Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) vient de rendre son nouveau rapport : une alerte à la « bombe ».
Face à l'accélération du changement climatique dont l'activité humaine est partiellement responsable, Marie de Blic, déléguée pour le PCD en Bretagne, s'alarme et propose : "Nous ou nos descendants allons assister bientôt à l'impact de ce changement sur les rendements agricoles, à l'élévation des risques sanitaires ; les risques d'inondations soudaines à l'intérieur des terres et des régions côtières, provoqueront des millions de réfugiés climatiques".
Pour préserver ce "bien commun mondial" qu'est le climat, elle rejoint ceux qui préconisent la réduction de la demande de biens et services à forte émission de gaz à effet de serre, l'accroissement de l'efficacité énergétique, la réduction de la consommation de viande. Concernant les biocarburants, elle insiste sur le fait que seuls les terres, les récoltes, et les résidus qui ne sont pas nécessaires pour la production alimentaire doivent être utilisés pour produire ou économiser de l'énergie : "Il n'est pas concevable de provoquer la hausse des denrées alimentaires et la famine pour les populations pauvres du monde !"
Enfin, elle invite la société civile à prendre sa part dans la lutte face au réchauffement climatique, pour éduquer et inciter la population à adopter des styles de vie plus durables. La Conférence des Nations Unies sur le climat à Paris en décembre 2015 devra être exigeante.