Mort d’un nationaliste corse
Jean-Marie Poli, 59 ans, président de l’association de soutien aux prisonniers insulaires Sulidarità, est mort, tôt samedi. Descendu de sa voiture à la suite d’un accident près de Moca Croce, dans le sud de la Corse, il aurait alors glissé sur la chaussée verglacée et serait tombé d’un pont.
Toute similitude avec le livre en illustration du journaliste Vincent Nouzille "Les tueurs de la république, assassinats et opérations spéciales des services secrets" ne serait que spéculation sans aucun fondement, ça va de soi.
Lire ce livre, même pour des Bretons éclairés, est une bonne chose. Ce que j'ai fait. Je pense que Vincent Nouzille s'est retenu dans ses divulgations. La réalité des éliminations physiques sur ordre des présidents de la république qui se sont succédé est bien plus à charge que ce que veut bien nous dire ce journaliste. S'il est loquace sur l'époque du FLN algérien il est tout en retenue concernant les assassinats de militants basques qui ont impliqué les milieux crapuleux marseillais diligentés par les services secrets espagnols et français afin d'éliminer des nationalistes basques des deux côtés des frontières étatiques.
Il est vrai que l'Algérie française c'était il y a longtemps, donc moins dangereux à traiter. Bien qu'il faille attendre encore longtemps avant que, à l'image des USA avec le Vietnam, la France daigne faire son mea-culpa concernant le génocide algérien...
Le cinéaste René Vautier aux films censurés - " Avoir 20 ans ans les Aurès- " entre autres- en savait quelque chose.
Une chose est certaine, toute mort violente d'un nationaliste corse, basque, breton etc. doit être vue comme un événement suscitant la suspicion. Concernant Jean-Marie Poli une enquête devrait être ouverte mais quelle structure juridique internationale pourrait se saisir de cette affaire ?
Plus un système politique se délite plus il devient dangereux.
CQFD pour les temps à venir...