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L'environnementaliste de la mer Sarah Auffret, aujourd'hui disparue, aurait aimé envoyer nos vieux filets en Ukraine. (photo archives ABP)
- Chronique -
Les filets de pêche usagés : une arme inattendue dans la guerre en Ukraine
Les filets de pêches usés sont des armes efficaces contre les drones. Les Pays-Bas ont envoyé 500 tonnes de filets de pêche usagés à Kiev. Et la Bretagne ?
Par chatGPT pour ABP le 7/01/25 12:26

Les filets de pêche usagés : une arme inattendue dans la guerre en Ukraine

Dans le cadre d'une initiative logistique innovante appelée « Pawutynnia » , signifiant "toiles d’araignées" en ukrainien, environ 500 tonnes de filets de pêche usagés ont été acheminées depuis les Pays-Bas jusqu’à Kiev. Ces filets, loin de leur fonction maritime traditionnelle, sont aujourd’hui réimaginés comme des outils stratégiques sur le champ de bataille, notamment pour protéger les forces ukrainiennes contre les drones et les frappes aériennes.

Une solution ingénieuse face à des défis modernes

D’après le portail ukrainien Frontliner, ces filets jouent un rôle crucial dans la création de couvertures camouflées et de barrières anti-drones. Dans un contexte de guerre asymétrique où les drones sont devenus une arme redoutable, les anciens filets de pêche peuvent masquer des équipements militaires, des véhicules ou des infrastructures sensibles, réduisant ainsi leur visibilité aux caméras thermiques et infrarouges.

Et la Bretagne dans tout ça ?

La Bretagne, avec ses milliers de kilomètres de côtes et sa forte tradition de pêche, pourrait également contribuer à cette initiative. Chaque année, des tonnes de filets de pêche usagés s’accumulent dans les ports bretons. Longtemps considérés comme des déchets complexes à recycler, ces filets pourraient trouver une nouvelle utilité en Ukraine. Cela représenterait non seulement un geste solidaire, mais aussi une manière innovante de réduire les déchets marins tout en contribuant à un effort humanitaire et stratégique.

Rien que dans le Finistère, plusieurs centaines de tonnes de filets de pêche sont jetés chaque année dans des bennes, avant d’être incinérés ou enfouis. Une initiative de réutilisation de ces filets pourrait transformer ce déchet en une ressource précieuse, apportant une double solution écologique et stratégique.

Une opportunité pour les ports bretons

Les ports de Lorient, Concarneau, Saint-Malo ou encore Le Guilvinec génèrent d'importants volumes de filets usés, souvent stockés faute de filières de recyclage adaptées. Des initiatives comme celles de Pawutynnia pourraient donner un nouveau souffle à ces matériaux, en offrant une seconde vie utile à ces filets.

De nombreuses organisations environnementales bretonnes, qui militent pour le recyclage des équipements marins, pourraient également voir dans ce projet une opportunité pour allier leurs efforts écologiques à une cause internationale. Ces filets, après un traitement adéquat, pourraient être envoyés en Ukraine et contribuer directement à la protection des soldats et des infrastructures.

Un geste solidaire face à une guerre brutale

Au-delà de l’impact logistique, participer à ce type d’initiative en tant que région représenterait pour la Bretagne un symbole de solidarité avec le peuple ukrainien. Une réflexion plus large sur le recyclage des filets

Enfin, cette initiative soulève des questions sur la gestion des déchets marins à l’échelle globale. Les vieux filets de pêche, souvent abandonnés en mer ou sur les quais, sont une source majeure de pollution. Leur réutilisation dans un contexte comme celui-ci pourrait inspirer des projets similaires dans d’autres régions du monde, alliant écologie et innovation.

Et maintenant ?

La Bretagne pourrait emboîter le pas des Pays-Bas et transformer ses vieux filets de pêche en une ressource précieuse pour l’Ukraine. Une collaboration entre les ports bretons, les associations locales et les autorités pourrait permettre de collecter, préparer et expédier ces filets. À l’heure où l’Europe cherche des moyens concrets de soutenir l’Ukraine, ce projet pourrait s’inscrire dans une démarche pragmatique, solidaire et durable.

Les Bretons, historiquement liés aux luttes pour leur identité et leur territoire, pourraient ainsi envoyer un message fort de soutien à un peuple en guerre. Une solidarité tissée, littéralement, à partir de filets.

