconnaissent dans ces contes (qui sont en fait devenues des chroniques), alors que d'autres (je pense a des copains parisiens quand ils sont de passage chez moi) ne percutent pas du tout ni sur le contenu (pt de vue et style d'humour) ni sur le contenant (vocabulaire, expression...).
Le combat linguistique et culturel doit être mené ensemble pour sauver toutes les composantes de notre culture. Brandir le seul étendard de la langue bretonne me semble très réducteur.
Youenn
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alain Le Samedi 14 septembre 2013 16:55
intéressante participation, je signalerai juste à Gilbert Josse que l'on a parlé le breton à Dinan au moins jusqu'au 12e siècle et que le gallo est une langue romane
de l'aire des langues d'oil qui à prit son extension suite à l'effondrement du breton de son aire oriental, moi personnellement j'aime bien le gallo, j'habite l'extreme sud de son espace, mais je reconnais que celà peut faire un peu français de la "campagne" comme disent les parisiens.
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Yann Maneguen Le Samedi 14 septembre 2013 18:12
Merci pour les quelques réactions suite à mon post.
Tout le monde a-t-il apprécié à sa juste valeur la fin de l'intervention de M. Josse qui, je cite, ne me salue pas. Cela traduit l'intolérance de cette persone que quant à moi je salue parce que je fais une différence entre une opinion et le respect du à toute personne en tant que personne. Ceci est très important. Quant à mes fautes d'orthographe ou de style c'est faute de temps et en réalité je m'en contrefous : ce qui m'intéresse c'est d'être compris. Enfin en effet j'aura pu intervenir en breton, or ce fil est en français et je ne suis pas sûr que vous compreniez le breton (le subjonctif est-ils bon ? Y a ttil d'ailleurs un subjonctif dans les différents et multiples sous isogloses des parlers dits "gallos" du Maine à Pornic en passant par... pordic ?!!!
Pour répondre à Spered Dieub je me place en tant que Nationaliste Breton, bien évidemment et donc absoluement pas dans le prolongement de la Bretagne ducale déjà complètement françisée dans ses élites.
Pour trouver une langue bretonne qui se tienne on doit remonter plus haut et bien qu'on ait des bribes de littérature très élaborée et même des gloses sur un traité de médecine, je soutiens avec Roparz Hemon que tout est à (re)faire et que le seul point de vue qui vaille est bien sûr politique.
Ainsi l'enjeu est bien de donner à cette presqu'ile l'indépendance qui lui permette de choisir son destin à tout point de vue. Tant qu'on parlera français en Bretagne on sera à la remorque de Paris. Comme nous n'avons pas de puissance économique pour y arriver (comme en flandre Euskadi Ecosse ou Catalogne) il nous reste l'étroite possibilité de gagner les esprits. Ainsi je pense avec tout le second emsav que le breton logique et déterminé doit apprendre le breton et le faire sien.
Or il s'est trouvé que le breton etait en for mauvais état lorsque RH est arrivé sur le terrain (1925) et il s'est attaqué à plusieurs fronts (dicos, grammaires, littérature) pour parer au plus préssé. Après guerre avec SADED et KIS, Imbourc'h, Eil derez Diwan on s'est attaqué à tout le reste notemmant les domaines scientifiques et même la théologie (Jil Ewan). Toutes ces personnes étaient mues par un élan nationaliste évident et le but était clair : fournir un outil linguistique capable de concurencer le francais et qui soit à la fois le vecteur de la Bretagne refondée et aussi j'ose le dire puisque personne n'ose plus le faire l'instrument même de la victoire : "lazhit ar galleg pe ar galleg ho lazho".
Revenous aux parlers gallos : Je respecte la légitimité de l'identité des bretons nés dans ce contexte sociologique d'une société chrétienne rurale touchée très tardivement par la l'Etat Francais et ses technostructures (Ecole, armée, me(r)dias etc etc). en fait la haute Bretagne et la Basse Bretagne étaient assez similaires en tant que sociétés rurales chrétiennes jusqu'à tout recemment (au moins jusqu'en 1914). comme le Maine l'anjou et la rive gauche de la loire , l'ancienne Vendée militaire, cette haute Bretagne y compris la franche est du morbihan, étaient même plus chrétiennes que la cornouaille ou le trégor par exmple et en ce sens je souligne qu'elle était donc en plus droite ligne dans la ligne historique de la Bretagne du commencement.
