L'INSEE avait publié ce siècle-ci, au sujet de la province de Bretagne, un petit rapport qui aurait pu s'avérer un outil essentiel au combat breton, je cite "La région est nettement moins dépendante de l'étranger que les autres régions françaises..."
L'INSEE avait publié ce siècle-ci, au sujet de la province de Bretagne, un petit rapport qui aurait pu s'avérer un outil essentiel au combat breton, je cite "La région est nettement moins dépendante de l'étranger que les autres régions françaises, et cette forte autonomie résulte d'une densité importante de groupes bretons" (1). Il semble pourtant que le mouvement breton n'ait pas sauté sur l'occasion pour développer son image et son rayonnement dans tout le pays, perfectionnant ainsi ses propres outils de communications, popularisant ainsi un combat breton qui s'essouffle en l'attente d'idées nouvelles...
Le groupe d'Emsaverien serait-il en perte de vitesse ? On ne pourrait sérieusement le dire, étant donné la multiplication des initiatives en faveur de la langue bretonne et du mouvement pro-autogestion. Néanmoins, on sent un ralentissement certain depuis mai. Une tendance qui devrait s'inverser au retour des vacances ! J'aimerais sincèrement vous promettre une rentrée à la hauteur du combat et de l'idée bretonne, dans toute sa poésie, sa détermination et sa virulence pacifiste !
Une chose est sûre : autonomistes, indépendantistes, régionalistes et autres Bretons de base, sont tous nationalistes ! Ou bien, ceux-là non concernés ne sont pas les attachés de la terre, mais ceux du porte-feuille... Chacun est libre de se laisser aveugler par la France ou de penser, créer, écrire, discuter, s'ouvrir à, aimer, vivre ou découvrir l'Emsav... et donc la Bretagne, dans sa vérité, entre contrastes, différences et rassemblement !
Une jeunesse bretonne semble reprendre le flambeau. On ne parle plus de cette Bretagne indépendante, fermée, trempée d'idéaux arriérés et de folklores primaires. Nous parlons de la Nation Bretonne en Europe, et pour qu'elle soit, évidement, personne ne la voit encore très longtemps en France.
Si les mots indépendantistes et nationalistes font peur ? À qui ? On ne le sait pas. Ah !... Si ! Aux bien-pensants, miroirs du pseudo-journalisme à la France 3 Ouest et autres presses écrites "régionales". Du coup, on ne parle jamais de nous !
Seulement, les Bretons ne s'y tromperont plus : nous sommes, selon le CSA, 23 % de Bretons favorables à l'indépendance !
Un poil plus d'un Breton sur cinq est indépendantiste, donc un fou furieux en puissance selon les quatre autres !
- La Bretagne était indépendante !
- Ah bon ? répondent en choeur les 4 mousquetaires...
La découverte, ou l'ignorance... apprenez déjà la langue, vous apprendrez à penser breton ensuite !
Visan Ar Floc'h
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Commentaires (2)
...je suis Breton, pourtant je ne parle pas le breton !
...l'important ce sont les Régionales en 2010 !
...chercher d'abord à rassembler les Bretons : l'union ! même en politique, c'est primordial !!