Manifestation sous la neige au péage de la A 11, à La Gravelle, aux portes de Bretagne, contre l’écotaxe, alors appelée taxe Borloo, le 4 février 2009.
- Point de vue -
La révolte vient de loin : où va l'alliance des Bonnets rouges ?
L'Agence Bretagne Presse est l'une des meilleures bases d'archives contemporaines sur la Bretagne. De plus elle est accessible en permanence. Elle permet de prouver que l'alliance des Bonnets rouges s'est faite, peu à peu, en cinq ans.
Par Christian Rogel pour ABP le 3/12/13 16:36
Les Bonnets rouges ne sont pas nés en 2013, mais, en 2008
L'Agence Bretagne Presse est l'une des meilleures bases d'archives contemporaines sur la Bretagne, car elle est accessible en permanence et gratuitement.
Chacun peut vérifier que le 12 octobre 2008, un conseiller régional de l'Union démocratique bretonne (UDB) pointait les inconvénients de l'écotaxe pour la Bretagne ( voir notre article ).
Christian Guyonvarc'h écrivait : "Région maritime excentrée et, qui plus est, péninsulaire, la Bretagne n'est pas un territoire de transit pour le transport terrestre. De ce fait, elle se retrouve absente des schémas européen et français du fret ferroviaire ou fluvial. Et comme le cabotage maritime ne bénéficie d'aucune politique publique de soutien un tant soit peu substantielle..., la Bretagne est aujourd'hui... dans l'incapacité matérielle de reporter une part significative du fret routier vers le rail et la mer... ".
Il proposait un report et la prise en compte du facteur territorial. Pourtant, l'UDB, parti autonomiste de gauche, a de nombreux élus obtenus par des alliances avec le Parti socialiste et les Verts.
Le même jour, le Parti breton-Strollad Breizh a publié un communiqué du même genre ( voir notre article ).
D'où venait ce tir groupé ?
Du fait que, le 8 octobre, d'importants responsables économiques bretons reçus à l'Élysée, n'avaient pas été écoutés à propos de la nocivité de l'écotaxe pour la Bretagne (voir Ouest France du 9/10).
Ces visiteurs étaient la Chambre régionale d'Agriculture, la Chambre régionale de Commerce et d'Industrie, la Chambre régionale des Métiers et de l'Artisanat, l'Union Interprofessionnelle Patronale 29, l'UPIB-MEDEF, l'Association Bretonne des entreprises de l'Agroalimentaire, Produit en Bretagne et Investir en Finistère.
Le 17 octobre 2008, Gérard Gautier, ancien conseiller régional indépendant, faisait un point sur la situation et écrivait à Pierre Méhaignerie, président de commission à l'Assemblée nationale, qu'il demandait « la mobilisation générale des Bretons » ( voir notre article ).
Le 27 octobre 2008, le Groupe Vert du Conseil régional de Bretagne, suite au vote de la loi sur « l'éco-redevance pour les poids-lourds », la justifie en souhaitant l'accompagnement des entreprises du transport routier dans la transition ( voir notre article ).
Les sénateurs socialistes bretons s'émeuvent fin novembre et proposent des amendements à la loi en arguant de la périphéricité de la Bretagne et de l'importance de l'agro-alimentaire. Aucun amendement n'est retenu.
Le 2 février 2009, sous le titre, « Taxe Borloo : vers une confrontation en Bretagne », l'ABP relate la conférence de presse tenue à Rennes par le « Collectif des acteurs économiques contre la taxe Borloo en Bretagne » qui appelle à une manifestation qui aura lieu le 4 février 2009 au péage autoroutier de la Gravelle, à l'entrée de la Bretagne ( voir notre article ).
À l'appel des chambres régionales de commerce et d'agriculture et d'une fédération de transporteurs, un millier de personnes (agriculteurs, transporteurs, distributeurs) et quelques élus y seront présents, dont Christian Troadec, conseiller régional et conseiller général, maire de Carhaix, qui déclare : "Ce n'est pas une question de droite ou de gauche, ni même d'écologie... La Bretagne commence à s'unir dans le combat qui commence aujourd'hui..." ( voir notre article ) (vidéo).
Le même jour, le député socialiste de Concarneau, Gilbert Le Bris, demande que l'écotaxe ne soit pas appliquée en Bretagne, car il craint que des entreprises ne quittent la région ( voir notre article ).
On ne comprend pas comment des politiciens ou des commentateurs aient pu prétendre qu'aucune sonnette d'alarme n'a été tirée avant 2013 !
Pourquoi les 50 % de ristourne sur l'écotaxe consentis par le gouvernement socialiste n'ont pas apaisé la colère bretonne ? Les 1.200 km de voies express et la concentration des usines agroalimentaires faisait prévoir que 10 % en seraient payés par les transporteurs bretons. En divisant par deux, nos brillants inspecteurs des finances pensaient avoir rétabli l'équité. Mais une règle de calcul n'est pas automatiquement une règle applicable. À moins 50 %, l'injustice structurelle n'est que légèrement atténuée.
L'an I des Bonnets rouges
Sautons au 31 mai 2013 : avant les élections législatives, cinq organisations agricoles bretonnes proposent aux candidats une pétition contre l'écotaxe et le futur député du Finistère, Jean-Luc Bleunven, agriculteur lui-même et membre de la Confédération paysanne, refuse de la signer et attaque les syndicats agricoles majoritaires pour leur « immobilisme » et leur « sclérose ». La guerre entre le PS et les organisations professionnelles agricoles bretonnes majoritaires commence ce jour-là. Son alliance avec les Verts et avec la mouvance paysanne de gauche en est le carburant.
Le mouvement anti-écotaxe breton va s'accélérer en six dates clés :
- Appel du 18 juin 2013.
Réunion d'entrepreneurs à Pontivy qui mettent en avant le slogan "Pour une Bretagne belle, prospère, solidaire et ouverte sur le monde" et fustigent L'hypercentralisme français, la multiplication des rouages administratifs et la complexité des règlementations (qui) font que désormais, 56 % sont consacrés au fonctionnement de l'État et précisent : "Nous croyons aux valeurs du travail et nous sommes les bons élèves de la République" et "La Bretagne est honnête, et refuse de choisir entre tricher ou mourir" (allusion au rapport de la Cour des Comptes qui relève que l'économie souterraine en Bretagne est beaucoup plus rare que dans le Midi ou en Île-de-France) ( voir notre article ).
L'appel à tous les Bretons reprend la célèbre affiche du 18 juin 1940 avec le texte : (Après l'écrasement de l'ennemi par des forces immenses), "Il faut que ce jour-là, la Bretagne soit présente à la victoire. Alors, elle retrouvera sa liberté et sa grandeur". Galéjade bretonne et riposte humoristique aux manipulations habituelles de l'Histoire de France ( voir notre article ).
Il est créé un Comité de convergence des intérêts bretons (CCIB) qui est clairement dans la filiation du Célib, l'alliance bretonne victorieuse des années 50-60.
- 2 août 2013
Destruction du portique écotaxe de Guiclan (près de Morlaix). C'est le jour décisif, car l'alliance est élargie aux salariés des professions de l'agriculture et des transports et à ceux des usines menacés de fermeture (Doux, Gad et Marine Harvest).
Mais surtout, entre dans la lutte la fédération départementale des syndicats d'exploitation agricoles du Finistère (FDSEA29) en relais de sa fédération régionale, peu aguerrie pour les opérations coup de poing.
- 16 octobre 2013
Alerte au feu ! lancée par Produit en Bretagne et l'Institut de Locarn pour demander que les alarmes incendie soient déclenchées dans la matinée dans les entreprises. Quelques hypermarchés font sortir leurs clients pendant 1 heure ( voir notre article ) .
- 26 octobre 2013.
Des manifestants, coiffés de bonnets rouges et se réclamant de la nouvelle alliance qu'on dénommera « agri-ali-transport », veulent détruire le portique de péage de Pont-de-Buis défendu par la police. Il y a trois blessés, dont deux graves, ce qui soulève une grande émotion.
- 2 et 30 novembre 2013.
Des rassemblements pacifiques font converger des dizaines de milliers de gens à Quimper, puis à Carhaix.
Ils comportent une dimension que certains voient comme « régionaliste », mais, il serait plus juste de parler de demande de « relocalisation de procédures de décision » en Bretagne : ( voir notre article ) et ( voir notre article ).
Malgré le contre-feu inefficace des syndicats ouvriers liés au pouvoir (manifestations ratées du 2 ( voir notre article ) et du 23 novembre ( voir notre article ), celui-ci est sommé de changer son attitude condescendante et réductrice.
Les alliances doivent-elles avoir la permission des gouvernants et des média ?
Les média parisiens ont caricaturé un mouvement dont ils ne peuvent, ni ne veulent faire l'analyse ( voir notre article ).
Ils sont trop immergés dans le schéma d'un pouvoir qui n'a de légitimité qu'à Paris, pour croire que des organisations régionales, sans lobbyistes dans la place, puissent perturber les règles du jeu.
Quoi qu'ils prétendent, le fait que les entreprises de presse écrite soient fortement subventionnées n'est pas sans les influencer ( voir notre article ), or la presse écrite (média froid) régente les média chauds (radio, TV et même Internet).
Dès le début, ils ont déclaré l'alliance bretonne, « contre-nature ». De la théologie dans l'analyse politique ? Ben, oui, tout le monde a appris à l'école que les patrons sont des « salauds de capitalistes » et les salariés de malheureux esclaves qui tentent, désespérément, de leur résister.
Mais, si les salariés comprennent qu'ils sont licenciés sur la demande d'un actionnaire ou d'un Conseil européen lointains, vont-ils se mettre, stupidement, à taper sur leur patron proche ? C'est leur refuser l'intelligence politique, comme il est fait pour les paysans bretons de 1675.
Les Bonnets rouges du XVIIe
Ceux-ci, en s'attaquant aux demeures de leurs seigneurs savaient qu'ils touchaient au coeur le pouvoir royal dont les suzerains locaux, laïcs ou religieux, étaient les agents « naturels ». De manière moderne, les Bonnets rouges attaquent les portiques, envahissent les places, les sous-préfectures et les routes nationales, car l'information devient alors européenne, voire mondiale, et atteint le gouvernement en retour.
Un patron de PME n'est pas un agent autonome, il est soumis à des règles absurdes, qui le dépassent et avec des sanctions en cas d'écart. Si ses salariés le voient comme un ennemi, c'est que, soit il est très mauvais, soit ils ont peu de jugeote.
Un manager breton d'élite est caricaturé par la presse
Un bon exemple est Daniel Sauvaget, le p.-d. g de Tilly-Sabco, abattoir de poulet pour l'exportation (332 collaborateurs, 132 M d'euros de chiffre d'affaires), à Guerlesquin (Finistère). L'entreprise avait une réputation de dialogue social faible avant sa reprise en 2008. Les machines ont été remplacées, une race de poulet de meilleure qualité a été mise au point, 2 M d'euros sont investis chaque année et le personnel a été envoyé en formation.
Le plan d'adaptation prévoit de se passer des aides européennes, malgré la concurrence du Brésil, mais il demande que les aides ne disparaissent pas du jour au lendemain, alors que la mutation n'est pas achevée. Son plan prévoit l'embauche de 150 salariés (remplacements pour retraite compris) jusqu'en 2017. L'entreprise a été caricaturée en symbole de l'agroalimentaire incapable d'évoluer, d'autant que le PDG ne joue pas selon les règles de la bien-pensance parisienne : il manifeste en compagnie de ses salariés avec un bonnet rouge (1).
On pourrait croire à une consigne patronale : un journaliste, dans un journal de gauche (Le Monde ou Libération) semble ne pouvoir que décalquer les propos des patrons de la CGT et de la CFDT. Le Figaro semble moins suiviste par idéologie et par esprit d'opposition.
La question ne doit pas être : les alliances nouées sous le parapluie du Collectif Vivre, décider et travailler en Bretagne sont-elles légitimes ? Mais : comment fonctionnent-elles ?
Ensuite, on s'interroge sur leur capacité à évoluer, à obtenir des résultats et à durer.
L'Histoire politique de la Bretagne, c'est du sérieux
Lors de la crise de 1931-32, qui avait vu la hausse des tarifs douaniers sur les importations bretonnes (charbon gallois) et les exportations (conserves), une fraction de petits commerçants et de petits industriels s'étaient montrée sensible aux thèses du Parti national breton, avant qu'une partie de celui-ci ne dérive vers un extrémisme qui tenait, le plus souvent, d'un opportunisme irréfléchi que d'une adhésion à l'extrême-droite. La guerre a cassé toute idée de rassemblement sur des thèmes raciaux et autoritaires et c'est tant mieux.