Quand je parle de Bretagne du commencement je sais bien que je fais hurler certains et m'en contrefous et continue : il s'agit en effet quand on parle de ligne historique, de penser que l'histoire de la Bretagne a un sens à travers les sciècle et que ce n'est pas uniquemet le récit de bains de sangs qui n'en finissent pas, une histoire sans sens. Les Bretons ont un roman historique et c'est dans ce roman historique que les Bretons doivent puiser les grand traits de la société qu'ils veulent refonder sur les ruine 'une presqu'ile où tout se vaut Breton et gallo, catholicisme et druidisme, et qui mène au relativisme au nihilisme et à la néantissement complet de toute idée bretonne.
Et qu'y a t il dans le roman historique breton ? J'y vois surtout une langue celtique qui renait sur le continent contre toute attente, et une foi chrétinne qui s'enracine de manière tout à fait originale à partie de la moitié occidentale. à l'orient, c'est la société vaincue qui perdure, à Rennes (St Melaine) Vannes et Nantes...
A l'ouest de la ligne Quimperle/Tréguier on a une zone où domine largement pour encore le gaulois dans la campagne peu peuplée et couverte de forêts. D'où le KLT. A l'est on a un breton qui s'est développé plutot sur une zone où le bas latin dominait ayant éradiqué le gaulois d'où les dialectes vannetais et du goelo actuellement. Yann Mikael a recencé plus de 200 mots dans son dialecte gallo entre loire et vilaine qui ont une origine bretonne. D'autre part dans le numéro 71 de la revue qu'il dirige en breton Kannadig Imbourc'h, où j'ai déjà largement argumenté au sujet du gallo soit dit en passant (et on trouve dans cette revue articles qui situent parfaitement la genèse de la polémique et c'est bien 1978) http://emglev.wordpress.com/2013/01/10/renabl-kannadig-ibmoruch-betek-niv-1-da-77-dibenn-2012/ et http://emglev.wordpress.com/2012/10/21/envoi-dun-message-renabl-imbourch-1/
dans ce numéro 71 il démontre qu'il y a deux sous dialecte dans son parler : l'un au nord-est du au repli de population bretonnantes au moment des invasions viking. Seul un lcteur bretonnant pourra lire cet article scientifique sur ce sujet et tant pis pour les autres.
On m'accuse de jacobinisme. Le jacobinisme c'est couper des têtes, c'est prendre un état pour une nouvelle Eglise imposant au monde entier (la France en 1792 avait déclaré la guerre au monde entier !) sa déclaration des hommes sans Dieu tout en massacrant 170.000 de ses citoyens , récupérant la graisse en les brulant, et faisant des selles de cheval des peaux d'hommes en trois endroits; ils ont bien assayé avec celle des femmes mais le cuir était alors de mauvaise qualité alors ils ont arrêté.
Donc arrêtez ces mots qui tuent et empe^chent le débat. Je suis non point jacobin mais bien nationaliste catholique et à ce titre je respecte les vielles grand mères édentées qui parlent encore des sous-sous dialectes bretons ou gallos mais ce n'est pas là qu'est l'avenir de la Bretagne : elles meurent de leur belle mort et loin de moi l'intention de les précipiter dans le trou plus tot que le Seigneur le voudra. Elle réprésentent néanmoins une société révolue, la société rurale chrétinne, détruite par la société urbaine technologique du village mondial. Pour s"adapder à un tel changement il faut de fortes convictions politiques et manifestement les parlers gallos ne disposent pas de l'élite nécessaire pour entraîner son sauvetage et plus que son sauvetage : lla constrcuction d'un projet de société envisageant globalement l'avenir de notre presqu'ile. J'ai déjà dit dans Kannadig Imbourc'h que pour la part, s'il y avait un mouvement politique révandiquant l'indépendance de la Gallèsie, créant ses écoles en gallo, ayant des écrivains de valeur, regroupant une communauté de gens voulant se donner un avenir commun à l'est de la Bretagne, pourquoi pas ?
Quant à moi et toutes choses égales par ailleurs, j'endosse complètement le romant national Breton et je veux donc pour mon pays l'indépendance grâce et par la langue bretonne pour construire une société différencte de la société dominante, et différente aussi de celle projetée par des bobos qui veulent rentrer dans le ventre de leur (grand-)mère, respet deoc'h ! Cettre société sera conforme à sa ligne historique c'est à dire conforme à l'Evangile.