Voir aussi sur le même sujet : pêche
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Vos 8 commentaires
jakez Lhéritier de Sant Nazer Le Mardi 7 janvier 2025 17:53
Excellente proposition.
J'aimerais savoir si des bretons sont partis volontairement ,combattre avec les Ukrainiens?
Si oui quels sont leurs avis?
(1)  Envoyer un mail à jakez Lhéritier de Sant Nazer
De Rafig Naoned à jakez Lhéritier de Sant NazerLe Lundi 13 janvier 2025 13:29
Par contre, dès le début de l’invasion de l'Ukraine par l'Armée russe, quelques bretons ont dédaignés s'émouvoir du sort du peuple ukrainien ! Probablement pro-russe ou pro-Poutine avant la guerre. J'espère qu'ils ont rejoint l'immense majorité des bretons qui sont totalement solidaire avec le peuple ukrainien et son terrible calvaire du à l'impérialisme russe.
(1)
Alan E. VALLÉE Le Samedi 18 janvier 2025 10:54
Tout ce qui peut aider l'Ukraine contre l'agression russe, est et sera juste et bon aussi longtemps que nécessaire.
Slava Ukraïni
AV
(0) 
Erwan Le Lundi 20 janvier 2025 11:27
Votre suivisme idéologique, sans avoir aucune connaissance de l'histoire de l'Ukraine et de sa composition démographique est juste pathétique et vous conduit à une incohérence de positionnement géopolitique ridicule car relevant pour l'Ukraine à la fois d'un centralisme politique, d'une collaboration à une idéologie nationaliste néo nazie et d'une amnésie événementielle qui sont radicalement opposés aux principes que que vous défendez concernant la Bretagne. la guerre en Ukraine n'a pas commencé en février 2022, mais en avril 2014 contre la population russe du Donbass qui fut arbitrairement rattachée a la jeune Ukraine soviétique en 1922 par les bolcheviques; tout comme plus tard la Crimée le fut en 1954 par Kroutchev. Et le conflit qui débuta en 2014 a été provoqué par le coup d'Etat russophobe du Maïdan que vous semblez soutenir malgré sa revendication idéologique ouvertement bandériste. 15000 tués entre 2014 et 2021 dont plus de 75% du coté de Donetsk et Lugansk sous les bombardements menés par les regimes de Tourtchinov, Porochenko et Zelensky au cours de violations permanentes des accords de Minsk 1 et Minsk 2, documentées par les 600 observateurs de l'OSCE déployés sue le front.
une question : où étiez vous entre 2014 et 2021 pour dénoncer les bombardements des bandéristes contre les civils du Donbass ?
Je vous invite a prendre connaissance du dossier dans l’intégralité des opinions et de sa chronologie au lieu de faire du psittacisme propagandiste où vous confondez pour l'Ukraine autre incoherence pathétique peuple et nation, alors que vous en rappelez les differences et oppositions pour la Bretagne.
En tant que media prétendant défendre les intérêts souverains de la Bretagne vous devriez selon moi adopter une politique de neutralité, ce qui serait cohérent avec le positionnement historique de la Bretagne au sortir de sa guerre de succession où elle fut prise en otage dans une guerre franco-britannique qui ne la concernait pas.
Le conflit russo-ukrainien est une tragédie européenne où il serait pertinent pour un média breton de rappeler la réalité historique et de défendre le droit des peuples à disposer d'eux mêmes par des voies démocratiques comme par exemple des référendums populaires ou des elections (ces deux dernières expressions populaires ayant été rejetées par les banderistes), ou au pire se positionner pour un arrêt des combats et des négociations diplomatiques, au lieu de vouloir être le thuriféraire d'une pensée unique belliciste.
Bonne journée
(0)  Envoyer un mail à Erwan
De P. Argouarch à ErwanLe Mercredi 22 janvier 2025 13:04
C'est vous qui désinformez. Il n'y a pas eu de coup d'état ou plutôt c'est le président qui a fait un coup d'état puisque dans une démocratie l'exécutif ne peut pas aller contre le parlement, le législatif. Plus tôt cette année-là, la Verkhovna Rada (parlement ukrainien) a approuvé à une large majorité la finalisation de l'accord avec l'UE. Donc la loi était passée. Le président Viktor Ianoukovytch a outrepasé ses fonctions. S'en est suivi une révolution et le rétablissement de la démocratie. Les Ukrainiens ne sont pas des nazis. C'est du délire de la propagande poutinienne. Oui des fondateurs du régiment AZOV étaient néo-nazis mais ca ne fait pas un pays nazis avec un président juif de plus. Du vrai délire. ABP ne suit pas ce que disent les autres média comme vous l'affirmez. En fait on est les seuls à avoir dénoncé la suppression du droit de l'enseignement en russe dans les territoires du Donbass : Voir le site . Ca c'est pour la cause-prétexte de l'invasion en ce qui concerne la véritable raison de l'invasion elle est là : Voir le site
