Dans un contexte de guerre en Ukraine, les prix des carburants flambent et touchent durement les particuliers mais aussi les entreprises. Ces dernières, déjà éprouvées par la crise du Covid, sont abandonnées par un État plus occupé à l’international qu’à ce qui se passe ici.
La situation péninsulaire de la Bretagne doit absolument être prise en compte au moment de la décision de nouvelles taxes. Dans ce cadre la Bretagne doit disposer d’un statut d’autonomie afin de pouvoir aider et protéger ses entreprises en limitant ou empêchant les hausses de taxes ou en décidant de coups de pouces financiers envers les entreprises.
Chaque hausse est une épine supplémentaire pour nos entreprises. Le mouvement des Bonnets Rouges de 2013 était déjà une réaction à une volonté de l’État de taxer les entreprises via une écotaxe. La réaction du peuple breton avait alors été claire et le soutien aux entreprises plein et entier.
Derrière chacune de ces entreprises, ce sont des emplois et des vies qui sont menacés. Et les effets d’annonce du Premier ministre ne restent que des solutions de court terme. Seule une politique bretonne forte et proche des entreprises peut permettre de rassurer les patrons de PME par la solidarité, l’écoute et un dialogue permanent.
La réponse de l’État par un déblocage des dépôts par les C.R.S. montre encore une fois que ce dernier ne comprend que le bras de fer et l’opposition. Dans ce cadre, les jeunes du Parti Breton soutiennent pleinement les entrepreneurs agricoles, les routiers, les marins pêcheurs et tous les patrons des PME de Bretagne encore une fois touchés par des décisions prises depuis Paris et qui ne sont pas dénoncées par une région faiblarde et soumise.
Evid ar Vro,
Pierre-Alexandre Lugué, membre de la fédération de Lorient
Maël Egron, Secrétaire des Jeunes Bretons
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