Le Ministre de l’Éducation Nationale, Jean-Michel Blanquer, se dit prêt à adapter la réforme par l'intermédiaire d’un « comité de suivi » . Le breton, comme les autres langues régionales, a besoin d’avoir une place plus convenable pour qu’il continue à être choisi par les élèves.
La filière bilingue est aujourd'hui mise en difficulté par la réforme. L’option breton est dévalorisée par un poids ridicule dans la note finale du baccalauréat (1 %) et il est impossible de choisir le breton en LVB pour beaucoup de lycéen-ne-s qui en ont pourtant fait la demande au Recteur cette année.
Les effets néfastes de la réforme se remarquent aussi dans le choix des spécialités en langues régionales (LLCER). Seul 87 lycéens sur toute la France ont choisi cette option en langue régionale ! Les spécialités de latin et de grec ont accueilli beaucoup plus d’élèves car il est possible de les cumuler avec une spécialité anglais, ce qui n’est pas possible pour le breton.
Kelennomp! a donc adressé une lettre en lien ici aux aux deux pilotes du comité de suivi de la réforme du baccalauréat et du lycée général et technologique, avec des propositions concrètes pour remédier aux effets désastreux de la réforme sur l'enseignement de la langue bretonne et des langues régionales en général.
Cette lettre a été également été adressée au Conseil régional de Bretagne pour que l'exécutif régional puisse appuyer fortement cette demande.