Les Jeunes de l'UDB protestent contre la demande de la Poste de voir abandonner l'utilisation du breton sur le courrier au motif d'une réorganisation du tri postal. Après le scandale de la débaptisation des rues de Plouguerneau, la langue bretonne et les toponymes bretons sont à nouveau montrés du doigt par un service destiné à l'ensemble des citoyens.
La Poste demande aux Bretons d'abandonner leur héritage culturel pour des besoins d'ordre pratique ! Mais dans quel monde vit-on ? Doit-on comprendre que la Culture, en France, doit faire place nette devant l'administration ? Replongerait-on au temps où l'on "francisait" les noms de lieux bretons ?
Les Jeunes de l'UDB tiennent à rappeler que c'est la Poste qui est au service de ses clients et non l'inverse ! Si les machines de tri ne comprennent pas le breton et sont gênées par les apostrophes, la solution serait peut-être de leur apprendre ? Hors de question de renoncer aux "Kerroc'h", "Ploumanac'h" et autres "Penmarc'h" ou "Aber-Wrac'h". Le breton est une langue vivante n'en déplaise à la Poste !
Pour les Jeunes de l'UDB, le responsable, Gwendal Rioual.