Bien sur on va me rétorquer un cléricalisme assumé. Ce que je revendique c'est en tout cas de sortir par le ahut de ce bourbier du relativisme et du communitarisme et que l'on reconnaisse à la doctrine sociale de l'Eglise une vérité sur l'homme qui lui évite les pires catastrophes prévisbles aujourd'hui.
Mais comme on est enfoncés dans ce relativisme évidemment on est pas sorti et c'est la mort du nationalisme orchestré par toutes les officnes occultes et moins occultes.
Comprenez vous l'enjeu ? Je m'excuse pour le fouilis de cette réponse trop longue. En u mot ceux qui militent inconsidérément pour leur parlers gallos qu'on devrait appeler parler français teinté de gallo pour une bonne partie de ce que l'on entend, devraient réfléchir et voir que leur combat est nocif pour l'image de la langue bretonne dans le roman national breton, amène la confusion au sujet de l'histoire de la Bretagne (qui n'a pas été fondée par les locuteurs Brtto-romans) et nuit directement à son développement (dernière remarque en date à ce sujet : l'émission en breton de dimanche dernier sur FR3 était en gallo !!!), permet au pouvoir de refuser des aides légitimes au breton, et en plus ils promeuvent une fausse cluture en réalité puisqu'elle renie unilatéralement toute référence positive à l'Evangile ou même la combat, alors que la socitété dont ils e réclament était fondée depuis 15 siècles au moins sur cet Evangile. Donc , résumé du résumé : le galloiscisme ou ce que j'ai appelé la gallomania c'est de la subversion anti bretonne et anti catholique pure et simple. Enterrons nos morts, honorns nos grand-mères, et construisons ensemble le Bretagne de demain mais pas la Bretagne de carton qui parlerait français ou son substrat en Bretagne (la langue littéraire des locuteurs de gallo a toujours été le français) mais bien notre langue nationale, garante de notre indépendance de pensée et d'action. C'est pas pour rien que j'écris dans Imbourc'h. C'est pour rechercher un chemin pour nous dans une complète liberté de pensée, et si vous dites que c'est du jacobinisme c'est vous qui êtes formaté. De toute manière je parle à des gens qui parlent d'une langue en réalité disparue depuis au moins 10 ans dans les faits, tout comme ce sera le cas du Breton d'ici quelques années, les élèves de Diwan ne reprenant pas le relai. Et ce constat d'échec personne ne le souligne parce qu'il remettrait beaucoup trop de choses en cause :
- le gauchisme ambiant empêche de voir l'importantce indépassable de la famille dans la transmission d'une langue, et d'une famille unie et nombreuse la transmission se faisant surtout entre enfants et non pas adulte/enfant il faut un maxumum d'enfants dans les familles créant ainsi des micro société qui se suffisesnt à elles meme en grande partie ;
- evidemment il faudrait revenir à des valeurs plus écologiques en regard des familles : mariage sans divorce ni parent 1 et 2 si vous voyez ce que je veux dire ; remise en cause de la contraception bien évidemment, racine des avortements de masse pour contraception d'urgence que nous subissons depuis 50 ans, résultat : plus d'une demi million (500.000) de naissances en moins en Bretagne, au moins
- éviedemment il faudra redonner sa place à l'Eglise seule capable de susciter des vocation d'enseignants tout donnés à leurs élèves et revenant pas cher à la société... et revoir les programmes d'enseignement désastreux : c'est URGENT. Diwwan actuellement applique la méthode globale del la maternelle au lycée et ferme des écoles fautes d'enseignement quelle est obligée de recruter à bac + 5 sur un diplome que personne n'a ! Il est temps de sortir du contrat d'association, céritable souricière, castrante enplus.
- etc etc personne dans l'Emsav ne voit par exemple l'enjeu de l'enseignement de l'histoire de bretagne (et pas à la Ar falz svp !), du sacrifice des terres agricoles (TGV = 100 NDDL ), de l'euro devenu fou mais qu'on ne condamne pas parce que Bruxelle nous voudrait du bien à nous Breton selon les troskistes de Kevre Breizh, de l'immigration incontrolée qui amène le communitarisme et le coran en Bretagne etc etc...
J'espère que vous avez fait bonne lecture. La suite dans Kannadig Imbourc'h !
