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- Communiqué de presse -
Nous devons aider les pêcheurs à changer.
Les marins pêcheurs bretons ont raison d'être en colère. Face à un gouvernement qui, de paquets fiscaux en franchises médical, a amplement démontré sa volonté de prendre aux pauvres pour donner aux riches seule l'action est payante. On doit donner aux pêcheurs les moyens de continuer à exercer leur
Perrotin Damien Par Damien Perrotin le 3/11/07 11:25

Les marins pêcheurs bretons ont raison d'être en colère. Face à un gouvernement qui, de paquets fiscaux en franchises médical, a amplement démontré sa volonté de prendre aux pauvres pour donner aux riches seule l'action est payante. On doit donner aux pêcheurs les moyens de continuer à exercer leur activité, et tant pis si pour cela il faut rogner les dividendes des actionnaires d'EADS.

Il serait irresponsable de s'en contenter, cependant. Si les prix du pétrole augmentent ce n'est pas à cause d'une cabale de spéculateurs. C'est qu'il en est du pétrole comme du vin dans un banquet : quand il n'y en a plus il n'y en a plus. De puis environ deux ans la production baisse d'un pour cent par an et les mêmes études qui ont prédit la flambée actuelle prévoient une accélération de ce déclin dans les années à venir.

Rien d'étonnant à ce que les prix augmentent.

Face à ce phénomène, que dans les « milieux informés » on appelle peak oil, on peut, comme notre cher président et le fantoche qui lui sert de premier ministre, multiplier les gesticulations et les discours creux. On peut aussi accepter l'inévitable, sans illusions mais avec courage et détermination.

Les prix du pétrole ne baisseront pas de manière durable et le pétrole lui-même deviendra de plus en plus rare. Nous devons nous y préparer et aider les pêcheurs à s'y préparer, en leur donnant les moyens de vivre d'abord, car le long terme n'a de sens que si le court terme est assuré, en les assistant dans la nécessaire transition vers une économie entièrement renouvelable ensuite, car il ne sert à rien de se voiler la face.

Le mode de production actuel n'est pas durable. Il ne durera pas. Le passage à une nouvelle société, plus simple, plus localisée et plus décentralisée, est inévitable. Il ne se fera ni sans heurts ni sans crises. C'est à nous, désormais, qu'il appartient de faire en sorte que les unes commes les autres soient le moins douloureuses possibles.

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