(3)
Erwan Le Mercredi 29 janvier 2025 09:01
Bonjour
Vous ne maîtrisez vraiment pas le sujet ukrainien, préférant étonnamment adopter un alignement idéologique plutôt qu'un vrai travail d'investigation journalistique, ce que vous maîtrisez sur d'autres sujets et avec talent.
Quelques remarques concernant votre réponse :
La Verkhovna Rada s'était montré effectivement intéressée par un traité avec l'UE mais n'a jamais voté ce dernier piurcla simple raison que ses termes n'étaient pas connus et notamment ceux de l'exclusivité vers l'Ouest et l'abandon vers l'Est des relations économiques.
Le tort de Ianoukovitch est de n'avoir pas su imposer de pouvoir bénéficier à la fois des relations nouvelles avec l'UE et des relations conservées avec la Russie (notamment pour gaz bénéficiant de fortes réductions en échange du contrat constitutionnel de la base de Sébastopol).
Après plusieurs mois de discussions le gouvernement a donc pesé ses intérêts économiques dans la balance et a décidé de rester sur les avantages arrêtés avec la Russie. La demande d'exclusivité de l'UE démontre déjà que derrière sa proposition à l'Ukraine se cache d'autres objectifs définis par l'OTAN.
Lorsque vous prétendez que "la révolution du Maidan a rétabli la démocratie" je vous rappelle ici que jusqu'à preuve du contraire, cette formule ne peut être valable que dans des pays où il n'y pas pas d'élections participatives, ce qui n'était pas le cas de l'Ukraine qui se préparait à de nouvelles élections présidentielles.
La question que je vous retourne est : quelle était l'urgence de déclencher des émeutes alors qu'il suffisait d'attendre simplement le scrutin électoral suivant. Y avait-il pour les occidentaux une telle urgence à signer un contrat économique avec l'UE ?
Évidemment que non !
En revanche pour l'OTAN, il y avait une fenêtre d'opportunité à renverser le pouvoir à Kiev AVANT que ne soit renouvelé le contrat de maintien de la flotte russe de la Mer Noire en Crimée (jusqu'à 25 000 hommes) tel que défini par la constitution ukrainienne et qui devait être reconduit à l'automne 2014. Ceci explique pourquoi la République autonome de Crimée a déclenché un nouveau référendum irrédentiste en mars (droit quelle avait gagné lors d'un référendum précédent en 15 ans auparavant) et a obtenu son indépendance puis son retour au sein de la Russie avec des résultats pro russes majoritaires et similaires aux deux premiers référendums réalisés depuis l'indépendance de l'Ukraine.
Et si vous voulez défendre la démocratie alors il faut rappeler ici que la Crimée, qui était territoire russe à la création de l'empire (Rus de Kiev et Nijni Novgorod) puis après les occupations mongoles puis ottomanes, est revenu à la Russie au XVIII siècle par des traités avec la Turquie ottomane vaincue par le prince Potemkine mais rattachée arbitrairement en 1954 à l'Ukraine soviétique par Kroutchev.
Où est le principe de démocratie lorsque les occidentaux contestent des élections lorsque le résultat ne leur convient pas comme en Géorgie, voire les annulent comme en Roumanie. La Russie n'est peut-être pas une démocratie parfaite mais en tous cas ce n'est certainement pas l'Union Européenne (et particulièrement Paris) qui est en mesure de lui faire la morale politique. Et que dire, à propos de démocratie d'un Zelensky qui, pour s'accrocher au pouvoir décide d'annuler tout simplement les élections présidentielles ?
Pour revenir à l'Ukraine et à la démocratie j'ai une deuxième question à vous soumettre :
En quoi 50 à 100 000 personnes maximum dans la rue ont-ils la légitimité de prétendre représenter 45 millions d'habitants ? Qu'une manifestation soit une expression populaire soit, mais de là à la considérer comme un plébiscité démocratique il y a un gouffre que l'honnêteté intellectuelle ne peut franchir.