Le Célib des années 50 et 60 était le fruit d'une alliance entre régionalistes, centristes démocrates-chrétiens et certains secteurs économiques pour obtenir la modernisation de la Bretagne. Après avoir gagné, grâce à une faiblesse momentanée de l'État, qui voulait acheter des votes en 1968, il s'est étiolé. Des lois de décentralisation, dont on voit qu'elles n'entament ni le coeur du pouvoir, ni l'arrogance des gouvernants, ont servi de leurre pour procurer un vernis de concertation à côté de programmes hors du champ de la démocratie (les centrales nucléaires, par exemple).
Le Collectif Vivre, décider et travailler en Bretagne, c'est qui ?
Comme indiqué plus haut, l'alliance agri-ali-transport (c'est nous qui la baptisons ainsi) s'est constituée lentement sur cinq années, mobilisant d'abord les organisations consulaires (chambres) et patronales, dont les ressortissants voyaient les dangers concrets de l'écotaxe.
Pour faire circuler l'information, la Bretagne dispose de deux outils incomparables, et liés entre eux.
- L'Institut de Locarn est l'étage intellectuel qui fonctionne, à la fois comme un think tank et une mini-université technique, car, c'est un lieu de conférences et de formation. Il est basé à Locarn (535 habitants), commune située à 14 km de Carhaix, loin des villes, mais au centre déshérité du pays.
- Le second étage est Produit en Bretagne qui rassemble un nombre limité d'entreprises (323), mais, qui a deux particularités, la diversité (il y a une section pour les entreprises culturelles) et la coopération limitée, mais réelle entre les producteurs et la grande distribution (deux des réseaux les plus connus en France sont nés en Bretagne). Les principaux managers sont des régionalistes affichés et le président, Jakez Bernard, très connu dans le milieu de la musique bretonne, est devenu l'un des porte-paroles du CCIB. Certains ont vite fait de ces deux cercles patronaux, des officines d'agitation, mais, les thèses complotistes peuvent envahir les meilleurs esprits.
Il est plus intelligent de regarder l'acceptabilité du thème de la régionalisation et de l'autonomie. Il s'opère un glissement progressif qui a beaucoup à voir avec les insuffisances et les incompétences du gouvernement. L'agitation sarkozienne qui promettait des crédits et des lois tous les deux jours n'a pas peu fait pour faire réfléchir sur la gouvernance. Et quand le gouvernement suivant, à son corps défendant, revient sur les promesses imprudentes (les TGV partout, le ferroutage), l'État est nu et les belles paroles ont du mal à calmer les déceptions. Les annonces de taxes à répétition deviennent alors un marqueur d'incompétence, accusation la plus grave qui puisse peser sur un dirigeant.
Autour de Christian Troadec, homme d'un abord simple, parlant de manière compréhensible par tout le monde, mais, ferme sur ses convictions de base (pouvoir régional, fin du maquis administratif, libération des énergies), se sont réunies des personnalités diverses qui ne forment pas un parti, même si certains ont pu se former dans une dépendance du mouvement breton.
L'un des plus proches a été emprisonné et condamné par principe (2), sans que des preuves matérielles aient été réunies, alors que son métier de journaliste justifiait largement qu'il rencontre des activistes basques clandestins : cela aussi discrédite l'État, qui a voulu instrumentaliser la Justice et cela se sait.
Vers la relocalisation des décisions en Bretagne et ailleurs
Après les deux buts marqués contre le gouvernement, l'intention de la galaxie Troadec n'est pas de créer, immédiatement, une organisation politique. Des comités locaux sont en voie de constitution, afin de montrer que c'est par une alliance intercatégorielle, hors ceux des syndicats ouvriers qui se sont suicidés et les politiciens sans leviers, qu'il est possible d'obliger le pouvoir à réformer ses pratiques autocratiques.
Comme expliqué à Carhaix par Thierry Merret, si des productions sont à arrêter ou à développer, ce n'est pas dans un obscur cabinet ministériel que les solutions seront élaborées. La Bretagne (et les autres régions qui le voudront) peut résoudre ces questions localement et pas forcément dans les palais préfectoraux et ministériels.
La nouvelle alliance est, peut-être, le modèle nouveau d'une société bretonne, moins complexée et plus sûre de sa légitimité, et donc prête à se passer des bureaucraties parisiennes, y compris syndicales. La gauche parlementaire est, par nature, centraliste, mais, de même qu'elle s'est débarassé de l'antisémitisme qu'elle a initié (voir les idées de Jaurès), elle devra s'adapter.
Il serait logique que se développe un syndicalisme ouvrier breton, mais, la loi, qui est faite pour consolider un face-à-face à Paris, est un obstacle, sauf, en cas d'une syndicalisation massive, peu probable à court terme. Le bras d'honneur qu'ont adressé les sections syndicales FO de Doux et de Gad à leurs camarades bureaucrates est pourtant significatif.
il est clair que l'alliance agri-ali-transport est aujourd'hui bien plus large qu'il y a 4 mois.
Romain Pasquier, analyste politique breton, a émis, très tôt, un doute fort sur la durabilité de l'alliance ( voir notre article ), mais, comme le remarque Xavier Guilhou ( voir notre article ) : "Les vraies pages stratégiques ne sont pas encore écrites ou perceptibles. Nous sommes dans l'admonestation sociale et économique du côté des Bonnets rouges et dans la réponse distante et froide du pouvoir. Le 4 décembre risque d'être un point de rencontre sans saveur, les deux s'autobloquant vraisemblablement dans leurs positions et certitudes respectives". Le 4 décembre était la date prévue pour dévoiler un « Pacte d'avenir de la Bretagne ».
Le Collectif ripostera en janvier 2014, par la synthèse des cahiers de doléances rédigés à Carhaix et ailleurs.
Transformations en demande politique et influence sur les élections
Les revendications, d'abord catégorielles, puis, plus larges, seront peu à peu unifiées par une mouvance qui n'est pas encore incarnée par un pack de politiciens.
Dans un échange privé, à Carhaix, le 30 novembre, Christian Troadec reconnaissait que le mouvement est parti sur des demandes différentes, mais, que peu à peu, les partenaires vont avancer ensemble.
Une fraction de l'opinion en Bretagne demande des comptes aux gouvernants parisiens pour leurs défaillances et leurs insuffisances structurelles. Cette orientation bretonne est bien accueillie dans certaines couches de la population, y compris les plus jeunes (voir la prolifération de bonnets rouges sur Facebook).
Une grande partie des Bretons n'est pas convaincue, mais, témoin des insuffisances criantes de la classe politique française, elle est de moins en moins dupe des invectives idéologiques, et elle peut saisir les élections à venir pour regarder une autre offre.
Il n'est pas sûr que les élus socialistes et Verts bretons qui ont défendu l'écotaxe en criant haro sur tout patron, artisan ou agriculteur qui se plaint des impôts et qui accueille les ouvriers en lutte contre le chômage, puissent compter à nouveau sur les électeurs pris à partie. En tout cas, les Bonnets rouges ne sont pas solubles dans le Front national.
Cela va colorer les élections municipales et européennes de 2014 et influer sur les législatives de 2017.
L'État ne sera pas seulement interrogé sur sa capacité à aménager les territoires, mais sur celle d'en faire des entités politiques adultes, comme partout en Europe. Certains se contenteront de demander le transfert de quelques compétences au conseil régional de Bretagne (eau, enseignement, langue bretonne...)
D'autres demanderont, ni plus, ni moins que le statut de la Bavière ou de la Galice. La réunification de la Bretagne sera aussi demandée.
Le débat sur l'organisation de la France (et le risque de son implosion par excès de centralisme) est ouvert et, comme à l'habitude, cela a commencé en Bretagne ( voir notre article ).
Notes
(1) Daniel Sauvaget a obtenu gain de cause, puisque le ministre de l'Agriculture a du aller à Bruxelles pour obtenir l'aide temporaire demandée, ainsi qu'une autre aide de l'État.
Ghildas Durand Touz Le Mardi 3 décembre 2013 19:21
Merci pour cette belle chronologie qu'il faudra qu'on lise et relise, et qui pourrait aider à remettre les pendules de nos "grands journalistes parisiens", à l'heure, et leur fournir matière à paraître savants dans leur petite profession ! Quant aux syndicats ? ... De toute façon, il ne connaissent pas le péage de La Gravelle ! Ils ne connaissent pas les spécificités bretonnes (même simplement géographiques), n'en ont jamais connues et n'en connaîtront jamais puisque la science infuse leur est livrée bien cuite lors de stages de formation syndicale (y compris sur l'histoire revue et corrigée du syndicalisme) ... au Centre de l'Univers ...Paris ! Vous ne le saviez pas ?! Il y a eu une cassure, enfin ! Et une prise de conscience d'une partie de la population bretonne. Mais jusqu'à quel point ? : ils croient, sans le nommer, à un fédéralisme, mais restent apeurés par le mot "autonomie" ! ça alors ! Alors que tout le monde est autonomiste : c'est inscrit biologiquement ! Même les historiens jacobino-fascistes de l'Université sont pour l'autonomie ... de leur université et de leurs avantages écoeurants, et de leur portefeuille ! ! Prochaine mission : apprendre aux déculturés nos con-citoyens et compatriotes, à faire la nuance entre : régionalisation, autonomie, fédéralisme, souveraineté, et indépendance ! Ce n'est tout de même pas du pareil au même, mais chacun peut y trouver son compte. Et les Parisiens-pharisiens seront fiers d'avoir appris quelques subtilités de leur langue ! Nous la parlons mieux qu'eux !
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SPERED DIEUB Le Mardi 3 décembre 2013 19:33
énigme ...pourquoi que le sujet de l'écotaxe n'a pas été abordé en 2011 lors de la rencontre à Paris entre Sarkozy et des acteurs économiques bretons tels que Glon ???
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Capri Cochard Le Mardi 3 décembre 2013 20:17
A la manifestation de Carhaix, le 30 novembre, j'ai été très émue par cette notion tangible, d'une véritable unité bretonne.J'ai réalisé qu'il fallait, à toute démarche collective, vivre cette réalité, avant de prétendre être unanime dans ses revendications, face à un pouvoir centralisé comme le notre, en France. C'est là, dans cette marée de gwanadus, que j'ai compris que tout espoir nous était permis, car nous sommes un peu plus qu'une région... Nous sommes un peuple qui n'a rien oublié de son histoire, de ses racines.Par la voix de monsieur Troadec, nous sommes les bretons avec lesquels,l'Etat va encore devoir composer.La contagion de ce mouvement aux autres régions de France légitimise le collectif de la Bretagne et désavoue plus gravement chaque jour, et sans appel, les pratiques et décision ineptes de ceux qui nous gouvernent. "Une tempête passagère," disait monsieur Moscovisci.. " Non, signe du bon, du vrai tempérament breton" disait madame Royale.L'histoire et l'Iroise ont forgé nos tempéraments. Puisse ce mouvement se généraliser et permettre à nos régions de reprendre leur destin en mains. Pour ceux qui travaillent, et pour ceux qui souffrent de ne pas en avoir.
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Ed Du Le Mardi 3 décembre 2013 20:38
Oh là Mr Rogel, votre texte est trop long et ne sera pas lu par 90% des bretons ou 99% ! Autonomie ça veut dire…. Autonomie! et ce: avant l' Indépendance! Tamm ha tamm.
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Christine Viard Le Mardi 3 décembre 2013 20:50
Trugarez da gCkristian Rogel evit an dielfennadenn. Deomp war-raok c'hoazh !
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Ed Du Le Mardi 3 décembre 2013 20:57
C'est bien ce que tu écris Capri mais le drapeau breton c'est le: "Gwenn ha Du": blanc et noir, Ok?
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eugène le tollec Le Mardi 3 décembre 2013 21:23
Spered Dieub Oui pourquoi? je ne pense pas à un manque de long terme.
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Christian Rogel Le Mercredi 4 décembre 2013 02:13
@Ed Du S'il n'est pas écrit le mot "autonomie", c'est que jamais un membre du collectif n'a prononcé le mot. Troadec dit : "briser le carcan administratif" et "décider en Bretagne". Merret dit : "relocalisation des procédures de décision" Il serait incorrect de traduire cela par un terme qu'ils n'utilisent pas. Ils savent que ceux qui les soutiennent dans le monde économique n'aimeraient pas des définitions trop précises. En l'an II des Bonnets rouges, il y aura, peut-être, une décantation.
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Ed Du Le Mercredi 4 décembre 2013 04:59
A Christian Rogel Merci de m'avoir remis en place. C'est juste. Du coup j'ai tout lu!! Bonne fin d'année.
