Depuis 2021, l'association Koun Breizh a repris du poil de la bête avec une résurrection sous la houlette du juriste nantais Yvon Ollivier mais aussi du Dr Le Lem, de l'universitaire rennais Philippe Lanos ou de Paul Loret, l'ancien président de Bretagne Réunie et d'autres réunis hier au Ti ar Vro de Vannes pour leur Assemblée générale.
Le projet de la création d'un monument consacré à l'Histoire de Bretagne avance, un sculpteur a été sélectionné pour construire une fresque géante consacrée à l'Histoire de notre Bretagne, à ses mésaventures, à l'identité bretonne et la répression dont elle a été victime de la part de son puissant voisin. L'endroit où sera dressé ce monument de forme mégalithique n'est pas complètement finalisé mais proche d'être définitivement adopté. Il est en Centre-Bretagne.
L'autre activité de cette organisation est la défense de tout le patrimoine menacé, cela va de la toponymie aux mégalithes ou aux bâtisses à caractère historique. Certaines batailles ont été perdues comme la tentative de sauvegarde du manoir médiéval de Bouvron. Sur les mégalithes du Morbihan dont certains sont menacés, l'association a interpellé la ministre de la Culture, Rachida Dati. En ce qui concerne le combat pour la préservation de la toponymie bretonne, l'association a interpellé le Conseil régional à Rennes. Il s'agit de conserver les lieux-dits en breton (ou en gallo) et d'y ajouter seulement un numéro au lieu d'un nom de rue (le plus souvent en français) et d'un numéro. Les mairies bretonnes sont en ce moment sous la pression afin de se conformer à la standardisation des adresses postales.