Un reportage de France 3 qui montre une forte demande et une offre quasi-nulle en matière de langue bretonne pour les touristes dans les offices, sur les campings, ...
Un reportage de France 3 qui montre une forte demande et une offre quasi-nulle en matière de langue bretonne ...
Commentaires (8)
Depuis une dizaine d'année l'occasion m'a été donnée d'effectuer des visites guidées en Bretagne (trois en moyenne par ans) soit donc un bon échantillonnage d'une trentaine de guides fréquentés dont une majorité dans l'ouest breton. A chaque fois dans le groupe visiteurs, des Bretons du secteur Quimperlé, Le Faouet, Guémené/Scorff, il y en a toujours des « vicieux » dont je fais partie qui testent sans malice aucune les compétences bretonnes des guides. Jusqu'ici nous n'avons pas encore trouvé une personne ayant un minimum de connaissances leur permettant de comprendre le sens des noms de lieux, des personnage historiques et quant à répondre à une question simple en breton c'est la brasse coulée.
Question : comment se fait-il qu'il n'existe pas encore un diplôme validant un minimum de connaissance de langue bretonne et d'histoire de la Bretagne pour les personnes amenée à faire profession de guide ? Je serais curieux de monter dans le car d'un Tour Opérateur à l'aéroport de Nantes et voir comment conçus les commentaires d'un guide effectuant un tour de Bretagne. Le résultat ne doit pas être fameux !
Si vous voulez le pire embarquez sur les vedettes de l'Odet, ce ne sont que des petites fables un peu fadasses qu'on fait passer pour de l'imaginaire breton faisant passer les répressions du Duc de Chaulnes pour un épisode anecdotique voire limite légendaire.
On n'a pas encore une vraie politique linguistique ambitieuse au niveau de la région (et encore moins des départements).
Le PS est vraiment une grande famille .
Helas ! personne chez moi , dans ma famille n'est PS donc je suis toujours a la Porte d'entree en ce qui concerne la Bretagne aujourdhui.
Excusez-nous de travailler dans le tourisme!
Excusez nous de promouvoir la Bretagne et de devoir subir les insultes de Fr3 , qui commme chacun sait promeut bretagne paysdeloire.
Faisant désormais parti de Produit en Bretagne , je n'en fait jamais assez et étant bonnet rouge ,je suis suspect, mais ce n'est pas fr3 qui va m'apprendre à faire mon métier !!!
Que ces journalistes étudient donc la place du Breton dans la presse régionale et peut-être qu'aprés je pourrai supporter leur leçon de morale
Dans une telle politique, les frontières départementales sont un obstacle au développement. Nous souffrons trop aux « frontières » départementales des politiques malthusiennes qui veulent que chaque département conçoit ses documents imprimés ou web propres sans mentionner l'existence des sites tout aussi remarquables de l'autre côté du « mur ». Ces divisions départementales comme si ce n'était pas encore suffisant sont accentuées par les divisions communales. Pour illustrer mon propos, je prendrai l'exemple du secteur Forges des Salles, Abbaye de Bon Repos, Canal de Nantes à Brest, Lac de Guerlédan qui constitue un ensemble patrimonial à cheval sur les Côtes d'Armor et le Morbihan et dont le fracture départementale fait que cet ensemble n'est pas valorisé en tant que tel alors qu'on a une rare unité en centre Bretagne qui devrait être proposé comme un « Tout ».
Une véritable politique unifiée devrait prendre en considération la signalétique, bilingue bien évidemment et cohérente en se plaçant du point de vue du visiteur qui vient de l'autre bout du monde et qui à autre choses à faire que de s'embêter à deviner sur quelle commune il se trouve quand ce n'est pas pour chercher où sont les WC. Ça peut faire rigoler certains mais quand on voit l'état de certains de ces édifices (sales et en béton défraîchi) à proximité de monuments prestigieux comme les calvaires, ça ne donne pas une haute idée de Bretons.
Se réapproprier une politique touristique ambitieuse serait un des moyens de relier la langue bretonne, l'histoire, la culture générale à l'économie. Notre patrimoine le permet c'est dommage de ne pas en prendre plus conscience. S'il est vrai que la richesse maritime de la Bretagne en fait un atout irremplaçable, le fait de focaliser sur cette seule particularité fait qu'on occulte trop le reste pourtant tout aussi remarquable si on veut bien abolir les frontières départementales.
En conclusion, si vous voulez entre parler breton et apprendre les rudiments de la langue, n'allez pas sur la côte, venez passer vos vacances en Centre-Ouest Bretagne !!
A noter que pendant la durée du FIL, les OT du Pays Centre-Ouest Bretagne tiennent un stand commun sur le festival. Demain, ce stand sera bilingue.
Comme toujours le problème vient des Bretons eux-mêmes qui par docilité et conformisme préfèrent faire" du français" que de montrer leur propre culture...
Par exemple combien de fois ne voit-on pas en basse bretagne des noms stupides type l'Abris côtier, les Sables xxx ou le Refuge alors que si on avait choisi un nom à consonance bretonne, cela aurait été plus vendeur.Mais cela est vrai pour les moutons bretons, c'est difficile de lire un nom en breton, restons au niveau du DOMISILADORE ou de la CREPERIE des flots, cela ça va et ne risque pas de réveiller les neurones des touristes...