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Michel Prigent Le Mercredi 4 décembre 2013 06:49
Bon courage aux Bonnets Rouges, mais la lutte pour arracher à minima des mesures d'expérimentation, de décentralisation accrue voire d'autonomie pour la Bretagne en l'occurrence ne sera pas facile. Certes quelques concessions ont été faites pour la Nouvelle Calédonie ou la Corse, mais elles furent obtenues dans la violence. Ce n'est certainement pas Hollande, ce Président qui baisse pavillon à la moindre fronde de la corporation des élus qui prendra, même s'il en a le pouvoir par décret, la décision de modifier le système centralisateur français sauf à y rajouter des couches administratives comme les Métropoles, augmenter le nombre des conseillers généraux (dits départementaux) comme en Loire Atlantique (62 postes au lieu de 59), ou à accorder des statuts d'exception pour la région parisienne et celle de Rhones Alpes. Sarkozy avait osé s'attaquer à l'establishment en réduisant par 2 le nombre de Conseillers généraux, en proposant des référendum d'autonomie relative à la Corse et aux Antilles, en vain tant l'addiction à l'Etat providence est inscrit dans les gènes français. Plus que les manifestations, et protestations en tout genre, les contraintes extérieures de l'endettement vont imposer des mesures draconiennes d'austérité qui toucheront d'abord le tiers des citoyens français (les bonnets rouges et similaires) les moins protégés par l'Etat providence. Celà ne suffira pas pour éponger la dette de 30 000 ¤/français qui va augmenter l'année prochaine de 80 Md¤, d'où la tentative désespérée de J M Ayrault de remise à plat de la fiscalité qui va consister à puiser dans le patrimoine de la classe moyenne somme doute assez favorisée par les 30 glorieuses (la patrimoine moyen du français est de 200 000 ¤; Un homme politique responsable comme Churchill aurait dit: "Citoyens français, "plutôt que de vous faire plaisir, j'ai choisi de vous sauver", en décrétant un impot exceptionnel de 15% du patrimoine pour rembourser la dette; Au lieu de celà, nous avons droit à des réformes homéopathiques qui aggravent et recule l'échéance forcément douloureuse. Une solution pour transférer les problèmes, déléguer les responsabilités et libérer les énergies est la subsidiarité voire l'autonomie. Hollande ne le fera pas, il est trop couard, n'est pas Shroéder qui veut. Pourtant, vu sa cote de popularité, "foutu pour foutu", il pouvait laisser son nom dans l'Histoire en imposant les réformes structurelles indispensables pour le pays, quitte à louper sa réélrction de 2017. Ah, ben non alors, j'espère bien être réélu !
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bernard guyader Le Mercredi 4 décembre 2013 06:51
Bon dia ..Merci à ABP de retracer l'histoire récente . B.G.
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eugène le tollec Le Mercredi 4 décembre 2013 10:13
Voilà des mots suggérés de MM Troadec et Merret...c'est pourquoi le message doit prendre une autre tournure politique et surtout de maintien. Nous n'avons pas à suggérer(ces gouvernances francaises ne comprennent même pas leur langue),surtout un Ayrault. NOUS PARLONS À LA FRANCE et une gouvernance quelqu'elle soit n'est pas la FRANCE.
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PAGE J-J Le Mercredi 4 décembre 2013 10:27
Bravo ! un article essentiel... En effet, ça bouillonnait en Bretagne depuis plusieurs années, de nombreuses initiatives concordantes ont émergés, aujourd'hui, les bonnets rouges en font la synthèse... Plus rien ne sera comme avant en Bretagne, nous allons construire... Et dépasser les clivages du XXème siècle...
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PIERRE CAMARET Le Mercredi 4 décembre 2013 10:47
@Michel PRINGENT .Ton expose est excellent . HOLLANDE 'target : etre reelu en 2017 ( Remarque qu'avec l'opposition que nous avons , je le donne gagnant aujourdhui) HOLLANDE a ete une erreur . Mauvais gestionnaire . Aucune connaissance de management etc.... seulement politician et je redis politicien .Etre reelu , c'est son but donc sa politique est de proteger ses electeurs potentiels ( les fonctionnaires entre autres ). Sa politique sur la Bretagne : gagner du temps , le mouvement s'essouflera .Marteler le Pouvoir de la Republique .. dans ces negociations c'est le Prefet de Region representant de la Republique Francaise qui mene le bal .Les quelques representetes Bretonnes. couches toi la . Faisons la meme chose . Ne signons rien maintenant . Portons l'echeance a.... après les fetes . Leur politique : Les lois et valeurs de la Republique. On va essayer d'acheter les meneurs . Des reformettes . Les vacances arrivent . Les Bretons nous emm.. mais cela sera finit pour le 15 Janvier 2014......... et puis avancee sociale la TVA sur les preservatifs est passé de 7 a 5,5 % voyez mes amis avec FH vous b..... pour moins cher . FH est une calamite de l'histoire . Esperons qu'apres lui , les hexagonaux et les Bretons seront gueris du Socialisme pour 30 ans .
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Ed Du Le Mercredi 4 décembre 2013 11:57
Ce serait bien peut-être de remplacer le nom "France" par le mot "Etat Français": Jacobin, répressif, militaire sous de Gaulle, borné, incapable d'évolution pour l'avenir etc…. Parce que la France, avec ses 365 fromages différents, on l'aime bien quand-même.
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SPERED DIEUB Le Mercredi 4 décembre 2013 12:00
Pour Pierre Camaret je sors du sujet pour vous dire que j'ai mis un lien sur l'article libertés bretonnes je pense qu'il vous intéressera particulièrement
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Christian Rogel Le Mercredi 4 décembre 2013 12:04
@Mouvement Bretagnes plurielles Populisme est un terme utliisé pour faire de la critique sans contenu et appliqué à n'importe qui, il est dévalué. Identitaire : peut-être retourné contre n'importe qui, car, à Neuilly, ils sont très "identitaires" comme ceux qui croient que la République est un système politique en soi. Rouge-Brun désigne une chapelle révisionniste issue de l'anarchisme. Les Francs sont, symboliquement, les serviteurs d'un système de mise en tutelle de la population. J'ai souligné que la majorité des Bretons n'est pas convaincue par l'alliance des Bonnets rouges, mais, le mouvement ne vient que de commencer : 4 mois, c'est très peu. Il n'est, ni plus, ni moins composite que le PS et l'UMP.
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Ed Du Le Mercredi 4 décembre 2013 12:09
Là, mon gars, t'es en plein délire. C'est quoi le "rouge-brun"? Peux-tu me le dire au moins? Le noir du "gwenn ha du"? Il est blanc et noir. T'as pas vu?
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PIERRE CAMARET Le Mercredi 4 décembre 2013 12:10
J'ai l'ímpression que le texte ci dessus a deja ete publie sous un autre nom. Et voila on y arrive , le pouvoir a lacher les "petits mecs"dans les arenes . Leur Bretagne ne me plait pas , mais pas dutout .... si c'est comme cela je prefererai etre citoyen de la CREUSE , il y a plus d'avenir . Lamentable leurs petites attaques ,. Mauvaise foi . Typiquement francais .
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eugène le tollec Le Mercredi 4 décembre 2013 12:35
Non,Pierre LA France doit se guérir de sa révolution,pour moi le socialisme tel qu'impregné à été une erreur de notre histoire....idem pour les actions de la droite. Nous devons nous extirper de ça....c'est pourquoi je parle de BRITONISME(théorie philosophique différente de la théorie d'état français).Nous l'avons à inventer Nous sommes un autre peuple. Je n'aime pas les positions d'arrière garde de la gauche en Bretagne,ni celles de la "droite". Tout cela sent encore la soumission!
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PIERRE CAMARET Le Mercredi 4 décembre 2013 13:00
Eh Ami , je ne suis ni pour la gauche , ni pour la droite .J'espere etre pragmatique . Il y a une philosophie generale, il y a des problemes .... et bien il faut trouver l'equation pour les resoudre . La France depuis ses origines a ete une construction artificielle . Des peuples de philosophie differente devaient devenir francais .Tout etait mis en oeuvre : le melting Pot = Paris . Les guerres ou les soldats de l'hexagone de differentes regions combatttaient ensemble ( grand facteur d'integration que les anciens combattants ) Il est certain que lorsque l'on a eu peur ensemble cela cree des liens tres forts .Heureusement les temps ont change . Il n'y aura plus de guerre entre europeens .
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Christian Rogel Le Mercredi 4 décembre 2013 13:04
Ce texte, malgré sa tonalité exagérée, est publié, parce que l'ABP est un média qui n'est pas dédié à une lecture particulière de la société bretonne; Certaines des opinions énoncées sont partagées par beaucoup de Bretons et il n'y a pas de raison de les censurer. Il faut que la Bretagne redevienne un lieu de débat politique vivant. L'automne 2013 sera, sans doute, vu comme le début du retour des questions bretonnes et, c'est pourquoi, les élections à venir tombent à pic.
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eugène le tollec Le Mercredi 4 décembre 2013 13:45
Ce que je veux dire: Que la Bretagne soit Que nous ayons nos propres imprégnations Ni de Droite Ni de Gauche Seulement celles sorties de notre historique,de notre culture,de nos religions,dé nos lectures des grandes philosophies . CHAQUE BRETON peut se refaire dans une nouvelle donne intellectuelle,sociale,économique et structurelle. Pierre,je présume que tous les esprits équilibrés pensent comme ça que l'on soit de BR,de KAD,de PB,d'EKB ,de BE ou de tous les nouveaux venus ou des cercles de réflexions connus. Nous devons réussir.
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Paotr Bourgogn Le Mercredi 4 décembre 2013 13:54
Merci de nous avoir montré comment les revendications de l'appel de Pontivy "Galv Pondi" ont été totalement occultées et ignorées par le mouvement des Bonnets Rouges au profit de la fronde anti-écotaxe ultra-libérale et corporatiste.
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Iffig Cochevelou Le Mercredi 4 décembre 2013 15:01
@MOUVEMENT bretagneS plurielleS En fin ils sortent du trou accompagnés par leur égérie Françoise Morvan. Il manquait assurement beaucoup d'artistes bretons dont certains préfèrent se réfugier sous le tri-liv mélanchoniste , non lui n'est pas nationaliste. J'attends ces artistes a la prochaine manif commune LePen-Melanchon , même combat !
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Ed Du Le Mercredi 4 décembre 2013 15:07
Gast! Y'aura du monde à guérir. Conséquences psychologiques et psychiques directes du colonialisme français en Bretagne. J'en fais aussi partie.
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eugène le tollec Le Mercredi 4 décembre 2013 18:34
Je me posais la question. Quelle est cette nouvelle entité,mais le bon peuple va-t-il se retrouver? Comment voulez vous faire l'unité nationale bretonne. ENCORE UNE VÉRITÉ de plus dans le chaudron celte!
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Christian Rogel Le Mercredi 4 décembre 2013 19:10
@Paotr Bourgogn Il faut parler de choses de même niveau et qui ont un réel rapport entre elles. Je ne vois pas comment Galv Pondi (Appel de Potivy, mars 2013) a influé dans la constitution de l'alliance interprofessionnelle et intercatégorielle. Les trois premiers points de la plateforme "Libérons les énergies en Bretagne" sont quasiment incompréhensibles pour la masse des gens venus aux rassemblements. Si c'est pour dire que la mouvance bretonne y a participé, tout en étant très minoritaire, il n'y a pas besoin de Galv Pondi pour expliquer sa présence.
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Libertad @ Le Mercredi 4 décembre 2013 21:08
Ce qui est étonnant ce week-end c'est de voir des purs jus du nationalisme français pourtant favorables à la République se lever contre l'impot devant Bercy . Ces derniers "demandeaient récemment le réhabilitation de l'impot pour tous" y compris les gens du peuple les plus modestes ! Si ce n'est pas du populisme ! Nous remenant à 1788 comme référence faut le faire ! Pour montrer leur filiation "on se réfère à Robespierre " un démocrate comme nous le savons tous ! La Première république fut une dictature , avec des gens comme Hébert qui envoyait à l'échaffeau la moindre opposition , Marat un autre client exemplaire , Danton dont on connait la grandeur ..... En somme , on passa de la capitation de l'Ancien Régime(c'était absolutisme ) pour l'impot à la décapitation grace aux réducteurs de tete . Mr Guillotin finit d'ailleurs sous cet instrument si j'ai bon souvenir . Je vous promets de vérifier .....
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Paotr Bourgogn Le Jeudi 5 décembre 2013 00:08
@Christian Rogel Le rapport, c'est que la plupart des signataires de Galv Pondi ont aussi appelé à manifester les 2 et 30 novembre. Et en premier lieu Christian Troadec. Si les trois premiers points de la plateforme "libérons les énergies en Bretagne" (co-officialité de la langue bretonne, une télévision bilingue,la réunification de la Bretagne) sont incompréhensibles aux bonnets rouges, il est temps que M. Troadec leur fasse une explication de texte. Hep brezhoneg Breizh ebet !
