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- Communiqué de presse -
Tous mobilisés le 23 septembre
Tous dans l’action le 23 septembre pour une grande journée de grèves et de manifestations ! Pour le retrait du projet de loi sur les retraites et l’ouverture de véritables négociations !
Thierry Perennes pour Union locale CGT Guingamp le 19/09/10 19:44

Le 7 septembre, par millions, les salariés ont fait grève, près de 3 millions ont manifesté dans la rue leur rejet du plan gouvernemental de casse des retraites, Dans les Côtes-d'Armor, l'intersyndicale a recensé 57 000 manifestants dans les rassemblements organisés à Dinan, Guingamp, Lannion et Saint-Brieuc.

A travers la grève et les manifestations, les salariés du public et du privé ont envoyé un message clair au gouvernement. Ils ne veulent pas : du report de l'âge légal de départ en retraite à 62 ans, de l'allongement de la durée de cotisation à 41,5 ans, de la décote-guillotine et de son application aggravée. Autant de mesures qui casseraient nos retraites avec au bout des pensions de misère.

Plus que jamais, les politiques gouvernementales et patronales organisent une insécurité sociale généralisée. Le chômage et la précarité ne cessent d'augmenter, les salaires sont bloqués, mais Sarkozy continue de vouloir imposer sa réforme des retraites contre l'avis de plus de 70 % des citoyens, selon les derniers sondages.

Une réforme qui hypothèque l'avenir

Côté financement, le compte n'y est pas !

- Les hauts revenus et les revenus du capital sont très peu touchés ; ils n'apportent que 1,5 milliard alors que l'effort demandé aux salariés par l'augmentation de la durée de cotisation serait de 19 milliards d'euros, soit 85 % du financement total ! Alors que les revenus du travail sont 3 fois plus taxés que les revenus du capital.

- Les exonérations de cotisations sociales sont maintenues sans aucune justification économique.

- Le gouvernement fait main basse sur le Fonds de réserve des retraites créé pour aider les futures générations à faire face aux effets du papy-boom à l'horizon 2020.

Les marchés financiers mettent en péril nos emplois et nos régimes de retraite


La retraite : enjeu lointain ? Désintérêt des jeunes ?

Bien au contraire ! La jeunesse doit et veut se saisir du débat ! Cette réforme ne peut être abordée sans l'avis de toutes les générations concernées. Aucune génération ne s'en sortira par des solutions financières individuelles.

Alors que les jeunes ont les plus grandes difficultés à trouver un emploi, nous refusons que l'on contraigne les plus âgés à rester au travail plus longtemps pour espérer une retraite décente, ce qui augmenterait encore le chômage des jeunes !

27 ans : c'est l'âge moyen où les jeunes peuvent espérer accéder à un premier emploi stable ; comment alors faire valoir ses droits à une retraite pleine et entière !

Le gouvernement veut imposer une double peine aux jeunes : quand on alterne boulots précaires et périodes de chômage, c'est autant de trimestres de cotisation en moins.

Exigeons la prise en compte des années d'étude dans le calcul des annuités ouvrant droit à la retraite (c'est le cas en Allemagne, en Finlande) : étudier ne doit pas être pénalisant !

Revendiquons également la prise en compte de l'ensemble des périodes de stages et d'inactivité forcée (emplois précaires, chômage).


Les inégalités ne seront pas réduites mais aggravées

Tout se conjugue pour perpétuer les discriminations dont sont victimes les femmes. Actuellement, les femmes perçoivent une retraite qui ne représente en moyenne que 62 % de celle des hommes. Petits salaires, carrières discontinues, petites retraites et âge plus tardif de départ pour ne pas subir de décote, aucun de ces handicaps ne sera atténué par la réforme en cours.

Le projet de réforme va également pénaliser les mères fonctionnaires en supprimant, à partir de 2012, leur droit à une retraite anticipée quand elles ont trois enfants.


Les carrières longues et la pénibilité sont largement ignorées

Le dispositif de la loi de 2003 permettait aux salariés ayant commencé à travailler tôt de partir avant 60 ans : 100 000 par an en avaient bénéficié. Avec la nouvelle réforme, il leur faudra attendre deux ans de plus.

Le Medef peut être satisfait du traitement de la pénibilité : elle ne sera prise en considération qu'au cas par cas, laissant au salarié le soin de faire la preuve médicale que son travail a été pénible.

La pénibilité du travail est ramenée à la seule question du handicap physique.


Les fonctionnaires y perdront beaucoup

Augmenter le taux de cotisation des fonctionnaires de près de 3 points signifiera une baisse de salaire déguisée, alors que, à qualification égale, les retraites du privé et du public sont comparables. Et, contrairement aux assurances données par le gouvernement, son projet de loi concerne les régimes spéciaux sur tous les points appliqués à la fonction publique.


Retraites : on peut gagner !

Pour sauver la retraite par répartition, la CGT propose des solutions !

A quel âge pourra-t-on demain partir à la retraite ?

Avec quel montant de pension ?

Comment assurer durablement le financement du système ?

C'est pour répondre précisément à ces questions que la CGT formule les propositions qui suivent. Elle entend dès aujourd'hui les mettre en débat.

Répondre aux besoins des salariés, des retraités, trouver les financements nécessaires, constituent la base des propositions de la CGT :

⇒ Garantir la possibilité de prendre sa retraite dès 60 ans ;

⇒ Des pensions d'au moins 75 % du revenu net d'activité pour une carrière complète ;

⇒ Les salariés assujettis à des travaux pénibles doivent bénéficier d'un départ à la retraite anticipé en fonction de la durée d'exposition à la pénibilité ;

⇒ Les droits familiaux et conjugaux doivent être revus afin de ne pas perpétuer, lors de la retraite, les inégalités criantes concernant en particulier les femmes ayant eu des enfants.

Pour assurer le financement des retraites, la CGT formule trois séries de propositions :

⇒ Faire contribuer tous les revenus ;

⇒ Une autre politique de l'emploi ;

⇒ Augmenter et moduler les cotisations patronales ;


Ne cédons pas à la passivité et au défaitisme : rien n'est joué !

NON à une réforme brutale qui aggrave les inégalités et qui ne garantit rien pour l'avenir !


Tous mobilisés le 23 septembre

Ensemble et encore plus nombreux nous gagnerons !

À Guingamp

L'Échiquier place du Champ au Roy à 10 h 30

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