Yann Maneguen Le Lundi 11 novembre 2013 09:50
Voilà un bel exemple de la culture de mort qui avance à peine masquée.
Il y a beaucoup à dire sur le libellé de cette proposition de conférence-"débat"
Je n'en rétient que deux au hasard :
- on ne peut parler de "droit" à l'enfant ;
- si il est vrai que l'on voit apparaitre différents types de "familles", ce ne sont que des métastases de la famille naturelle instituée dans la Bible : un père et une mère et leurs enfants.
La PMA et la GPA sont totalement illégitimes du point de vue de la loi naturelle, tout comme le divorce et l'avortement d'ailleurs. Dans le cas de la PMA GPA on refuse volontairement à l'enfant de naître dans le cadre naturel. L'étape suivante on la connait : il n'aura plus de vraie famille donc plus de racines donc il sera un bon petit homme bien lobotisé.
Rémi Mer Le Samedi 16 novembre 2013 18:08
L’association La liberté de l’esprit a été créée pour favoriser le débat public sur des thèmes de société, c’est-à-dire susciter l’expression de points de vue dans leur diversité, mais aussi dans le respect mutuel, le respect des différences de culture (ou de religion). Le thème de notre prochaine conférence -la famille- intervient à un moment de notre histoire où les repères familiaux sont en train de changer ; c’est une réalité, pourquoi le nier, en France comme partout dans le monde. Ce n’est donc pas une spécificité de nos cultures occidentales, et encore moins l’apanage d’un courant de pensée ou d’une religion, quelle qu’elle soit. Au demeurant, on observe que l’Eglise catholique elle-même prend l’initiative de consulter sur ce thème. Plus près de nous, la France prépare une refonte du droit de la famille pour prendre en compte cette réalité sociale dans sa diversité et sa complexité.
Le thème de la famille suscite des opinions parfois tranchées, y compris au sein des familles comme des couples. Chacun d’entre nous a son idée sur la question; mais à l’écoute des autres, on se surprend à découvrir des dimensions que l’on n’avait pas soupçonnées, d’ordre psychologique, sociologique, politique, voire éthique.
Il nous faut donc prendre le temps d’écouter (et donc de respecter) les opinions différentes, voire divergentes. Notre but n’est pas de rechercher le consensus à tout prix, ni d’éviter des expressions contradictoires, mais de donner à chacun les éléments-clé de compréhension des origines et des conséquences de ces évolutions sociales. Nous voulons un débat ouvert, sans apriori, respectueux de toutes les opinions, sans jugement ni anathème (au sens littéral, excommunication ou réprobation publique), sans angélisme non plus. Au risque de devoir changer d’avis sur la question. Le débat peut être parfois difficile, il n’en alors que plus nécessaire. Dans le respect d’autrui et de chacun.
Rémi Mer, président.