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Christian Rogel Le Jeudi 5 décembre 2013 00:24
Vous avez très partiellement raison: dans ce que j'ai appelé la galaxie Troadec, il y a les signataires de Galv Pondi, mais, dans un second plan, car il n'est branché avec eux que par certaines personnes qui font le pont pour chacune des organisations concernées, plus le député Paul Molac. François de Rugy (député Vert-44) a signé, mais, n'est sans doute pas prêt à approuver CT sur toute la ligne. Les thèmes culturels (breton, TV) et un peu abstraits (réunification) n'ont pas été moteur dans le gros de l'alliance et une minorité a pu être sensible à la question du statut de manière vague, du moment qu'on ne parlait pas d'autonomie.
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lagadeg Le Jeudi 5 décembre 2013 09:34
Bonsoir, Il y a en ce moment deux tabous en Bretagne ; l'autonomie et l'écologie . Et, évidemment, les deux questions sont intimement liées . L'autonomie ou la question du pouvoir régional, de la démocratie locale comme rouage indispensable à la démocratie européenne et planétaire, de la subsidiarité à enseigner et à pratiquer, du respect d'une culture et de sa liberté, mes grand-parents qui pensaient en breton et moi qui ne le parle même pas, mes enfants qui l'ont appris mais qui vivent dans une société où cette langue est interdite de cité ; pas la peine d'éradiquer nos différences pour être égaux ( le fameux etnocentrisme français qui sous couvert d'universalité des Idées feint de croire que le french est la langue des déesses Raison et Justice ), pas la peine de mépriser son pays pour aimer la planète, pas la peine de se renier pour aider les autres, vous avez peur de la liberté ? L'écologie ou le respect de soi, des autres et du monde. Agir le plus possible de concert avec les forces de la nature, et le moins possible contre. Produire ce qui est bon, utile, savoureux ; pour soi d'abord, et pour ceux qui en veulent s'il en reste. Les sources empoisonnées, l'usage de l'eau en bouteille imposée et encore des traces de pesticides trouvées dans l'eau de pluie ; les élevages intensifs concentrationnaires copiés sur la rationalité des camps nazis, l'industrialisation agricole qui supprime les paysans et leur enlève toute autonomie....Comment accepter cette fuite en avant, alors qu'on sait qu'on peut faire autrement ? Le breton André Pochon l'a montré depuis longtemps ! Comment , si l'on se bat pour l'autonomie politique, accepter plus longtemps un modèle agricole initié par Paris (De Gaulle et Pisani aux commandes ), aussi destructeur ?! Comment supporter plus longtemps la toute puissance du lobby agro-industriel breton, incapable de se remettre en cause ? Ces deux tabous sauteront ensemble, ou ne sauteront pas. "Sebastian ar Balp est mort. Mogn Bras est mort. Le recteur Croguennec est mort. La France fondée pour mille ans ou moins ? Presqu'île de Bretagne morte ou non ? L'émigration, le chômage, le mépris, les fausses promesses, les ruines, l'hiver de notre vieillesse, et puis quoi encore ? Tout le reste : un peuple dispersé comme un peu de cendre au vent. Mais ce que l'homme a fait l'homme peut le défaire. Ce que l'homme a défait l'homme peut le faire. Assez de mélancolie assez de complaisance de lamentations. Il nous reste les immensités de l'enthousiasme et de l'intelligence. Il nous reste le parfum violent d'une patrie à construire." Paol Keineg, Le Printemps des Bonnets Rouges
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SPERED DIEUB Le Jeudi 5 décembre 2013 10:48
Mon commentaire a t-il été oublié ou considéré comme sans intérêt ou peut être a t-on eu peur qu'il agace des nostalgiques de l'Algérie française ??? car paradoxalement il y en a quelques uns dans le mouvement breton .
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Christian Rogel Le Jeudi 5 décembre 2013 11:07
@Spered Dieub Une référence aux crimes contre l'Humanité commis en 1948 par le pouvoir local français et validés par les autorités françaises semble un peu hors sujet par rapport à la situation actuelle. Seul point commun : le délaissement, car, les autorités lont pris un parti au lieu de protéger l'ensemble des populations. Convenez que lle parallèle n'est pas des plus facilles à manier.
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PIERRE CAMARET Le Jeudi 5 décembre 2013 11:14
Oui , biensur , moi par exemple .J'etais officier en Algerie ... et j'y ai cru . Biensur maintenant avec l'evolution du temps , je pense que l'Independance etait ineluctable , mais aurait pu etre mieux negociee . De Gaulle voulait se debarasser de ce fardeau . Il avait d'autres ambitions qui ont capote. Je rajouterai que j'ai encore maintenant de nombreux amis algeriens . Nous avons combattu l'un contre l'autre , mais nous nous respectons .... et comme moi ils regrettent une Independence baclee .
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eugène le tollec Le Jeudi 5 décembre 2013 11:15
Si M.Troadec et son staff de réflexion reste sur quelques idées basiques,s'en est fini du mouvement naissant,le débat,j'aime dire l'axe et les objectifs principaux seront mal étoffés. Il n'est plus question de voir un pré carré,mais une somme de pays majeurs dans une économie reconstruite. De mettre en place une alliance avec la France,l'Europe,le Monde. Il est question ,dans tous les cas ,de mettre en place ,une force d'opposition constructive d'élus ( groupement des députés permettant le poids breton dans la décision Nota à ce groupe breton pourrait s'unir les normands,les alsaciens ,les occitans et autres basques. Est ce que mouvement "bonnets rouges" est dans cette vision. CELA PERMETTRAIT DÉJÀ UN NOUVEAU REGARD SUR LA STRUCTURE. Le poids de la Province sans révolution. Je rappelle que pour mettre un message en place il y a toute une methodologie et une strategie "jalonnées". Elt
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PIERRE CAMARET Le Jeudi 5 décembre 2013 11:27
Personne n'est contre l'ecologie ... a condition qu'elle ne soit pas ridicule .Moi le premier je n'aime pas voir une cheminee d'usine , cracher une fumee noire .Mon fils travaille a Beijing et il me dit vouloir finir son contract et ne pas le renouveller dans 2 ans a cause : Pollution et Corruption . Je suis Ingenieur , il ne faut pas etre ridicule et les Ecolos francais le sont avec le gas de schiste . TOTAL avait demande deux centres d'essais pour ameliorer dans le sens positif le procede dit de fracturation . Refuse .... bien alors TOTAL est maintenant in UK , Algerie , Pologne qui nous fournira du LNG ( Liquified Natural Gas ) a partir du gas de schiste, que nous paierons biensur au prix fort , a partir d'usines situees a l'Etranger , etudiees et construites par TOTAL . Mais les Ecolos , surtout une , m'echauffent enormement elle veut garder sa voiture de fonction et les avantages peripheriques .... elle sera donc contre tout ??? . Les techniques evoluent , s'ameliorent ... mais il faut faire des essais , etudier et realiser des Usines dites Pilote .
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SPERED DIEUB Le Jeudi 5 décembre 2013 11:41
Apparemment mon commentaire ne vous est pas parvenu ,c'était une réponse à l'auto proclamé Bretagne plurielle comme quoi il ferait mieux de regarder la poutre qui est dans les yeux des prédécesseurs de ses petits amis jacobins au lieu de chercher la paille qui serait dans le militantisme breton actuel Sous son masque pavé de bonnes intentions humanistes se cache un suppôt des thèses anti bretonnes primaires genre FM ET GRIB Une Bretagne ouverte sur le monde c'est une Bretagne qui prend son destin en main ce qui implique une ouverture sur le grand océan tandis que vous êtes le représentant de la fermeture inféodée au pouvoir parisien qui justement à tout fait depuis quatre siècles pour ruiner cette vocation maritime de la Bretagne Et puisque vous parlez de nazis en voici une version française ci dessous!! moi aussi je suis attaché au devoir de mémoire mais pas de manière sélective ,ce qui ne m'empêche pas de mettre parfois en garde contre certaines dérives certains de mes compatriotes ,_Guelma_et_Kherrata
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eugène le tollec Le Jeudi 5 décembre 2013 11:48
Faut-il revenir sur ce que notre révolution nous a enseigné( nobles principes,etc) Mais je propose à,chacun de regarder de plus près,quelques propos font allusion. Je discutais ce matin sur le pourquoi des guerres anciennes et modernes dont certaines (pour nous) redeviennent coloniales au nom des grands principes soit disants d'humanité(soit)...je disais qu'une guerre puisqu'elle soit est un phénomène économique dans un rapport. Dominant/dominé .
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Christian Rogel Le Jeudi 5 décembre 2013 12:22
@Spered Dieub Je n'ai pas mentionné les nazis et j'estime que les crimes contre l'Humanité commis en Algérie n'ont pas été commis par des nazis. Il est même connu que beaucoup officiers qui commandaient à Sétif et alentours, venaient de gagner leurs galons contre l'envahisseur nazi. Je tiens, pour que le débat reste correct, à ce qu'on ne traite pas de nazi n'importe qui, voir la [[Loi de Godwin]]. Laissons-le à certains folkloristes.
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Paotr Bourgogn Le Jeudi 5 décembre 2013 23:59
@Christian Rogel Du moment qu'on ne parlait pas d'autonomie et encore moins d'indépendance, cela satisfaisait le lobby agro-alimentaire et la FDSEA, qui ne manifestent que pour défendre leurs propres intérêts (et certainement pas ceux du peuple breton) et réclamer encore et encore des aides de l'Europe, de l'Etat, de la Région, afin de maintenir sous perfusion un système à l'agonie. Mais où est la cohérence quand d'un côté on réclame moins de taxes, plus de subventions d'un Etat dont on ne peut se passer alors que de l'autre on veut décider au pays ? On ne peut pas toujours prendre le train des autres, on ne peut pas toujours tirer le vin des autres Xavier Grall, Nous te ferons Bretagne Je partage totalement le commentaire de Lagadeg et le remercie d'avoir cité Paol Keineg
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Christian Rogel Le Vendredi 6 décembre 2013 02:22
@Paotr Bourgogn Certes, on ne parle pas d'autonomie ou d'indépendance, parce que ce n'est pas vraiment le sujet. C'est trop abstrait. J'ai parlé d'un "glissement progressif" et au début personne ne sait où et comment le terrain qui glisse va aller. Le constat : la presse régionale parle ouvertement et positivement de pouvoir de décision dans les régions. Indépendance : un objectif très théorique. L'autonomie : provoque un rejet automatique. Il faudra d'autres mots et quelques-uns ont été proposés. Qui vivra verra.
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eugène le tollec Le Vendredi 6 décembre 2013 08:17
Seule question Est-ce que les bretons vont enfin comprendre ce que fédéral veut dire. Le Fédéralisme amène une autonomie de fait par le biais des fonctions subsidiarisees et par son propre financement( qu'est-ce qu'une dévolution?,une Loi de rétrocessionfinancière?,cela n'est pas dure à comprendre POURQUOI avoir peur de ce mot autonomie.
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SPERED DIEUB Le Vendredi 6 décembre 2013 08:37
Christian avez vous lu l'article de Wikipédia ??j'ai vu d'autres documents à ce sujet qui ne font que conforter mes affirmations
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Christian Rogel Le Vendredi 6 décembre 2013 10:26
@Spered Dieub Oui, je l'ai lu, mais, n'y ai rien appris. Il n'y a pas que les nazis qui ont commis des crimes contre l'Humanité. Papon qui a été leur complice n'a jamais été un nazi. Cela n'excuse rien et même, il avait plus de marge qu'un Allemand intégré à la machine. Et, la révolte algérienne a peu de points de comparaison avec celle dont l'article est le sujet.
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André Corlay Le Vendredi 6 décembre 2013 11:10
@ Mouvement BretagneS plurielleS Si vous pensez défendre si bien la Bretagne et n'y voir qu'artistes et folklore, sachez que les Bretons du Sud aimeraient déjà vous voir étendre ladite Bretagne de Brest à Clisson (si vous savez seulement où ça se trouve)... reportez-vous donc à Gilles Servat, faites-en votre mentor, comme il est le mien... et profitez-en pour adopter cette maxime qu'il chante si bien : "Mieux vaut l'aventure que la mort... et courez vous acheter un lot de bonnets rouges.
