Deux degrés à cinq heures du matin dans le pays de Lorient. Les cyclistes courageux sont plus nombreux que les coureurs. Les équipes (auto de tête, sécurité, auto de queue, et cibistes) se relaient à la frontière du Vannetais et de la Cornouaille devant le pont de St Maurice. La traversée de la forêt de Toulfoën, puis celle de Quimperlé se fera sous un soleil éclatant.
Les enfants rejoignent la caravane dans les villes et les petits de maternelle côtoient les anciens dans le même but : ne plus interrompre la chaîne de la langue bretonne, transformer le symbole qui a humilié tant de Bretons par un relais porteur d'espoir et de refondation de la langue, à travers les familles, les classes bilingues, les cours de breton et tous les hommes et les femmes de bonne volonté ...
Elus associatifs (présidents d'AEP, de comités de soutiens, d'associations diverses), agriculteurs, cidriers, élus politiques des villes voisines ou traversées, cercles celtiques, personnalités, ... tout ce petit monde a couru, accompagné, applaudi la course qui continue sa route jusqu'à Pontivy où elle arrivera samedi.
Pays de Quimperlé avec au micro deux chanteuses-humoristes qui ont bien fait rire les coureurs, et à la sécurité Yvan, Eric et leur équipe, infatigables, courant de tous les côtés pour que petits et grands profitent de la courses sans danger.
"Bevet Breizh, bevet ar c'han, bevet ar c'hengred a zo a-hed ar redadeg !"
"Vive la Bretagne aux couleurs de la redadeg, grâce à la solidarité de tous ceux qui participent"