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Fybi Le Samedi 14 septembre 2013 23:48
En fait, je retire ce que j'ai dit. Yann "Tepod" Manneguen n'est pas du tout convainquant. Il mélange tout. Il nous parle de religion ici, alors que ça n'a rien à voir. A chaque fois qu'il peut nous emm***er avec sa vision du monde, il le fait. C'est bon on la connait maintenant ! Pathétique !
Incapable de rester dans les clous d'une discussion qui reste centrée sur son sujet. Zéro en dissertation !
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Ar Vran Le Dimanche 15 septembre 2013 00:14
@Yann Maneguen
Alors chapeau! Beau délire paranoïaque! Méme le pire de nos "jacobins" n'auraient pas fait mieux....
Alors puisqu'on est dans le délire, continuons et je vous propose de sortir l'argument qui est de dire que depuis que le monde celte a été colonisé par les Germains (saxons en Grande Bretagne; Francs en Gaule), la britannia a été damnée! La langue bretonne actuelle n'est plus qu'un amas batardisé de différents parlers basiques et que seule la langue qui a l'âme celte est le vieux brythonic. Le jour où les Bretons oseront se lever pour sortir de leur souille gallo-frančaise pseudo celte, alors la damnanation divine sera levée!
Ma doue benniget! Lazha ar genoueg eus Breizh, ar pez a vije mat evit ar warc'hoaz ar vro !
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ghenrë Le Dimanche 15 septembre 2013 13:13
Même à l'époque chérie de Maneguen du haut moyen age, la Bretagne était loin d'être un pays à la culture unique ! Au contraire c'était un beau et joyeux bordel linguistique !
Que dire de ces villageois bretonnants, mais habitants dans les marches à Peillac donc politiquement francs qui en 851 "balancent" des "bretons" aux francs.
Du comte Lambert de Nantes, née en pleine marche franque et d'origine franque, mais élevé "à la bretonne" (cf chronique de Nantes) et donc bretonnant.
Imaginez un champ de bataille au haut moyen age dans la vielle armorique :
une armée "bretonne", avec des bretonnants mais aussi déja des populations parlants romans
une armée "franque" bourrées de bretonnants venus des marches (pays vannetais et zone mixte)
Sans parler des mercenaires, des francs germanophones ni même la possibilité de locuteurs de gaulois....
Ret vehe dezhañ lenn Fleuriot alkent ! Biskoazh ! Un druez eo lenn kement-se !
Pour le gallo, langue ou pas, est-ce vraiment un problème ? Pourvu qhi s'ërchom ! Crochez red 'ddans tan pir pour les grignouz garn !
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SPERED DIEUB Le Dimanche 15 septembre 2013 23:02
Je profite de cette polémique pour proposer un lien sur des recherches récentes en ce qui concerne le celtique continental
http://www.academia.edu/985036/Le_renouveau_des_etudes_gauloises
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PIERRE CAMARET Le Lundi 16 septembre 2013 08:42
@spered Dieub. Tres interessant
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Jean-Pierre MATHIAS Le Mardi 17 septembre 2013 10:34
en tout cas "fin de l'épisode" : France Bleu Armorique va re-faire place aux deux compères, car, selon les termes de "Nicolas Varenne, Délégué de Radio France, délégation Grand Ouest" (Nantes) : "France Bleu doit défendre les langues de nos régions de France, c'est notre mission de service public"
Les actualités de Roger et Fred, c'est par là : http://www.contoudisou.com/niouzes.php
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Lousi Le Bars Le Mardi 17 septembre 2013 11:04
Pour information, la délégation "Grand-Ouest" c'est Région Bretagne + 44 + 85 et 53...le Petit-Ouest c'est le Finistère sans doute.
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Lousi Le Bars Le Mardi 17 septembre 2013 12:34
Rectificatif : la zone s'est étendue à B4 + PdlL...(ouverture de FB Maine + élargissement de FB Loire-Océan sur Angers)
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Ar Vran Le Mardi 17 septembre 2013 12:46
Je profite de ce sujet pour savoir si quelqu'un a des nouvelles sur la soit-disante volonté de France télévision de transformer France 3 bretagne en une chaîne locale indépendante de France 3 nationale?
Etait-ce encore une idée que seuls les gogos auront cru ou alors sous prétexte de choses plus urgentes chez France Télévision, cela sera revu dans quelque temps ( c'est à dire le jour où les poules auront des dents...)
Des nouvelles ?
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