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Iffig Cochevelou Le Vendredi 6 décembre 2013 11:33
APPEL AUX ARTISTES je voudrai revenir sur la réponse de BretagneS plurielleS qui n'a pas fait réagir beaucoup de monde , alors que c'est bien ce vers qu'il faut extraire de la pomme. Nous sommes confronter , et il faut le reconnaitre , devant une force non négligeable comprenant une masse d'artistes qui d'une façon très vicieuse continuent a proferer des insanités sur le mouvement breton dont ils profitent allègrement sur les scènes de Bretagne et aussi sur d'autres scènes, parisiennes entre autres, avec le soutien du pouvoir, salle dites "nationales" alliance française.... dont ils bénéficient des subsides. Les Bretons n'en sont pas conscients, les vrais militants de la cause bretonne sont étonnés et souvent sceptiques. Alors je pose la question à tous les artistes qui n'étaient pas a Karaez samedi de s'exprimer afin que l'on fasse le tri !
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Yann LeBleiz Le Vendredi 6 décembre 2013 11:35
@ Christian Rogel "Certes, on ne parle pas d'autonomie ou d'indépendance, parce que ce n'est pas vraiment le sujet. C'est trop abstrait. " Abstrait???? Pour qui? Ceux, qui ne sont jamais sortis de chez eux? Pourtant faut pas voyager longtemps en Europe pour être confronté à vision concrète de la définition! Est-ce que "Décider en Bretagne" en suivant religieusement les directives prisent par les Hauts Fonctionnaires français non élus est une vision plus concrète? J'en doute! Le mot "autonomie" n'est pas un "gros mot"! Il faut sortir du complexe des mots "pas autorisés", servant avant tout à bloquer notre compréhension des mécanismes démocratiques!
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Christian Rogel Le Vendredi 6 décembre 2013 11:42
@Iffig Cochevelou Faire le tri? Drôle de mot. Personne n'est le procureur de personne. Il faut tenir compte du fait que les drapeaux bretons ont été interprétés, à tort, comme une poussée de nationalisme. L'abstention des artistes les moins engagés est parfaitement compréhensible, d'autant que c'est une manie un peu "snob" de vouloir que les artistes soient des porte-drapeaux politiques. Qu'ils fassent bien leur métier est déjà beaucoup, sans leur demander plus qu'aux autres.
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SPERED DIEUB Le Vendredi 6 décembre 2013 11:54
A l'origine malgré un mouvement national bien moins négligeable que la mouvance bretonne actuelle les algériens ne demandaient pas l'indépendance mais revendiquaient le droit d'être reconnus comme citoyens à part entière ,dans ce sens même si ce n'est pas le même cas de figure les bonnets rouges dans leur ensemble ne demandent pas pour le moment l'émancipation de la Bretagne mais le droit de vivre travailler et décider au pays et libérer les énergies ,La conception jacobine hypocrite d'égalité des territoires est en fait une prime à la centralité qui bénéficie à l'ile de France et maintenant à d'autres métropoles confortant le caractère hégémonique du pouvoir parisien ,donc l'égalité théorique produit en fait de l'inégalité et ce n'est pas d'aujourd'hui bien entendu ,seulement sous l'ancien régime à la limite cette hégémonie francilienne avait le mérite d'être évidente et non sournoise comme par la suite .Donc suivant les concours de circonstances et l'évolution de la crise il se peut que cette fronde bretonne suive un processus comme celui qui amené dans des conditions atroces de part et d'autres à l'indépendance de l'Algérie Vu l'enjeu géopolitique stratégique alimentaire (la Chine a faim....) que représente la Bretagne sur le plan européen voir mondial oui ce début de révolte pacifique pourrait avoir un destin cataclysmique et je suis certain qu'à Paris il y en a qui en sont bien conscients
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Ar Vran Le Vendredi 6 décembre 2013 12:16
Attention ne nous trompons pas de combat. Tout le monde est ici (sur ABP) persuadé que pour que la Bretagne avance, il faut qu''elle plus d'autonomie. Le problème est que ce mot dans le langage populaire actuel, est fortement connoté négativement. (Moi, autonomiste, jamais... et après quelques temps oui à plus de pouvoir en Bretagne!!!) Il faut donc utiliser autre chose et pour cela (et même s'il n'est pas parfait) parler de régionalisation. Ce mot a l'avantage de rassurer les gens (car on reste dans le sacrosaint cadre de la république une et indivisible fantasmée par les tenants de la Franchouillardise et évite de se justifier et de perdre du temps) Utilisons les mêmes armes que les jacobins mais en les prenant à leur propre piège. Pour cela je trouve que Mr Troadec (même si on peut disserter pendant des heures sur le personnage) comme l'un des porte-paroles des Bonnets rouges a fait plus bouger les choses pour la Bretagne que toutes les officines diverses et variées de l'emsav depuis au moins 10 ans. En effet le débat de "plus de pouvoir" pour les régions en France commence à être porté sur la place publique (et donc n'est plus réservé aux initiés). Sachant qu'en face le mode de fonctionnement actuel de la France est géré plus par une administration de hauts corps d'Etat tentaculaire perclus dans ses vérités. Il faut donc continuer car pour mémoire je me rappelle que Mr Hollande quand il était encore que candidat à l'élection présidentielle avait dit qu'il n'était pas question d'accorder un quelconque statut particulier à la Bretagne. Donc la seule solution est de l'arracher. Pour cela il faut donc continuer la mobilisation et surtout j'espère qu'à l'occasion des prochaines échéances électorales il y ait beaucoup de listes qui se réclament des "Bonnets rouges" et fassent des scores plus qu'honorables face à des partis du système français totalement vermoulu (que cela soit de la Droite ou de la Gauche). Quant à savoir qui sont nos opposants, il ne faut bien sûr pas oublier la composante locale, c'est à dire bretonne. Par conséquent il est plus que temps de dénoncer (j'écris bien dénoncer) les Bretons dits influents qui se complaisent dans cet état de fait, à savoir dire localement en Bretagne, oui à plus de régionalisation mais qui dans leur vie de tous les jours ou dans leurs paroles, font l'inverse. Il est temps de créer un observatoire des paroles et gestes de ces Bretons dits influents (artistes, politiques, acteurs économiques,....), observatoire limité bien sûr à la vision qu'ils font de la Bretagne et non bien sûr à leur vie quotidienne, qui elle reste évidemment du domaine privé
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PIERRE CAMARET Le Vendredi 6 décembre 2013 12:21
@ Spered Dieub . En ce qui concerne l'Algerie , c'est exact .
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André Corlay Le Vendredi 6 décembre 2013 12:24
Finalement, nous, les Bretons, avons beaucoup à apprendre des Algériens, qui n'ont pas mis plus de 150 ans à faire comprendre à la France qu'on n'est jamais le bienvenu quand on s'impose quelque part par la force, et que si quelqu'un doit dégager en cas de désaccord, c'est bien l'intrus et non pas l'indigène! Combien de temps les Bretons vont-ils mettre pour comprendre que leur annexion n'a jamais été un "Traité d'alliance" comme veulent bien tenter de le faire croire tant d'historiens révisionnistes ?
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Iffig Cochevelou Le Vendredi 6 décembre 2013 12:28
@Christian Rogel Il y a cependant des limites et ces dires dépassent l'entendement, le mot tri n'est peut-etre pas le plus approprié, mais il faut savoir qui soutient ce genre de propos, et qu'ils aient le courage de leurs opinions puisque ce correspondant annonce que la masse des artistes sont derrière eux (personnellement je n'en suis pas surpris)! Je trouve assez insupportable qu'on puisse leur donner raison sous couvert de liberté d'expression :je demande simplement aux artistes que l'on n'a pas vu a Karaez, et c'est leur droit, de se positionner vis a vis de cette réponse, cela permettra a chacun de se faire une opinion.
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Iffig Cochevelou Le Vendredi 6 décembre 2013 12:39
@CHRISTIAN ROGEL re Dire que le Gwenn ha du ne représente pas une poussée du nationalisme, c'est bien un problème de vocabulaire français , incompris par les Bretons. Comme par hasard on ne voit des drapeaux des peuples qu'en Bretagne , Corse. Catalogne ou Pays basque , pas en Bourgogne ou en Picardie. Il ne faut pas jouer sur les mots !
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Ar Vran Le Vendredi 6 décembre 2013 13:11
@Mouvement BretagneS plurielleS Donnez-nous les noms de vos artistes et on pourra juger sur pièce. Car si vous ne répondez pas à cette demande, il y a de forte chances pour que votre "petite colère" reste du domaine de l'esprit ou ne représente que vous-même.Soyez responsable et assumez
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SPERED DIEUB Le Vendredi 6 décembre 2013 13:48
Sauf erreur de ma part Alan Stivell n'était pas à Karaez non plus !!! Mais plus globalement il ne faut pas être surpris les intermittents dépendent du système alors ils craignent que que leur statut soit revu à la baisse en cas de coupes dans les dépenses publiques ce qui serait le cas s'il y avait un allègement de la pression fiscale ,en général ils sont proches des écolos alors que sur le plan agricole cette fronde est interprétée à tort ou à raison comme une revendication de dérèglementation ce qui favoriserait la concentration des élevages ,il y ajustement eu un fest deiz à Trébrivan contre les élevages industriels récemment ou étaient effectivement présents des artistes de renom ,certains ne sont pas non plus à une contradiction près puisqu'ils étaient présents à Karaez !!!mais c'est aussi leur droit Quand aux bagadou cercles leur activité dépend aussi des subventions sans généraliser il y a une perte de sentiment breton dans ce milieu parfois déconnecté de nos enjeux économiques et politiques , cependant beaucoup comme dans le milieu des sonneurs de couple et chanteurs sont dans une position attentiste ,mais la nouvelle loi prévue sur le bénévolat si elle mise en oeuvre serait un élément décisif pour faire basculer ce milieu du coté des bonedou ru voilà Iffig pourquoi il faut faire attention de ne froisser personne Quand aux autres chanteurs de renom je ne sais pas ???
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SPERED DIEUB Le Vendredi 6 décembre 2013 14:36
Il faut dire aussi que depuis trente ans environ jusqu'à récemment le militantisme breton était assimilé aux breizhou écolo parfois intolérants n'étant pas les derniers à contribuer par dogmatisme à bloquer des projets pourtant vertueux indépendantistes inclus ,je ne juge pas en bien ou en mal je constate Mais malgré tout la plupart de ces personnes ont aussi des convictions alors quand on leur demande de prendre un virage à 180% par opportunisme , et de suivre dans un cortège des gens comme Merret ou approuver les thèses de Alain Glon il faut comprendre qu'il y a aussi de quoi perdre son breton Et pourtant les absents on toujours tort car ils auraient du participer pour faire valoir leur point de vue ce qui aurait eu pour mérite d'atténuer certaines dérives trop productivistes et ultra libérales au lieu de se croire protéger à tort par un pouvoir parisien aux abois
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Ar Vran Le Vendredi 6 décembre 2013 15:27
@Spered dieub Attention ne nous trompons pas de débat. quand on parle de dénoncer par exemple certains artistes bretons, ce n'est pas faire l'inventaire de ceux qui n'auraient pas participé à la manif de Karaez car il y a bine sûr de bonnes excuses pour ne pas y avoir participer. Là n'est pas le problème. Le problème est quand vous avez des artistes qui se disent soi-disants pro-Bretagne et qui s'engagent, cautionnent et/ou font dans leur vie d'artistes des choses anti-Bretagne. C'est sur la durée qu'il faut regarder. Qu'Alain Stivell n'ait pas été à Karaez, c'est bien sûr dommage mais on ne peut pas être partout à la fois. En revanche quant à son engagement pour la Bretagne, je ne pense pas qu'il y ait des doutes à son sujet. En revanche (cet exemple s'applique aux Politiques) qu'il y ait des élus qui préfèrent participer à la manif contre le racisme est symptomatique de l'hypocrisie de certains (à moins bien sûr de considérer que le racisme en Bretagne est tellement important que ce sujet est de loin prioritaire par rapport à d'autres comme le fait de vivre, travailler et décider localement...) C'est ce type de comportement qu'il faut dénoncer. Il suffit de cette bien-pensance hypocrite...
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Christian Rogel Le Vendredi 6 décembre 2013 16:02
@Yann LeBleiz L'indépendance est au niveau de l'impensable pour les Bretons : trop de questions se pressent dans leurs têtes sur les prestations sociales, le niveau de vie, les frontières qui se dresseraient, etc. C'est générateur d'une profonde angoisse. L'autonomie est vu comme équivalente à l'indépendance, donc, les gens la rejettent. Rien à voir avec un repli sur la France qui empêcherait de voir comment cela fonctionne ailleurs. Vous pouvez, d'ailleurs, être un touriste régulier et ne pas savoir comment le pays est géré. Les mots de substitution vont devenir à la mode : voir Convergence et Union, en Catalogne, qui n'a jamais demandé l'indépendance, mais, la souveraineté [ABP28348].
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Le modérateur Le Vendredi 6 décembre 2013 16:25
Les insultes envers des individus ou des groupes d’individus étant interdites sur ABP, le commentaire de "Bretagnes Plurielles" a été suspendu par le modérateur.
