La léthargie qui semble avoir envahi l'Hexagone, comme tous les ans à la même période, rend d'autant plus remarquables les mauvais chiffres économiques qui pleuvent sur la France. Entre ses vacances et deux commémorations, le président Hollande n'a pourtant pas pris le temps de commenter ces données récentes.
Il laisse à Fleur Pellerin le soin d'analyser des chiffres du commerce extérieur « moins mauvais que prévus», cependant que la croissance française reste en panne pour le deuxième trimestre (entre 0% et 0,1 %), et que le troisième trimestre s'annonce à peine meilleur.
Sur le front du chômage, le mois de juin a été le huitième mois de hausse consécutif. Quant à la dette, elle approche maintenant de 100% du PIB, ce qui signifie qu'il faudrait détourner une année du PIB de la France pour rembourser cette dette !
Devant un tel tableau, et après que l'Allemagne l'ait renvoyé dans les cordes après ses propositions au sujet de la relance, on dit que le Président Hollande craint une rentrée agitée. Nous pensons à Breizh Europa que, du fait de cet état désastreux de l'économie française, ce sont les années prochaines qui seront agitées. Nous pensons que ce Président n'a pas pris la mesure des bouleversements qui s'annoncent et nous expliquerons pourquoi, notre projet pour la Bretagne sera publié vers la fin de l'année, les intérêts des Bretonnes et des Bretons ne peuvent plus être gérés par un État aussi dispendieux, autant sujet aux pressions des lobbys, aussi aveugle et peu réactif face aux évolutions du monde réel.
Caroline Ollivro, présidente de Breizh Europa