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- Communiqué de presse -
Un camp de migrants attaqué la nuit dernière à Rennes
Le collectif antifasciste rennais s'indigne de ce qui s'est passé dans le camp de migrants la nuit dernière :
Fanny Chauffin Par Taol Kurun le 5/08/14 23:11

Le collectif antifasciste rennais s'indigne de ce qui s'est passé dans le camp de migrants la nuit dernière :

    

"Plusieurs hommes se sont introduits dans ce campement, en pleine nuit, semant la peur parmi la soixantaine de migrants

Ce week-end, des migrants ont été agressés dans leur campement à Rennes, dans le quartier de Cleunay. Plusieurs associations s'indignent. Dans la nuit de vendredi à samedi, vers 3 h du matin, des individus (trois, puis sept hommes) ont fait irruption par deux fois dans leur campement de fortune, en frappant sur leurs tentes avec des objets métalliques, en proférant des injures à caractère raciste et en jetant au sol leurs maigres provisions alimentaires. En menaçant aussi de revenir, décrit le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap), qui s'est rendu sur place le lendemain, avec le collectif Un toit, c'est un droit.

Une plainte déposée Pas de blessé, ni de dégâts, mais la soixantaine de personnes qui dort là sous des toiles de tente vit désormais dans la peur. Une plainte a été déposée. Le Mrap Ille-et-Vilaine prévoit de saisir le procureur de la République pour qu'une enquête sérieuse soit menée et des poursuites engagées envers les coupables.

Le Collectif antifasciste rennais s'indigne également, en regrettant le tournant notable de la politique migratoire en France."

 

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Vos 3 commentaires
alain le meur Le Mercredi 6 août 2014 10:37
un reportage pour le collectif "antifachiste" sur la situation a Rennes qui commence même à faire réagir les socialistes locaux
A Rennes, le nombre de demandeurs d'asile a plus que doublé en quatre ans.
Le 115 est débordé, des dizaines de familles, avec enfants, dorment à la rue, hiver comme été. Des habitants se mobilisent pour les héberger ou leur ouvrir des squats.
La capitale bretonne serait-elle victime de sa bonne réputation ? Ou bien le système d'accueil des migrants serait-il à revoir ? Les tensions sont vives entre la municipalité et ceux qui défendent les migrants, mais aussi entre SDF et étrangers, concurrents de misère.
L'équipe d'ARTE Reportage a partagé le quotidien des réfugiés sur quelques mois.
- See more at: http://info.arte.tv/fr/france-rennes-ville-des-refugies#sthash.LqsbIfbJ.dpuf
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Yann Sklaer Le Mercredi 6 août 2014 21:56
Pas de quoi fouetter un chat. Pas mal de bretons souffrent du logement, du chômage, de l'abandon... des envies de s'accrocher... On ne croise jamais ce genre d'associations... (du c½ur ?)
On doit surement porter des grandes bottes en cuir et avoir des pulsions fascistes !
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Alan PRYTGWENN Le Jeudi 7 août 2014 10:16
Le collectif antifasciste rennais devrait plutôt s'interroger sur la responsabilité d'organisations de son acabit sur la montée des tensions dans l'hexagone.
En fait, ma réflexion est idiote car c'est justement ce que recherche l'extrême-gauche. On manipule des populations allogènes ou extra-européennes analphabètes, dans la misère ou en état de faiblesse, pour tenter de déséquilibrer la société.
Par ailleurs, les membres de ces "collectifs" sont majoritairement eux-mêmes des marginaux qui n'ont jamais réussi à s'intégrer dans la société et qui tentent d'exister par leur militantisme.
Souvent, ils se servent des gens qu'ils sont censés défendre pour se "guérir" eux-mêmes.
Je dirais également que certains leaders de ce genre de mouvement vivent financièrement de leur activité comme permanents. Un métier comme un autre...
Tous ces gens sont les meilleurs agents électoraux du FN.
Avez-vous déjà vécu à proximité d'un "camp de migrants" ?
Avant de quitter ses fonctions, l'ancien maire de PARIS, a pris des mesures pour que ce genre de situation ne se produise pas dans sa ville de bobos, notamment dans les arrondissements occupés par la haute bourgeoise française.
Il n'y a pas de "camp de migrants" dans PARIS intra-muros.
Comme disait le comique française BEDOS, ce n'est pas parce qu'on aime le peuple qu'on est obligé de se mélanger avec lui...
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