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SPERED DIEUB Le Vendredi 6 décembre 2013 17:02
Sans prendre parti il me semblerait que le mot indépendance ferait moins peur que autonomie
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Ed Du Le Vendredi 6 décembre 2013 18:46
@ Le modérateur Du coup ça devient incohérent!
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Yann LeBleiz Le Vendredi 6 décembre 2013 21:48
@ Christian Rogel Vous utilisez l'argument social, car vous n'avez pas pris le temps d'imaginer ce que pourrait être le social à la mode de Bretagne. Je suis sûr que vous êtes loin de vous imaginer que les bretons pourraient adhérer favorablement à un modèle breton choisi plutôt qu'au modèle français imposé (c'est le cas au Pays de Galles vs le modèle anglais)? Un adolescent (même en Bretagne) demande à être indépendant (c'est le terme qu'il utilise) même si cette indépendance passe dans la pratique par une phase de prise d'autonomie. Si l'utilisation de ce mot est normal dans la bouche d'un ado, il est étonnant qu'une fois devenu adulte ce concept lui apparaît comme "impensable"! Avec la construction de l'UE, l'indépendance d'un pays n'est plus de mise mais l'autonomie l'est complètement! Vous dites, la Catalogne n'a jamais demandé l'Indépendance. Je vous fais remarquer que la Catalogne possède un statut très largement autonome! La Bretagne et la Catalogne ne sont absolument pas sur un pied d'égalité. Pour ce qui est de demander l'indépendance, un catalan membre du gvt m'a dit un jour la chose suivante : "L'important n'est pas que nous demandions l'indépendance, elle va arriver. L'important est que les autres (les non catalans) considèrent cette indépendance comme une évidence!" Ce n'est pas en parlant aux Bretons comme à des personnes bloquées intellectuellement qu'on fera avancer le débat! D'ailleurs, si vous voulez suivre l'exemple catalan, c'est plutôt aux non-bretons qu'il faut s'adresser! Cela fait 200 ans que cela piétine, et à avoir peur de notre ombre on y sera encore dans 200 ans!
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Christian Rogel Le Vendredi 6 décembre 2013 22:10
@Yan LeBleiz Jusqu'à très récemment, l'acceptabilité de l'indépendance de l'Ecosse était presque nulle et il y a 25 ans le SNP était considéré comme folklorique. En Catalogne, la coalition au pouvoir Convergencia i Unio est divisée entre indépendantistes et non indépendantiste.Les ados y ont l'esprit d'indépendance autant qu'ici. En Bretagne, aucun parti indépendantiste n'a réellement avancé vers la crédibilité. Il suffit de comparer avec l'organisation, le financement et la production théorique et pratique des trois partis que je viens de citer.
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SPERED DIEUB Le Vendredi 6 décembre 2013 22:55
A mon sens malgré des connotations héritées d'une histoire récente que l'on peut comprendre .... le fait que l'on ne peut pas se proclamer indépendantiste en Bretagne est une grave anomalie résultat d'un délit d'opinion entretenu pernicieusement c'est un comble pour le pays auto proclamé des droits de l'homme Pire cela est malsain et interdit le débat car il peut y avoir des gens opposés à cette idée pouvant exposer en toute bonne foi des arguments valables et qui pourraient même rendre service à la question bretonne comme dans d'autres domaines, car la règle veut que quelque soit sa position on a tendance à ne voir que les avantages des idées que l'on propose et pas les inconvénients D'autres réticents qui peuvent avancer leurs inquiétudes sans compter ceux qui se posent des questions à ce sujet n'étant pas forcément non plus très passionné par cette cause
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Léon-Paul Creton Le Samedi 7 décembre 2013 10:10
Des militants politiques dont je fis partie (udb) durant les années 70 /80 collèrent des affiches pour des groupes et chanteurs « engagés », et pour le parti, et « la cause »… bien entendu : Gilles Servat, Alan Stivel, Gweltaz ar Fur,Tri Yann, Glenmor par exemple… Ces chanteurs et groupes qui par les thèmes et accents de leurs chansons réveillaient tout doucement la conscience, la réflexion bretonne, ainsi qu’ils stimulaient le militant de base comme mézigue qui passait une bonne partie de ces soirées et nuits à coller, puis le moment venu participait à l’organisation des soirées et concerts par lesquels en même temps les ARTISTES construisaient leurs carrières (tous n’ont pas totalement réussi). Mais quarante ans après Il en reste quelques uns et de nouveaux et d'autres plus opportunistes peut-être, qui ont su et pu profiter du travail effectué depuis des dizaines d’années. Les manifestations des Bonnets Rouges étaient prévues et connues à l’avance j’ai du mal à admettre que ces « bardes » de ces années déjà lointaines, ceux qui ne sont pas morts, tous ces êtres sensibles que sont ces artistes , mais absents, n’aient pas senti que quelque chose de différent et d’important était sans doute en train de se mettre en place. Pour le moins, et plus que tous autres par un mot, un regret, une excuse, une chanson, je suis un peu amer qu’ils n’aient pas exprimé leurs sentiments aux …Bretons. S’ils l’ont fait leur message ne semble pas être passé ! Je remercie profondément ceux qui étaient présent.
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eugène le tollec Le Samedi 7 décembre 2013 11:01
Une chose que les Bretons ne semblent pas comprendre,nous ne pouvons pas rester indéfiniment dans de l'utopie. Mettons du bon sens dans les réflexions,les prospectives Mettons du réalisme pragmatique. L'indépendance,pour quoi faire,avec quoi..notre misère?...avec nos 600ans de servage!!! Notre ouverture avenir est l'Europe et le Monde...notre chemin est fédérée à la France et non asservie à la France
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SPERED DIEUB Le Samedi 7 décembre 2013 11:24
Eugène voilà l'esprit de ma philosophie Je ne suis pas d'accord avec votre opinion, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez l'exprimer". Donc libre à chacun d'être indépendantiste fédéraliste ou autre
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eugène le tollec Le Samedi 7 décembre 2013 12:52
SPERED DIEUB , Je suis d'accord avec tout homme sensé,dont la réflexion va plus loin que celle du commun...je suis donc d'accord avec vous( de la confrontation jaillit souvent la lumière ). J'aime l'esprit polémiste intelligemment amené et mené. Mon problème est que la France souveraine reconnaisur ses peuples et surtout le celte dans toute sa particularité,tout ce que nous avons mis "aux affaires " depuis 60 ans ne me convient pas(droite comme gauche ,dans même panier de crabes)
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eugène le tollec Le Samedi 7 décembre 2013 13:00
SPERED DIEUB Lorsque je parle des bretons ,ici ,c'est dans un cadre général( le cadre de ce qui leur a été imprégné). J'ai dit que nous devons tout changer,les outils sont là.
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Lukaz Seznec Le Samedi 7 décembre 2013 14:38
"Autonomie" fait peur? Trouvons ou fabriquons l'équivalent sans pour autant effrayer ni trop se compliquer la tâche..."relocalisation des décisions au pays" pour paraphraser ce Merret qui compare le concept d'autonomie à une tarte à la crème est indigeste... Un effort commun de recherche sémantique peut nous aider à passer cette barrière mentale, effrayante pour tant de bretons. Allez je cherche un synomyme, qui pourrait agglomérer adultes, souverains, unis, capables,volontaires...Allez je vais faire la sieste.
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Ed Du Le Samedi 7 décembre 2013 15:29
@ Lagadec, le samedi 7 décembre 2013 Merci de nous avoir remémoré le poème de Paol Keineg. Je l'avais oublié. Les deux mots: Ecologie et Autonomie sont naturellement indissociables mais dans quelle langue le dire? Nous ne pouvons pas faire sauter un carcan mental. C'est une évolution de chacun qui se fait lentement. N' ais crainte, ça viendra.
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eugène le tollec Le Samedi 7 décembre 2013 19:48
Lukaz Seznec Mais tout détachement de l'emprise de l'état centralisateur est un principe d'autonomie,récupérer des fonctions subsidiarisees est un pas. La mise en structure fédérale de la république est un point important. Pourquoi le breton ne comprendrait pas cela? Par contre pour moi ,le concept d'independance est plus sérieux et je suis arrêté par tous les développements d'actions de combat à mener, nous n'avons plus l'élan des combattants"guerrier"(actions corses ou actions basques en Espagne). Déjà nous ne sommes incapables d'avoir des députés en formation d'un combat légal et des maires incapables. pour la chose bretonne. L'état français joue sur du velours( nous sommes tellement respectueux de la hiérarchie d'État)
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Ed Du Le Samedi 7 décembre 2013 20:37
"Pourquoi le Breton ne comprendrait pas cela?" Parce qu'il est francisé à bloc!!
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eugène le tollec Le Samedi 7 décembre 2013 20:43
Je corrige " déjà nous ne sommes pas capables d'avoir...... et avons des maires incapables Pour la chose bretonne(sauf ceux ayant signer la motion).
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Ed Du Le Samedi 7 décembre 2013 21:08
Nous avions compris. Nous faisons tous des fautes d'orthographe à l'ordinateur. Nous nous en apercevons une fois que c'est parti!! Pas grave.
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Sebgi35 Le Dimanche 8 décembre 2013 00:23
Tout d'abord un excellent article mais dans votre chronologie vous avez oublié de mentionner le Parti Breton qui alerte régulièrement sur la situation agricole et de l'industrie agroalimentaire depuis 2000. En 2008 nous nous étions exprimés sur l'Ecotaxe. Yves pelle a fait une vidéo sur la situation de l'industrie en Bretagne. Nous avons été avec nos militant de tous les combats contre l'Ecotaxe depuis le 2 août. Il y a désormais une prise de conscience d'une partie de la population il faut s'en féliciter. Le combat ne fait que commencer.
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Christian Rogel Le Dimanche 8 décembre 2013 01:15
@Sebgi35 Le but de l'article est de montrer que les manifestations sont le résultat d'une alliance d'abord sociale, avant d'être politique. La paresse habituelle des médias fait que, devant ce qu'ils ne comprennent pas, ils cherchent d'abord les "auteurs" qui ne peuvent que des politiciens ambitieux, classables sur une échelle droite-gauche, mais dans l'ombre. Troadec est un homme pivot, mais réduire son action à sa collaboration réelle (et mentionnée à propos des élections régionales) avec le Parti Breton occulterait justement le fait qu'il y a plusieurs passerelles. Un nouveau chapitre reste à écrire qui sera indexé sur le succès des comités locaux et des cahiers de doléances. A ce moment, on pourra parler des aspects directement politiques.
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Lukaz Seznec Le Dimanche 8 décembre 2013 05:58
A Eugène le Tollec et Ed du, nous sommes d'accord à la fois sur le nécessaire besoin d'indépendance qui comme son nom l'indique a l'immense avantage de permettre l'evaporation de toute tutelle, et que nous sommes " francisés" à bloc. D'où la prudence sémantique à maintenir dans les rassemblements, faute de quoi, le mouvement jeune va inquiéter et perdre en vigueur. De ma sieste sorti..."Emancipation" me parait pas mal, marquant en plus une évolution sans limite précise (federalistes, autonomistes, indépendantistes peuvent s'y retrouver. Ken bremaïg.
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eugène le tollec Le Dimanche 8 décembre 2013 09:50
Christian Rogel Soit,pour M.Troadec,mais le problème ,pour lui est bien un problème d'existence sur le plan politique et surtout sur l'espace économique et social du centre Bretagne,coincé entre deux pôles économiques (Rennes et Brest). Sa question est toujours,le devenir de cette espace(réserve de main d'oeuvre et/ou espace économique à développer). Où sont les meilleures sirènes Le coup des "bonnets rouges" est excellent( moyen et pression politique énorme ,extrapolation puissante). Bien qu'étant apolitique par analyse je souscris totalement à cette démarche bretonne(à étoffer fortement) NOUS DEVONS ENFIN EN SORTIR.
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eugène le tollec Le Dimanche 8 décembre 2013 10:47
Émancipation Soit...on s'emancipe bien à 18ans...la Bretagne peut bien s'assurer dans une émancipation(plus de 600 ans d'un côté et plus de 200 ans de l'autre). Elle est donc une vieille dame et à ces âges,la maison de retraite "France" pourrait octroyer une liberté de mouvement. Gast donc! Mais ,elle est encore alerte et vivante et c'est là que se trouve la force des peuples renaissants.
