La carte scolaire s'annonce catstrophique dans le Finistère. Alors que les effectifs sont en hausse, l'Inspecteur d'Académie envisage la fermeture d'environ 15 classes en maternelle. Dans la plupart des maternelles publiques, l'accueil des enfants de 2 ans ne pourra plus être assuré. Pour l'enseignement bilingue, on est au bord de la catastrophe.
Pour répondre à l'augmentation des effectifs dans les classes bilingues, l'association demandait la création de 12 postes supplémentaires. L'inspection académique n'en accorderait que 5. On est loin du compte.
Pour la première fois depuis 10 ans, aucune ouverture de nouveau site bilingue ne serait accepté par l'Inspection Académique du Finistère. Les écoles de Plougonvelin et de Plozevet, dont les dossiers de demande d'ouverture sont pourtant conformes aux normes mêmes de l'Education Nationale, n'auraient pas de classes bilingues.
Le plan du Conseil régional, voté à l'unanimité de ses membres, qui prévoit 20 000 élèves en 2010, aurait-il vécu ? On peut le craindre puisque, pour atteindre ce chiffre, il aurait fallu ouvrir 70 nouvelles classes bilingués à la prochaine rentrée. La situation n'étant pas meilleure dans les autres départements bretons, on sera en effet très loin du compte.
Le rectorat et les inspecteurs d'académie, en appliquant la politique néfaste conduite par M. Gilles de Robien, sont les premiers responsables de cette attaque sans précédent contre l'enseignement bilingue en Bretagne.
{{Beaucoup espèrent une réaction rapide et ferme des plus hautes instances du Conseil Régional.}}
Dans un communiqué publié ce matin sur son site internet, l'association Div Yezh Penn ar Bed appelle "ses adhérents, les parents d’élèves et leurs enfants scolarisés en filière bilingue ou en option breton ainsi que les personnes attachées au développement de l’enseignement bilingue public français-breton" à manifester
Vendredi 9 février, à 11 h devant la préfecture de Quimper.
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