Et concernant le Maïdan, vous n'êtes pas sans Ignorer qu'un accord avec été conclu entre le président Ianoukovitch et l'opposition le 13 février 2014 (a l'issue de la visite de plusieurs ministres des affaires étrangères) pour : constituer un gouvernement de coalition et engager des élections présidentielles anticipées. Là encore la violence de la rue et surtout son interprétation médiatique va faire échouer l'accord et provoquer un coup d'État. On attend toujours depuis plus de 10 ans une enquête sérieuse et indépendante concernant ces "tireurs du Maïdan" qui ont tué près de 100 personnes (manifestants mais aussi policiers) principalement depuis le dernier étage de l'hôtel Ukraïna....occupé par les forces d'opposition qui n'avaient jamais réussi à obtenir plus de 15 % des suffrages lors des élections présidentielles.
Lorsque vous évoquez "les fondateurs du bataillon Azov étaient néo nazis", usez vous du passé pour faire croire qu'ils n'y a plus de nazisme en Ukraine ? Sans faire référence à cette communication russe que votre manichéisme qualifie puérilement de "propagande poutinienne" (cette dernière existe aussi et je la dénonce aussi quand elle apparaît), je vous demande de voir les rapports de la commission de droits de l'homme de l'ONU, ceux du centre Simon Wiesenthal, les déclarations du gouvernement polonais ou d'Arno Klarsfeld par exemple qui me semble ne pas être des agents de Poutine. La résurgence du nazisme en Ukraine dans sa déclinaison bandériste est une réalité actuelle et croissante.
Pour conclure, mon droit de réponse, je tiens aussi à saluer votre position défendant le droit des russophones à pratiquer librement leur langue qui doit être légitimement protégée par le statut de coofficialité et vous propose d'évoquer sur ABP si vous me l'autorisez la problématique des frontières artificielles, à l'aune de l'Ukraine, amalgamant des peuples différents voire antagonistes, et qui a été exacerbée par un impérialisme stalinien à l'Ouest (Galicie notamment) et, entre autres raisons, un féodalisme oligarchique après l'indépendance de 1991.
Cette situation qui est devenue aujourd'hui une tragédie meurtrière depuis plus de 10 ans aurait peut-être été évitée si l'Ukraine de 1991 avait écouté les conclusions des 3 réunions internes préparant son indépendance qui avaient recommandé pour sa stabilité politique et socio-économique d'adopter un système fédéral assurant l'équité entre toutes ses diverses identités, ethniques, culturelles, religieuses, économiques etc.
Bien à vous
Erwan
(0) 
P. Argouarch Le Mercredi 29 janvier 2025 10:44
Le drame de l'Ukraine c'est d'avoir choisi comme modèle la république française au lieu d'avoir choisi le fédéralisme Suisse. Je sais aussi ce qui se passe avec la minorité hongroise à l'ouest de l'Ukraine. Les garanties constitutionnelles des minorités ne sont pas respectées.
De toutes façons quelques soient les raisons, les prétextes et les torts des uns et des autres, les motifs profonds de l'invasion russe est de s'emparer du sol (les meilleurs terres agricoles d'Europe) et du sous-sol (les plus grands gisements de lithium et de gaz naturel en Europe etc). Ceci est prouvé par le bombardement des villes qui est un nettoyage ethnique. Il faut faire fuir les habitants. Tout ce qui se trouve en surface : maisons , peuplement, n'intéresse pas les Russes sauf les bébés qui peuvent être russifiés. Ils ne veulent que les mines et les terres noires.
(0) 
Erwan Le Mercredi 29 janvier 2025 19:53
Merci d'avoir publié ma réponse
Vous avez raison de rappeler que derrière les conflits militaires se cachent souvent des enjeux de richesses minières ou leurs voies de transit et les chaos provoqués au Moyen Orient, Afrique etc "au nom de la Démocratie et des Droits de l'Homme" ou de la lutte antiterroriste qui est le nouveau slogan passe partout des impérialismes masqués en sont des exemples parfaits.
Cependant pour l'Ukraine, les enjeux stratégiques sont réellement prioritaires, meme si des prédations économiques sont dans leur remorque.
Concernant les intérêts économiques que représente l'Ukraine, depuis les ressources agricoles jusqu'aux productions de charbon en passant par une main d'oeuvre bon marché, ils ont été décrits en détails dans des études ouvertes de Black Rock, l'entité mondialiste qui avait commencé à acheter des terres dans le Donbass 1 mois apres le renversement de Ianoukovitch.