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SPERED DIEUB Le Dimanche 8 décembre 2013 11:05
La Bretagne est un pays qui a pris naissance à l'ouest de la péninsule il s'est étendu progressivement jusqu'aux limites actuelles ,il aurait pu rester plus restreint ou plus étendu (le Cotentin en plus ) comme du temps de Salomon Le fait que les ducs avaient tendance à regarder toujours plus vers l'est en favorisant déjà la haute Bretagne est un élément qui a fragilisé l'état breton Aujourd'hui au-delà de la question de la réunification se pose celui de la fracture territoriale renforcé par la métropolisation dans ce sens Rennes et Nantes vont se rejoindre formant un axe avec Angers cette configuration pourrait sonner le glas de la notion même de Bretagne ,qui s'il elle veut survivre dans cet ouragan doit se rééquilibrer géographiquement vers l'ouest en retrouvant sa vocation maritime tout du long de son espace maritime en favorisant les axes nord sud (mise à deux fois deux voix de Lorient Roscoff par exemple ) pour désenclaver le kreiz Breizh vers les ports et aéroports La question de sa capitale administrative se posera également
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eugène le tollec Le Dimanche 8 décembre 2013 11:12
Ne peut-on trouver ou construire en France,une pensée qui ne soit pas politique comme actuellement,mais qui soit pour l'homme dans son espace de vie...un élu serait élu que sur ce nouveau concept de société. Adieu les théories de droite comme de gauche car nous serions dans le bon sens! et dans des pas de progrès de notre humanité.
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PIERRE CAMARET Le Dimanche 8 décembre 2013 11:24
Gouvernement francais = Gouvernement de ZOZOS. Derniere nouvelle , JM AYRAULT rentre en France en ecourtant son voyage en CHINE ,car Francois 1er le Normal a besoin de l'avion pour aller en Sud -Africa . Je suis mort de rire. Connaissant les Chinois , la France .... va le payer sur le plan economique , ce manque de Tac,leur faire perdre la face .MERKEL Angela qui elle utilise des avions commerciaux y reste 8 jours en Chine ,et n'ecourte rien . . Je suis degoute .
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eugène le tollec Le Dimanche 8 décembre 2013 12:18
Et oui Pierre...moi c'est plus que le dégoût...j'ai souvent eu honte d'être français...je leur disais non,je suis breton(that's The difference). Bon WE
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eugène le tollec Le Dimanche 8 décembre 2013 12:57
SPERED DIEUB C'est pourquoi la Bretagne doit être repensée sur le plan économique-structurel -social. N'oublions pas que nous sommes presqu'une île et que notre devenir est donné par cette " mère" .tout doit être misé sur une vaste politique économique basée sur toutes les possibités offertes par la mer. Je vais mettre en commentaire toute une vue de prospective. Bonne journée
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eugène le tollec Le Dimanche 8 décembre 2013 18:14
ce que je dis pour la bretagne. Manager 1.9 LA FEUILLE DE ROUTE 1.9.1 Plan des priorités Ces nécessités d’attractivité et de mise en masse critique ou de référence européenne, oblige à définir un plan de priorité permettant d’accéder à l’excellence d’internationalisation de la province : Priorité A Restructuration provinciale, Cohérence, cohésion et solidité des territoires Emergence et responsabilisation des pays Priorité B Développement économique et social (Outils économiques et structures administratives) Dans ces impératifs Priorité 1 Désenclavement -Equilibre des synergies « Sociale / Economique / Administrative. Priorité 2 Synergie Monde universitaire / Monde économique. Priorité 3 Ouverture à l’internationalisation. Priorité 4 Adaptation des structures économiques (Mise en réseau - entreprise de troisième type) Concentration sur le métier propre. Priorité 5 Modernisation et création des structures d’économie (Pôles économiques et industriels, districts, filières). Priorité 6 Adaptation et optimisation des outils administratifs. Priorité 7 Adaptation - formation - professionnalisation des acteurs. Priorité 8 Adaptation du social aux challenges
Les objectifs prioritaires construits à partir des éléments d’attractivités et autres atouts d’internationalisation forment la « Feuille de route permanente » de l’économie bretonne. Cette feuille de route est valable pour toutes les provinces 1.9.2 Les axes de développement 1.9.2.1 Application de la théorie du Polycentrisme en tant qu’élément de l’équilibre économique Breton Cette doctrine permet : De solides assises économiques Une fixation de la population par l’encadrement économique et social provoqué. 1.9.2.2 Les hypothèses de mondialisation. Dans le moyen terme, quelle sera la réalité à laquelle la Bretagne sera confrontée ? Intensification des politiques de protection de l’environnement : Effet de serre – restriction énergétique – énergie propre. Industrialisation basée sur la protection de l’environnement. Intensification des économies basées sur les nouvelles technologies Applications directes de ces métiers de haute technicité. (Nous sommes condamnés « au pas d’avance d’innovation, de recherche et de fabrication ».) Réorientation de vastes secteurs industriels (grande série) vers le tiers monde (Chine et Inde). Réorientation de l’agro alimentaire vers le tiers monde ( mono culture, etc) d’où une concentration des industries liées à ces changements de portage. Intensification des interfaces directs du traitement de l’information / communication. Intensification des économies basées sur l’agro alimentaire (produits élaborés, autres dont les bios carburants. Ces quelques rappels succincts démontrent l’importance des politiques devant contrôler ces stratégies mondialisées, d’où des pôles d’équilibre et de dynamiques à forte réactivité. Analysant en permanence la situation économique internationale. 1.9.2.3 Les trois pôles d’économie et d’internationalisation. Leur efficacité est liée à leur capacité d’innovation, d’audace et d’anticipation à relever les défis et à pratiquer une culture à l’internationalisation en total réactivité. La Bretagne doit retrouver ce concept sur au moins trois pôles économique significatifs. L’espace nantais avec son aéroport, son vaste potentiel de croissance et de dimensionnement doit devenir le principal n½ud d’interface économique ouest –Européen. Les pôles de Rennes et de Brest équilibrent ce premier niveau. L’ensemble se répartissant l’espace provincial en influence de pôles secondaires et tertiaires à partir de districts économiques où les notions de complémentarité et d’actions solidaires doit devenir un credo d’outil extérieur et à fortiori intérieur. D’où Un pôle principal, capitale administrative et culturelle possédant un espace économique permettant ses fonctions. Un à deux pôles principaux, dont l’un élevé au niveau d’une capitale économique possédant un espace administratif et culturel dans la dimension de sa réalité économique. Deux à trois pôles secondaires économiques possédant un espace administratif et culturel plus ou moins importants leur permettant de conforter les dynamiques de développement (à la dimension de l’activité et de l’ambition générale d’internationalisation ). Des pôles tertiaires « collaborateurs » des entités de « tête » provinciaux ou extérieurs selon les opportunités et les contraintes de marché. 1.9.2.4 Le Socle Humain Un potentiel humain dense et riche de compétences existe en Bretagne mais la réalité montre des pans de désertification par manque d’emploi au niveau des secteurs secondaires et tertiaires. Il faut arrêter les flux migratoires vers les quelques pôles existants actuels en cours de surdimensionnement. Il faut fixer le socle humain dans l’équilibre d’environnement rapproché des pays majeurs. La Bretagne a encore l’originalité d’une culture conciliant « travail et terroir » tout en ayant gardé un niveau élevé de compétence et de technicité par la qualité des formations et des hommes. Dans le cadre d’une nouvelle conception de partenariat et de travail partagé (telle que nous la définissons), l’activité pourrait se décliner en terme de travail principal et secondaire sinon tertiaire, le concept doit permettre une meilleure fixation des populations et paradoxalement une meilleure mobilité provinciale au niveau des pays majeurs, d’où une efficacité globale confortée. Mais cela ne peut aboutir que par une politique ambitieuse d’urbanisation permettant entre autre cette aisance de mobilité et le maintien d’un social réussi en fixant un monde du travail par arrêt des désertifications ; Un pôle économique est générateur d’emploi, de progrès et de mieux être ne serait-ce que par le biais des fiscalités industrielles générées (taxes professionnelles et autres taxes de zone). 1.9.2.5 Le Désenclavement - Les réseaux Routier - Ferroviaire - Aérien - Maritime. La Bretagne doit être désenclavée (accélération de l’effort actuel) car les échanges commerciaux sont en pleine mutation en termes de densité, de pénétration de plus en plus profonde dans les espaces de vie, les mots clés sont « diversité, rapidité, adaptation aux circonstances ». Les grandes « artères de flux d’économie » se consolident de plus en plus au niveau de leurs extrémités, les réseaux d’entrée et de sortie sont de plus en plus efficaces, ramifiés et tentaculaires, ceci montre l’importance des réseaux d’internationalisation de la Bretagne « interface de quatre espaces » Routier Les transferts de base, locaux (50 Km), provinciaux (50 à 200 Km), nationaux (200 à 1000 Km) impliquent pour la Bretagne , un réseau routier adapté et parfaitement greffé sur des autoroutes de liaison ou de dégagement. Ce qui implique : Trois axes de liaison Autoroute Nord « Avranches – Brest ». Autoroute centre « Rennes /Brest / Quimper » (plus de 40 ans pour terminer ce projet). Autoroute sud « Nantes / Quimper / Brest ». Des voies de maillage Les voies « rapides » de maillage. Des axes de dégagement transversaux reliant les zones économiques sud aux complexes « nord » Chemin de fer Le réseau breton doit suivre les mêmes exigences que le réseau routier c'est-à-dire Un axe TGV nord Caen / Rennes / Brest - Paris / Rennes / Brest et Rennes / Quimper Un axe TGV Nantes Quimper Un maillage TER transversal reliant les zones économiques et « aérant » le centre Bretagne Aérien Le désenclavement de la Bretagne s’appuie aussi sur l’outil aérien à vocation domestique car les aéroports engendrent une fixation humaine locale et des dynamiques industrielles et commerciales. La Bretagne doit avoir cette capacité de trafic domestique et international à partir de trois ou quatre plates-formes aéroportuaires se positionnant en instrument des pôles économiques principaux et secondaires tant au niveau passagers que marchandises. Chaque aéroport « clé » doit avoir une capacité d’interface commerciale de rencontres stratégiques pour des décideurs de tout niveau sans « passer » par Paris. Nantes, Rennes, Brest doivent avoir cette vocation de centres de rencontres et autres « hub » où se forge le contact direct des décisions économiques. Dans ce contexte les pôles principaux doivent s’adapter à une forte logistique liée au trafic « marchandise » international européen sinon mondial. La capacité « aérienne » de la Bretagne est un outil d’excellence qui projette, en quelques heures les éléments d’une économie (image, réalité, dynamisme, compétences des acteurs et tout simplement les marchandises périssables ou fragiles). Nantes ou Rennes, en 12 heures couvrent le monde car les transits mondiaux se comptent en heures, la Bretagne peut ainsi projeter une « task-force » économique aux antipodes. Là vocation mondiale de Nantes doit créer un espace de transferts d’un continent à un autre (raccourcissement des lignes et dispatching des flux sur un panel de lignes moyens, longs courriers et domestiques « Europe »). Qui dit transfert économique peut aussi parler de transfert culturel immédiatement offert par le biais des lignes aériennes (essor de ce tourisme de connaissance et de culture). Maritime Internationalisation des atouts maritimes de la Bretagne La Bretagne a une vocation maritime naturelle, c’est un atout remarquable de positionnement européen sinon mondial. Les complexes industrialo - portuaires favorisent la promotion des pôles économiques principaux. La réflexion de développement doit inclure deux aspects le développement économique . Pôle maritime commercial européen car les potentiels ne sont pas exploités faute de cohérences des politiques ou d’un manque de vision plus globale en terme d’analyse d’internationalisation. Pôle militaro- industriel européen (spécificité du complexe « brestois »). 