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- Communiqué de presse -
Sortir des violences institutionnelles quotidiennes de la Justice Familiale
LES VIOLENCES INSTITUTIONNELLES MISES AU GRAND JOUR PAR L’AFFAIRE « OUTREAU » sont quotidiennes dans les Affaires Familiales. C’est pourquoi nous nous sommes rapprochés d’une association du Sud qui pratique depuis longtemps la Médiation pour rédiger et adresser le courrier suivant à la responsable de la mission d’information sur
Par Bernard Chapalain pour APRES (Alternance Parentale Responsable Egalitaire après SéparatIion} le 21/01/06 19:57

LES VIOLENCES INSTITUTIONNELLES MISES AU GRAND JOUR PAR L’AFFAIRE « OUTREAU » sont

quotidiennes dans les Affaires Familiales.

C’est pourquoi nous nous sommes rapprochés d’une association du Sud qui pratique depuis longtemps la Médiation pour rédiger et adresser le courrier suivant à la responsable de la mission d’information sur le sujet à l’assemblée nationale.

Le président d’APRES

Bernard CHAPALAIN

P.E.M. B.P. 1131 - 34008 MONTPELLIER ET APRES (Alternance Parentale Responsable Egalitaire après Séparation) St Brieuc

Madame Valérie PÉCRESSE

SECRÉTARIAT DE LA MISSION D’INFORMATION

ASSEMBLÉE NATIONALE

126, rue de l’Université

75355 PARIS cedex 07 SP

Objet : Contribution. Réf. : 06-01- AB/MAB/AE/ CL.

Montpellier, le 19 janvier 2006

Madame,

Suite à votre courrier du 14 décembre reçu récemment, nous avons le plaisir de vous

communiquer notre contribution à la mise en place d’une prévention des situations familiales à

risque pour les enfants.

La médiation familiale a été promue par les associations spontanées de soutien à la parentalité,

qui en 1988 ont porté le concept de la médiation familiale et l’ont développé, pour être enfin

reconnu à travers les différents textes législatifs européens.

Celle-ci s’est balkanisée entre celles et ceux qui en font un traitement judiciaire pacifiant des

séparations et divorces, une nouvelle forme de régulation et de contrôle social des mutations de

la famille, une réappropriation des responsabilités dans la parentalité contre les dérives,

déviances et comportements antisociaux.

Notre association a repris l’Esprit des lois énoncé dès 1792, disant que la femme et l’homme

peuvent décider par eux-mêmes et à leur convenance tout aménagement au sujet de leurs

enfants dans le principe du meilleur accord approprié à l’épanouissement des enfants.

A ce titre, nos associations parentales souhaitent la création d’un Service de Médiation et de

Soutien à la Parentalité, indépendant et chargé de la mise en place de deux sources de

financements :

- Contrats d’attributions spécifiques, reconnaissant les associations existantes ayant une expérience de plus de douze années d’avant la médiation judiciaire introduite en 1995. Ces financements permettront d’organiser l’emploi à l’exemple de ce qui est prévu pour les attributions du FONGEP aux associations de jeunesse.

- Aide Médiationnelle, organisée dans la forme du tiers-payant, par acte d’entente préalable auprès de tout autre organisme que l’Aide Judiciaire et l’Aide Sociale, en toute indépendance auprès d’organismes diligents, y compris des solutions mutualistes.

Cela, considérant la précision de la réglementation sur les appellations et les définitions des

services de médiation familiale, selon des critères de non appartenance au corps judiciaire, et

de réelle institution vis-à-vis des exécutifs responsables des politiques sectorielles.

Nous sommes assurés qu’un soutien à la médiation familiale constituera l’alternative aux

politiques judiciaires familiales bloquant la bonne évolution de notre civilisation.

La présente contribution a été élaborée en compagnie des groupes associatifs de soutien à la

parentalité agissant depuis des dizaines d’années en France, et en conformité avec les

aspirations des praticiens indépendants les plus anciens de la Médiation Familiale. Les liens

sont établis sur Internet et avec le Réseau Parental Europe.

Vous remerciant pour votre grande confiance, nous vous prions de croire, Madame, en

l’expression de notre respectueuse considération.

Alain BOUTHIER Bernard CHAPALAIN

Pour l’Association PEM Pour l’Association APRES

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