Ce mois de septembre 2017 pourra symboliser l’acharnement de l’Etat français à l’encontre de la langue bretonne. Après avoir entravé son enseignement en mettant brutalement en danger le fonctionnement des écoles Diwan par la suppression prévue de dizaines d’emplois aidés, après s’être immiscé dans la vie privée d’une famille et l’avoir amené au tribunal au motif que le prénom qu’ils ont donné à leur enfant est écrit en breton, le préfet de région Bretagne a déposé plainte contre le collectif Ai’ta !.
Cette plainte fait suite à des actions symboliques ayant été menées cet été afin que la langue bretonne soit dorénavant présente dans la signalétique des routes nationales de Bretagne. Il s’agit pourtant d’un engagement présent dans le Convention Etat-Région pour la transmission de la langue bretonne signée entre l’État et le Conseil régional en 2015… et restée depuis lettre morte. L’État nous reproche donc d’exiger que ses propres décisions soient enfin mises en application. Un comble !
Nous publions ici la lettre ouverte adressée ce jour au préfet de région Bretagne en réponse à son courrier informant du dépôt de plainte contre notre collectif, et annonçons d’ores et déjà de nouvelles actions si rien ne change sur le terrain.