1) Vocation militaire complexe « militaro – industriel » Pôle économique principal et militaire Le Pôle principal « BRESTOIS » couplée à la zone militaire de Lorient L’approche économique de l’espace « Brestois » pourrait se définir en termes militaro- industriels européen Le « métier » de Brest étend son influence jusqu’au pays de Lorient et de Nantes / St-Nazaire (construction navales civiles et militaires). Premier aspect site de « déstructuration » européen L’arrivée du Clemenceau dans son port de construction doit être le premier pas d’une filière de démolition navale Française et surtout européenne. Une filière de démolition amène : Une forte économie basée sur l’ensemble des produits récupérés par la création de tout un secteur d’activés basées sur les filières annexes (PME dans le retraitement des matériaux comme par exemple la S.B.F.M de Lorient qui pourrait retrouver de nouveaux débouchés). Brest a les outils et la matière grise (Arsenal - Grand bassin de Radoub- sous-traitance et l’ensemble de l’arrière pays Breton jusqu’à Lorient et le pôle nantais) Deuxième aspect Terminal d’économie maritime de certains pays centraux européens. La disposition géographique « à la pointe de l’Europe » peut devenir un lieu important d’interface économique qui peut permettre une disposition d’internationalisation d’une partie de la rade de Brest pour la mise en place des terminaux « d’économie maritime » des pays centraux européens (liaisons assurées par le rail, l’avion) Cette réflexion peut aussi intégrer dans un vaste projet la possibilité d’un port en baie de Douarnenez (terminaux pétroliers ou conteneurs) Troisième aspect Les activités militaires navales européennes. Militairement parlant, cette situation privilégiée donne à Brest une position navale européenne stratégique et pose la réflexion suivante: Pourquoi ne pas faire de Brest le vecteur naval « Atlantique de l’Europe » ? En y créant : 1. Le port militaire opérationnel et logistique d’Europe de l’Ouest et des pays centraux (pays baltes, Pologne, pays nordiques). 2. Le pool de formation du Haut commandement naval « européen » ainsi que l’école de formation des officiers (école navale européenne) et sous officiers européens (école de Maistrance). 3. Le centre de commandement et de logistique d’un corps de coast –guards européen. Manche / mer du Nord/ Atlantique 4. Création de toute une synergie scientifique européenne autour des industriels axés « armement et construction navale ». Quatrième aspect Les sciences de la mer et de l’environnement maritime. En créant autour du S.H.O.M un institut du management et du suivi scientifique des océans, du trait de côte européen, des ressources. La spécificité des compétences, la position géographique, la constitution d’une armée européenne dont le vecteur naval et nucléaire prédispose ce pays et ce pôle principal à cette vocation ambitieuse. Brest doit devenir le point central de tout ce professionnalisme naval. Nota Rappelons-nous que, au début de la grande guerre, Brest aurait été une tête de pont logistique de l’armée américaine, devant le refus français, Nantes fût choisie. 2) Vocation « économie maritime civile » de l’ensemble de la province Les ports comme Brest, St Malo, Roscoff, Lorient, Nantes peuvent et doivent devenir des têtes de pont maritimes de Pays européens centraux (zones sous douane et ferroutage des marchandises). En reconstruisant et en donnant une nouvelle impulsion au cabotage « d’interface », l’activité « maritime » bretonne doit contribuer au développement de l’ensemble. Tout un concept de transfert de flux de marchandises est à redéfinir en termes : D’unité de cabotage (type de caboteur) De ports réadaptés (eau profonde, bassins, etc.) De lignes à définir (de l’Europe du Nord aux côtes africaines atlantiques - ensemble de la méditerranée). Flux de tramping locaux et hauturiers. Ces considérations Débouchent sur une véritable solution (un caboteur peut transporter des milliers de tonnes). Nous fait réfléchir sur de véritables « autoroutes maritimes » dans l’espace maritime « Ouest - Europe ». L’Afrique « Atlantique », le Canada sont à nos portes, mais peut-être préférons-nous voir les ports espagnols montés en puissance ? Le concept d’autoroute maritime doit intégrer les flux directs ainsi que le tramping de port à port (fret comme passagers (des pistes touristiques sont à développer). Rappelons aussi que les pôles principaux sont naturellement alimentés par les affinités d’influence, il en est ainsi de Nantes dont l’espace naturel est la Bretagne, et l’espace total du B.7 drainant ainsi l’économie de tout un « Ouest ». Cela signifie que l’activité de cabotage se trouve directement liée à l’arrière -pays et que nous avons là toute une opportunité de substitution aux saturations des transferts routiers. Nota Dans ces temps de mondialisation où les raccourcissements des lignes économiques entre les n½uds de transferts intercontinentaux sont de plus en plus directs et performants (transferts économiques et humains associés), la Bretagne tient une place stratégique de premier ordre car elle a toute les qualités et attractivités de ces n½uds mondiaux d’interface entre les flux Est -Ouest et Nord -Sud de l’Ouest Europe, c’est aussi le point d’entrée de l’espace Américain dans la sphère « Europe ». Un autre aspect du potentiel industriel « maritime » breton est donné par les nombreux chantiers navals où toute une réflexion de mise en réseau de complémentarité (construction - réparation – Entretien - Export) doit être initiée en termes de plaisance, navires spécifiques conçus pour un cabotage adapté, à vocation scientifique, garde côtes, douanes, gendarmerie, etc. Actuellement toute cette industrie vit tant bien que mal, isolée et parfois inadaptée à l’internationalisation. Chaque chantier se bat pour trouver un contrat. Fluvial Ce qui est dit concernant le cabotage maritime vaut pour le transport fluvial qui est aussi un lien d’interface entre deux espaces commerciaux. La Bretagne a un réseau fluvial et de canaux significatif qui ne demande qu’à retrouver une nouvelle rentabilité sur le plan touristique et du transport de marchandises non périssables, un redéploiement économique doit être entrepris dans ce sens car la saturation des transports routiers ne fait que s’accentuer alors que l’opportunité fluviale et une renaissance des canaux pourraient grandement améliorer ce secteur riche de potentialités. 1.9.2.6 La dynamique des synergies « Economie - Science / Université - Industrie - Province » Le processus d’attractivité de la Bretagne doit intégrer cette synergie. Le tissu universitaire breton est dense et de qualité pour accéder à cette excellence. La Bretagne doit d’urgence inverser le déroulement des choses, l’université doit devenir active dans la réalité économique, il nous faut de véritables ingénieurs et techniciens issus de l’université, aptes au métier d’entreprise tels ceux des grandes écoles pragmatiques et conscientes des environnements industriels ou commerciaux auxquels vont être confrontés leurs étudiants futures « élites de décision ». L’université doit avoir dans ses cursus une partie « de terrain » en stages d’entreprises optimisés à la réalité (Stage de responsabilités effectives, d’obtention d’expérience des métiers). Elle doit devenir opérationnelle et s’internationaliser vers la meilleure efficacité en terme d’osmose des compétences cursus. / Monde du travail. L’université bretonne doit changer de portage, les matières scientifiques doivent peut-être, donner des universitaires, mais surtout des ingénieurs d’industrie et de recherche adaptés à la vie active du monde économique et industriel. La Bretagne doit relancer ces processus, l’ensemble du secteur de recherche doit avoir des objectifs de résultat ! Dans ces ordres d’idées, et pour cela, la Bretagne doit redimensionner le secteur privé et d’état provincial, nos industriels ont généralement des postes de recherche sur fonds propres, les bureaux « Etudes/Recherche » se réduisent de plus en plus, les brevets déposés deviennent de plus en plus rares, les fonds d’état de plus en plus réduits 1.9.2.7 La dynamique des nouvelles technologies L’économie Française doit être d’innovation et d’extrême compétitivité, il lui faut toujours garder le pas d’avance pour survivre. La Bretagne a tous les atouts de développement et de réussite dans toutes les nouvelles branches industrielles basées sur les recherches avancées (biotechnologie – informatique – chimie – domaine de la mer, de la construction navale, de l’agro-alimentaire, etc.) La densité et la qualité du tissu universitaire et du monde du travail ne demandent qu’à s’exprimer. Il faut donc consolider les pôles techniques en place et développer les espaces de recherche pure. L’ensemble de ces objectifs permet l’opportunité Atlantique « Ouest- Europe » de la Bretagne. Conclure 1 10 Conclusion La mise en situation d’Europe exige un niveau de référence économique d’intégration européenne. Le B4 tel qu’actuellement n’a pas dans cette phase d’obtention de premier ordre, seule la récupération du cinquième élément permet l’accession au niveau supérieur. Le problème de la Bretagne est dans la volonté politique à créer les conditions de réunification tant au niveau état que local. Avant de se lancer dans d’autres prospectives de regroupement, il est nécessaire pour la Bretagne de retrouver un devenir dans son identité, sa culture, son patrimoine, son social, son économie, par la réalité d’un fait, celui d’être breton. Nous ne sommes pas ligérien, ni normand, nous ne sommes que des bretons.
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eugène le tollec Le Dimanche 22 décembre 2013 18:02
Et je répète en hurlant avant toute chose Reunification.... Et que fait on du BEBE§..... POur moi c'est tout tracé subsidiarité totale et financement propre à partir d'une loi de devolution générale déclinant la loi de retrocession . Je pense que les peuples commencent à comprendre......sans coup de fusil,ni lynchage! (Je n'oublie pas la force politique bretonne hors des officines parisiennes ) Voilà notre chemin de DAMAS.
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eugène le tollec Le Samedi 4 janvier 2014 11:50
Je relis toutes les idées,toute la prose sur ce mouvement(qui doit devenir l'expression du ras le bol breton toutes sensibilités confondues). Je rappelle que je ne suis ni de droite(j'ai signé,voté...analysé),ni de gauche(analysé car hors d'une véritable philosophie de l'homme sauf celle de leur obédience).....je ne suis que sur un but "Ma Bretagne ,belle,prospère,avec un social breton" et fière d'exister". Le mouvement des "bonnets rouges" doit monter en puissance...une assise solide s'est mis en place...un secteur de puissance apparaît derrière(Locarn-"produits en Bretagne")....d'autres cercles de réflexion apportent quelques idées.... LE SEUL PROBLÈME est de politiser ce chaudron dans un message breton au dessus des,contingences habituelles. L'état français et sa république doit sentir que ce peuple secoue le joug et être libre de ses choix. Nous disons que la Bretagne est éternelle SOIT...mais arrêtons le carcan car au fond de moi je suis encore un galérien du temps. Un proscrit de l'histoire. TOUS mes meilleurs voeux aux bonnets rouges et à M.Troadec E.Le Tollec
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PIERRE CAMARET Le Vendredi 16 mai 2014 04:53
Lecture quotidienne de la Presse Hexagonale(Le Parisien) . Annonce Le Mouvement les Bonnets Rouges se fissure . D'Aucuns reprennent leur liberte d'action .Democratie bla bla bla decidemment ce terme veut tout dire et couvre tout . Classique du ( des ) mouvements Bretons Tous unis pour demolir les portiques ..... lorsqu 'après il faille changer de braquet,et parler serieusement ... alors le mouvement se dilue. CE N'EST PAS DU TOUT MA CONCEPTION : Tous unis jusqu'a la victoire finale . Le Breton est une autre langue :Victoire a differentes significations en Breton ( comme Democratie en Francais )...... et on repart pour un ( ???? plusieurs )tour .Extremement decu , je repete decu . Mais les Bretons sont heureux comme cela . Connaissance limitee . C'est le Gouvernement qui a l'argent , quelques coups de gueule de temps a autre , on les laisse defiler avec leur GHD et puis tout rentre tranquillement dans l'ordre : Il y a les Fest Noz , le FIL , le Muscadet que l'on importe des terres de Mr AUXIETTE . Je n'aime pas , mais j'admire les francais(les dirigeants ) .Ils savent , tres , tres bien manoeuvrer...... pour leurs interest propres ( sales ).
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M.prigent Le Samedi 17 mai 2014 04:10
L'ami Pierre a tout compris (et depuis longtemps) du fonctionnement de "l'oligarchie jacobino-collectiviste" français comme l'appelle Jean Cévaer, ancien Pt du collectif B5, qu'il connait bien. -Oligarchie où la même élite issue de l'ENA se partage le pouvoir par cooptation ou "fait du Prince". -Jacobine: cela n'est plus à démontrer. -Collectiviste: car avec un prélèvement du PIB national proche de 58%, nous "sommes le dernier pays communiste d'Europe" comme disait Vaclav Avel ancien Pt de la Tchécoslovaquie qui critiquait notamment le dirigisme de la gouvernance française. Quoi de plus facile, dès lors d'utiliser ce 58% pour exercer du clientélisme à grande échelle par "nos" élus dits "représentatifs". Et cà marche, les bretons comme les autres français appliquant à la lettre l'adage "On sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce que l'on gagne", se contentent de pleurnicher tout en se gardant bien de remettre en cause cet Etat-Providence, fût-il moribond. Et "nos" dirigeants le savent bien. D'ailleurs, malgré une médiatisation, pour une fois considérable par les poids lourds tels BFMTV et I-Télé, et même de la 1 et de FR3, y a t'il eu une moindre réaction, un moindre commentaire de la part du pouvoir et des partis nationaux sur la manif du 13 avril à Nantes...Rien. Seules les manifs de Quimper et de Carhaix organisées par les Bonnets Rouges ont semblé émouvoir en haut lieu. Il ne faudrait pas que la désertion de quelques figures du mouvement tel Olivier Le Bras rappelé à l'ordre par son syndicat FO (devenu "National-Trotskiste" depuis presque 20 ans) entame la dynamique de la "nouvelle société" qu'il ont initiée. D'ailleurs ont-ils d'autres choix ? Ce ne sont pas les "partis révolutionnaires", avec leurs idéologies du XXè, NPA, Lutte Ouvrière, FG...qui ont le pouvoir, voire même le désir de le faire à leur place.