Les russes bien sûr ne sont pas insensibles aux productions du Donbass par exemple et la Fédération de Russie a lancé la modernisation de son industrie, qui était en roue libre depuis l'indépendance et devenue obsolète et même dangereuse, dès le référendum de rattachement des régions de Donetsk et Lougansk en 2022. Mais les ressources de l'Ukraine, croyez moi ne pas la priorité de la Russie qui est autosuffisante dans ce type de ressources et même exportatrices en charbon et blé par exemple.
Pour la Russie, l’enjeu majeur pour conserver aujourd'hui la Novorossiya et le Donbass (au minimum) que Lénine avait arbitrairement rattaché lors de la création de l'Etat ukrainien (avec la region de Kharkov), est un enjeu stratégique face a la progression d'une OTAN "defensive", devenue agressive depuis 1999 (Yougoslavie) et ouvertement russophobe depuis 2007.
Ici on aborde 2 réalités géopolitiques qui sont communes à toutes les puissances, qu'elles soient occidentales ou non alignées :
1 / Le principe de "zone d'influence", ce que Thomas Jefferson et Monroe appelaient l'hémisphère et que JFK a légitimement invoqué pour exiger le retrait des missiles soviétiques de Cuba en 1962. Pourquoi ce principe universel qui relève du bon sens commun ne serait-il pas valable pour la Russie ?
2 / La notion de "profondeur stratégique", c'est à dire d'un espace territorial permettant d'offrir un temps de réaction en cas d'invasion ennemie, avant qu'elle n'atteigne les centres névralgiques d'un pays. Ici l'exemple des marches de Bretagne définies par Nevenoe et son fils pour prévenir de nouvelles attaques des francs est un exemple que nous connaissons bien.
La Russie depuis l'effondrement de l'URSS et surtout l'extension de l'OTAN vers ses frontières (en violation des promesses étasuniennes de 1995) est confrontée a un problème sécuritaire majeur liée a ce principe et cette notion rappelés ci dessus et exacerbé d'une part par ses centres névralgiques qui sont plutôt près des frontières occidentales, et d'autre part par amélioration des armes stratégiques qui les placent maintenant à quelques minutes seulement de missiles qui seraient positionnés chez ses voisins limitrophes.
C'est pour cette raison que Moscou avait maintenu ses 2 bases avancées de Kaliningrad en Mer Baltique et Sébastopol en mer Noire pour compenser une extension de l'OTAN vers ses frontières.
Ici il ne s'agit pas d'une propagande du Kremlin mais de réalités stratégiques que j'étudiais lorsque j'étais officier renseignement de l'OTAN.
Dénoncer la propagande du Kremlin est une position qui n'a de valeur intellectuelle que si on ne verse pas dans une propagande occidentale toute aussi manichéiste et se nourrissant de fantasmes ridicules tel que celui que vous citez des "bébés qui peuvent être russifiés". évacuer des enfants des zones de guerre est une opération humanitaire réalisée aussi bien par les ukrainiens que les russes sur le front, et dire que, coté russe c'est pour les russifier relève du délire car
- primo, ils sont déjà russophones (par exemple le Sud de Zaporodzhie où il y a eu des enfants évacués en 2022 est largement russophone comme le prouve par exemple les données de Velika Novoselka qui est passé sous le contrôle des forces russes et qui en 2013 comptait 86% de russophones (source Wikipedia en anglais). Par contre, les enfants de cette meme region évacués au nord de la ligne de front, je doute qu'ils puissent continuer à parler leur langue maternelle.
- secundo des que les combats s’éloignent et que le terrain est dépollué des risques de guerre, les évacués peuvent revenir dans leurs localités, comme par exemple à Marioupol où plus de la moitié qui étaient partis sont revenus ( y compris certains depuis le côté ukrainien via la Biélorussie).
Rassurez vous je démontre avec la meme énergie les conneries des propagandistes pro-russes dont le manichéisme n'a rien à envier à celui de BFM TV, Von der Leyen ou Macron.
Je pense que les militants bretons auraient tout à gagner à analyser froidement et pédagogiquement, en dehors de toute idéologie politique partisane, les événements extérieurs tragiques comme cette guerre en Ukraine qui sévit depuis avril 2014 et se faire leur opinion en écoutant les différents points de vue qui s'affrontent au dessus des orages d'acier
...car dépassionner les débats loin des narratifs médiatiques qui ne font plus que du spectacle politicien, ne peut que les rendre plus passionnants,
et j'espère aussi partager ici d'autres sujets... plus bretons
à votre service
Erwan
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